Bataille de Fort Dearborn

La bataille de Fort Dearborn (également connue sous le nom de massacre de Fort Dearborn) est un affrontement entre des soldats américains et des Amérindiens Potawatomis qui se déroula le 15 août 1812, près de Fort Dearborn sur le site de l'actuelle ville de Chicago (qui faisait alors partie du Territoire de l'Illinois). La bataille, qui eut lieu pendant la guerre anglo-américaine de 1812, fait suite à l’évacuation du fort ordonnée par William Hull, commandant de l’armée américaine du Nord-Ouest.

Bataille de Fort Dearborn
Monument commémorant la bataille de fort Dearborn à l'emplacement du fort Dearborn.
Informations générales
Date
Lieu Chicago
Issue Victoire britannique
Belligérants
 Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Potéouatamis
États-Unis
Commandants
Nathan Heald (en)

Guerre anglo-américaine de 1812

Batailles

Coordonnées 41° 51′ 28″ nord, 87° 37′ 09″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Chicago
Géolocalisation sur la carte : Illinois
Géolocalisation sur la carte : États-Unis

La bataille dura environ 15 minutes et fut une victoire complète pour les Amérindiens. Fort Dearborn fut brûlé et les soldats et colons survivant furent faits prisonniers. Certains furent ensuite rachetés. Après la bataille, cependant, les colons continuèrent de chercher à s'installer dans le secteur, le fort fut reconstruit en 1816 et les colons ainsi que le gouvernement furent alors convaincus que tous les Amérindiens devaient être déplacés hors du territoire, loin de la colonie.

Contexte

Plan du fort Dearborn dessiné par John Whistler en 1808.

Fort Dearborn fut construit par des troupes américains sous le commandement du capitaine John Whistler en 1803[1]. Il était situé sur la rive sud du bras principal de la rivière Chicago, dans ce qui est aujourd’hui le Loop, au centre-ville de Chicago. À l’époque, la région était considérée comme sauvage. Le fort a été nommé en l’honneur de Henry Dearborn, alors secrétaire à la Guerre des États-Unis. Sa construction fait suite à la guerre amérindienne du Nord-Ouest de 1785-1795 et à la signature du traité de Greenville, le 3 août 1795. Dans le cadre des termes de ce traité, une coalition d'Amérindiens et des pionniers, connus sous le nom de Confédération de l'Ouest, remit aux États-Unis de grandes parties de l’actuel État de l'Ohio et diverses autres parcelles de terrain, dont 16 km2 de terres centrées sur l'embouchure de la rivière Chicago[2],[3].

L’Empire britannique avait cédé le Territoire du Nord-Ouest—comprenant les États actuels de l’Ohio, l’Indiana, l’Illinois, le Michigan, et le Wisconsin—aux États-Unis dans la traité de Paris en 1783. Cependant, la région a fait l’objet de litige entre les nations amérindiennes et les États-Unis depuis la signature de l’ordonnance du Nord-Ouest en 1787[4]. Les Amérindiens ont suivi Tenskwatawa, prophète Shawnee et frère de Tecumseh. Tenskwatawa a eu une vision de purification de sa société en expulsant les « enfants de l’Esprit du Mal », les colons américains[5]. Tenskwatawa et Tecumseh ont formé une confédération regroupant des Amérindiens venant de nombreuses tribus dans le but de bloquer l’expansion américaine. Les Britanniques ont vu dans les Amérindiens des alliés précieux et un tampon pour leurs colonies du Canada, et leur ont fourni des armes. Les attaques contre les colons américains dans le Nord-Ouest ont aggravé les tensions entre la Grande-Bretagne et les États-Unis[6]. Les raids menés par la confédération ont entravé l’expansion américaine sur les terres potentiellement riches en ressources agricoles, minières ou pour la traite des fourrures dans le Territoire du Nord-Ouest[7].

En 1810, à la suite d’une longue querelle, le capitaine Whistler et d’autres officiers supérieurs de Fort Dearborn sont retirés[8]. Whistler est remplacé par le capitaine Nathan Heald (en), qui était en poste à Fort Wayne dans l’Indiana. Heald n’était pas satisfait de sa nouvelle affectation et a immédiatement demandé un congé pour passer l’hiver dans le Massachusetts[9]. Lors de son voyage de retour à Chicago, il visite le Kentucky, où il épouse Rebekah Wells, fille de Samuel Wells, et tous deux rentrent à Chicago en juin 1811[10].

Comme les États-Unis et la Grande-Bretagne se dirigent vers la guerre, l’antipathie entre les colons et les Amérindiens dans la région de Chicago augmente[11]. À l’été 1811, des émissaires britanniques essaient d’obtenir l’appui des Amérindiens de la région, en leur disant que les Britanniques les aideront à résister à l'empiétement des colons américains[12]. Le 6 avril 1812, une bande d'Amérindiens Winnebagos tuent Liberty White, une américaine, et John B. Cardin, un canadien-français, dans une ferme appelée Hardscrabble qui était située sur le bras sud de la rivière Chicago, dans le quartier aujourd’hui appelé Bridgeport. La nouvelle du meurtre est apportée à Fort Dearborn par un soldat de la garnison nommé John Kelso et un petit garçon qui avait réussi à s’échapper de la ferme[13]. À la suite du meurtre, certains résidents de Chicago ont déménagé au fort tandis que le reste se sont fortifiés dans une maison qui avait appartenu à Charles Jouett, un agent indien. Quinze hommes de la population civile ont été organisés en milice par le capitaine Heald, et ont été armés de fusils et de munitions venant du fort[13].

Bataille

Le 18 juin 1812, les États-Unis déclarent la guerre à la Grande-Bretagne[14] et le 17 juillet, les forces britanniques capturent Fort Mackinac[15]. Le 29 juillet, le général William Hull reçoit des nouvelles de la chute du Fort Mackinac et envoie immédiatement l'ordre au capitaine Heald d'évacuer Fort Dearborn, craignant qu'il ne puisse plus être approvisionnée de manière adéquate[16]. Dans sa lettre au capitaine Heald, qui est arrivée au Fort Dearborn le 9 août[10], le général Hull donne l'ordre à Heald de détruire toutes les armes et les munitions et de donner le reste des provisions aux Amérindiens amicaux dans l’espoir d’obtenir une escorte pour Fort Wayne[n 1]. Hull envoie également une copie de ces ordres à Fort Wayne avec des instructions supplémentaires pour fournir à Heard toutes les informations, conseils et aides qui sont en leur pouvoir[17]. Dans les jours qui suivent, le sous-agent indien à Fort Wayne, le capitaine William Wells (en), qui était l’oncle de la femme de Heald, Rebekah, rassemble un groupe d’environ 30 Amérindiens Miamis. Wells, le caporal Walter K. Jordan et les Miamis se rendent à Fort Dearborn pour fournir une escorte[n 2],[19].

William Wells.

Wells arrive à Fort Dearborn le 12 ou 13 août (les sources divergent)[20],[21], et le 14 août, le capitaine Heald tient conseil avec les chefs Potawatomi pour les informer de son intention d’évacuer le fort[12]. Les Amérindiens ont cru que Heald leur disait qu’il allait leur distribuer les armes, les munitions, les provisions et le whisky, et que s’ils envoyaient un groupe de Potawatomis pour les escorter à Fort Wayne, il leur payerait une importante somme d’argent. Cependant, Heald ordonne la destruction de tout le surplus d'armes, de munitions et d’alcool, « craignant que [les Amérindiens] en feraient mauvais usage s'ils étaient mis en leur possession[20]. » Le 14 août, un chef Potawatomi appelé Black Partridge (en), avertit Heald que les jeunes hommes de la tribu ont l’intention d’attaquer, et qu’il ne peut plus les contenir[12],[22].

Le 15 août, à 9 h, la garnison — qui comprenait, selon Heald, 54 soldats réguliers, 12 miliciens[n 3], 9 femmes et 18 enfants — évacue Fort Dearborn avec l’intention de se rendre à Fort Wayne[20]. Le capitaine Wells conduit le groupe avec quelques Miamis qui constituent l'escorte, tandis que les autres Miamis sont présents à l’arrière[24]. À environ 2,5 km au sud du Fort Dearborn, une bande de guerriers Potawatomis prend la garnison en embuscade. Heard rapporte que, après avoir découvert que les Amérindiens s'apprêtaient à les embusquer de derrière une dune, la compagnie a avancé jusqu'en haut de la dune, a tiré une salve avant de charger les Amérindiens. Cette manœuvre a séparé la cavalerie du reste du convoi, permettant à l'écrasante force amérindienne de charger dans l’espace, divisant et encerclant les deux groupes. Au cours de la bataille qui s'ensuit, certains des Amérindiens attaquent les chariots qui abritent les femmes et les enfants ainsi que les provisions. Les chariots sont défendus par les miliciens, ainsi que par Van Voorhies, aspirant et médecin du fort. Les officiers et les miliciens sont tués, ainsi que deux des femmes et la plupart des enfants[25]. Wells se désengage de la bataille principale et tente de venir en aide aux personnes présentes dans les chariots[26]. Mais ce faisant, il se fait renverser ; selon certains témoins, il a combattu de nombreux Amérindiens avant d’être tué, et un groupe d'Amérindiens a immédiatement prélevé son cœur et l’a mangé pour absorber son courage[27]. La bataille a duré environ 15 minutes, après quoi Heald et les soldats survivants se sont retirés en un lieu surélevé sur la prairie. Ils se sont ensuite rendus aux Amérindiens qui les ont emmenés comme prisonniers à leur campement près du fort Dearborn[20]. Dans son rapport, Heald a détaillé que les pertes américaines s'élèvent à 26 soldats réguliers, les 12 miliciens, deux des femmes et douze enfants tués, et les 28 autres soldats réguliers, sept femmes et six enfants faits prisonniers[20].

Les récits des survivants diffèrent sur le rôle qu'ont tenu les guerriers Miami. Certains ont affirmé qu’ils se sont battus pour les Américains, tandis que d’autres ont dit qu’ils n'ont pas du tout combattu. Quoi qu'il en soit, William Henry Harrison a déclaré que les Miamis s'étaient battus contre les Américains et a utilisé le massacre de Fort Dearborn comme prétexte pour attaquer les villages Miami. Le chef Miami Pacanne, et son neveu, Jean-Baptiste de Richardville, ont par conséquent mis fin à leur neutralité dans la guerre et se sont alliés avec les Britanniques[28].

Récits de la bataille

Les souvenirs d’un certain nombre de survivants de la bataille ont été publiés. L’histoire de Heald a été enregistré le 22 septembre 1812 par Charles Askin dans son journal[29]. Heald a également écrit des brefs comptes rendus d’événements dans son journal[10] et dans un rapport officiel de la bataille[20]. Walter Jordan a enregistré sa version des faits dans une lettre à sa femme datée du 21 octobre 1812[30]. Helm a écrit un récit détaillé des faits ; mais, à cause de sa peur d’être sanctionné en raison de sa critique de Heald, il a retardé la publication jusqu’en 1814[31]. Les souvenirs de la bataille de John Kinzie ont été enregistrés par Henry Schoolcraft en août 1820[32].

Ces comptes de détails du conflit sont discordants, en particulier dans leur attribution des responsabilités pour la bataille. Wau-Bun: The Early Day in the Northwest de Juliette Magill Kenzie, qui a été publié pour la première fois en 1856, fournit la compte traditionnelle de la conflit. Cependant, il est basé sur des histoires de famille et est considéré comme historiquement inexact. Néanmoins, son acceptation populaire était étonnamment forte[33].

La bataille de Fort Dearborn a également été dénommée « massacre de Fort Dearborn ». La bataille a historiquement été décrite comme un massacre en raison du nombre d’Américains tués, mais est également considérée comme un acte d'auto-défense de la part des Amérindiens défendant leurs terres[34].

Conséquences

Après la bataille, les Amérindiens ont emmené leurs prisonniers dans leur campement près de Fort Dearborn et le fort a été brûlé[20]. La région est restée vide de citoyens américains jusqu’à la fin de la guerre[35]. Certains des prisonniers sont morts en captivité, tandis que d’autres ont ensuite été libérés contre rançon. Le fort a quant à lui été restauré et reconstruit en 1816.

Vu dans la perspective de la guerre anglo-américaine de 1812, et à une plus grande échelle du conflit entre la Grande-Bretagne et la France qui l’a précipitée, il s'agit d'une bataille très petite et brève, mais elle a finalement eu des conséquences plus importantes dans le territoire. On peut dire que, pour les Amérindiens, ce fut un exemple de « bataille gagnée mais guerre perdue » : les États-Unis ont plus tard mené une politique de déplacement des tribus de la région, résultant du traité de Chicago, qui a été marquée à son aboutissement en 1835 par la dernière grande danse de guerre amérindienne dans la ville alors naissante. Par la suite, les Potowatomis et d'autres tribus ont été déplacés plus à l’ouest[36].

Lieu de la bataille

Carte, reproduite de Andreas 1884, p. 81, montrant Chicago en 1812 avec les emplacement de Fort Dearborn et de la bataille (l’ouest est en haut).

Des témoignages situent l'emplacement de la bataille sur la rive du lac, entre 1,6 et 3,2 km au sud du fort Dearborn[37]. Le rapport officiel de Heald dit que la bataille a eu lieu à 2,4 km au sud du fort[20], la plaçant à l'endroit de ce qui est aujourd'hui l’intersection de Roosevelt Road (anciennement connu sous le nom 12th street) et Michigan Avenue[37]. Juliette Kinzie, peu avant sa mort en 1870, a déclaré que la bataille avait commencé près d’un grand peuplier, qui à l’époque se tenait toujours sur la 18th Street, entre Prairie Avenue et le lac[38]. On pense que l’arbre était le dernier d’un bosquet d’arbres qui avaient été plantés à l'époque de la bataille.

Dessin de 1884 de l’arbre censé avoir marqué le lieu où débuta la bataille.

L’arbre a été soufflé par une tempête le 16 mai 1894, et une partie de son tronc a été conservé au musée d'histoire de Chicago[37]. L’historien Harry A. Musham souligne que les témoignages relatifs à cet arbre sont tous de seconde main et proviennent de personnes qui se sont installés à Chicago plus de 20 ans après la bataille. De plus, en se basant sur le diamètre de la section préservée de tronc (environ 90 cm), il a estimé l’âge de l’arbre au moment où il a été soufflé à moins de 80 ans, et affirme donc qu’il n’aurait pas pu pousser à l’époque de la bataille[37]. Néanmoins, le site à 18th Street et Prairie Avenue est devenu le lieu traditionnellement associé à la bataille[37], et au 197e anniversaire de la bataille en 2009, le Chicago Park District, la Prairie District Neighborhood Alliance (en) et d’autres partenaires de la communauté ont inauguré le « Battle of Fort Dearborn Park » près du site à 18th Street et Calumet Avenue[39].

Monuments

Détail du monument commémorant le massacre de Fort Dearborn par Carl Rohl-Smith (en).

En 1893, George Pullman a fait ériger près de sa maison une sculpture qu’il avait commandée à Carl Rohl-Smith (en). Elle représente le sauvetage de Margaret Helm, belle-fille de John Kinzie résidant à Chicago[40] et femme du lieutenant Linai Thomas Helm[41], par le chef Potawatomi Black Partridge, qui l'a conduite ainsi que quelques autres au lac Michigan et l'a aidé à fuir en bateau[42]. Le monument a été déplacé vers le hall du musée d'histoire de Chicago (Chicago History Museum) en 1931. Dans les années 1970 cependant, des Amérindiens ont protesté contre l’exposition du monument et il a été retiré. Dans les années 1990, la statue a été réinstallée près de 18th Street et Prairie Avenue, près de son site d’origine, au moment de la reprise de l’arrondissement historique de Prairie Avenue[39]. Il a ensuite été retiré pour des raisons de conservation par le Bureau d’art public du Département des affaires culturelles de Chicago[43]. Il y a des efforts de réinstaller le monument, mais il y a aussi de résistance de la part de l'American Indian Center[42].

Le monument de massacre de Fort Dearborn, à côté de la Maison Pullman.

La bataille est également commémorée par une sculpture de Henry Hering appelé Défense qui se trouve au sud-ouest du pont de Michigan Avenue (qui recouvre partiellement le site de Fort Dearborn). Il y a aussi des monuments à Chicago aux personnes qui ont combattu dans la bataille. William Wells est commémoré par la nomination de Wells Street[44], une rue nord-sud et une partie de l’original 1830 58-block plat de Chicago, tandis que Nathan Heald est commémoré par le Heald Square Monument. Ronan Park honore George Ronan, qui était le premier diplômé de West Point à mourir au combat[45].

Notes et références

Notes

  1. Un fac-similé de la lettre envoyée par Hull à Heald apparaît dans Quaife 1913, p. 217.
  2. Wells a été élevé par les Miamis, et s'est marié à Wanagapeth (en), fille du chef Miami Little Turtle[18].
  3. Trois des 15 miliciens ont déserté peu après que la milice ne soit formée[23].

Références

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  2. (en) Charles J. Kappler, « TREATY WITH THE WYANDOT, ETC., 1795 », U.S. Government treaties with Native Americans, (consulté le )
  3. (en) Ann Durkin Keating, « Fort Dearborn », The Electronic Encyclopedia of Chicago (consulté le )
  4. Ordinance for the Government of the Territory of the United States North-West of the River Ohio
  5. (en) Timothy D. Willig, Restoring the chain of friendship : British policy and the Indians of the Great Lakes, 1783-1815, Lincoln & Londres, University of Nebraska Press, , 374 p. (ISBN 978-0-8032-4817-5, OCLC 226968886, présentation en ligne), p. 207
  6. (en) J. Mackay Hitsman, The Incredible War of 1812, Toronto, University of Toronto Press, , p. 27
  7. Heidler et Heidler 2004, p. 253, 392.
  8. Quaife 1913, p. 171–175.
  9. Quaife 1913, p. 176.
  10. Journal de Nathan Heald, reproduit dans Quaife 1913, p. 402–405
  11. Geoffrey Johnson, « The True Story of the Deadly Encounter at Fort Dearborn », Chicago Magazine, vol. 58, no 12, , p. 86–89 (lire en ligne, consulté le )
  12. Simon Pokagon, « The massacre of Fort Dearborn at Chicago », Harper's Magazine, vol. 98, no 586, , p. 649–656 (lire en ligne, consulté le )
  13. Quaife 1913, p. 212–213
  14. « Senate Journal—Wednesday, June 17, 1812 », Journal of the Senate of the United States of America, 1789-1873, Library of Congress (consulté le )
  15. Heidler et Heidler 2004, p. 347.
  16. Quaife 1913, p. 215–216.
  17. Lettre de Matthew Irwin au général John Mason, 12 octobre 1812. Publiée dans Quaife 1915, p. 566–570.
  18. Paul A. Hutton, « William Wells: Frontier Scout and Indian Agent », Indiana Magazine of History, vol. 74, no 3, , p. 183–222 (JSTOR 27790311)
  19. (en) Wallace A. Brice, History of Fort Wayne, Fort Wayne, IN, D. W. Jones & Son, (lire en ligne), p. 206–207
  20. Rapport officiel de l'évacuation de Fort Dearborn du capitaine Heald, daté du 23 octobre 1812. Reproduit dans (en) John Brannan, Official letters of the military and naval officers of the United States, during the war with Great Britain in the years 1812, 13, 14, & 15, Way & Gideon, , 84–85 p. (lire en ligne)
  21. Helm et Gordon 1912, p. 16.
  22. Quaife 1913, p. 220–221.
  23. Quaife 1913, p. 213.
  24. Helm et Gordon 1912, p. 53.
  25. Quaife 1913, p. 227.
  26. Quaife 1913, p. 228.
  27. Quaife 1913, p. 411.
  28. Birzer, Bradley J., « Miamis », Encyclopedia of Chicago, Chicago Historical Society (consulté le )
  29. Extrait d'un journal conservé par Charles Askin, 22 septembre 1812. Publié dans Quaife 1915, p. 563–565
  30. (en) John D. Barnhart, « A new letter about the massacre at Fort Dearborn », Indiana Magazine of History, vol. 41, no 2, , p. 187–199 (JSTOR 27787494)
  31. Helm et Gordon 1912.
  32. (en) Mentor L. Williams, « John Kinzie's Narrative of the Fort Dearborn Massacre », Journal of the Illinois State Historical Society, vol. 46, no 4, , p. 343–362 (JSTOR 40189329)
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  34. (en) Ron Grossman, « Site of Chicago's Ft. Dearborn Massacre to be called 'Battle of Ft. Dearborn Park' », Chicago Tribune, (consulté le )
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  36. (en) Grossman, Ron, « 15 Historic Minutes », Chicago Tribune, , p. 22
  37. (en) H. A. Musham, « Where Did the Battle of Chicago Take Place? », Journal of the Illinois State Historical Society, vol. 36, no 1, , p. 21–40 (JSTOR 40188830)
  38. Andreas 1884, p. 31.
  39. (en) Ron Grossman, « Site of Chicago's Ft. Dearborn Massacre to be called 'Battle of Ft. Dearborn Park' », Chicago Tribune, Chicago, (lire en ligne, consulté le )
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  42. Isaacs, Deanna, « Blood on the Ground/Investing in the Future: Neighbors who want the Fort Dearborn massacre monument returned to its site are likely to face a battle. », Chicago Reader, (consulté le )
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  44. (en) Don Hayner et Tom McNamee, Streetwise Chicago : a history of Chicago Street Names, Loyola University Press, (ISBN 0-8294-0597-6), p. 132
  45. « Ronan Park », Chicago Park District (consulté le )

Annexes

Bibliographie

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  • J. Seymour Currey, The Story of Old Fort Dearborn, Chicago, A. C. McClurg & Co., (lire en ligne).
  • Linai Taliaferro Helm et Nelly Kinzie Gordon (édition), The Fort Dearborn Massacre, Rand, McNally & Company, (lire en ligne).
  • (en) David S. Heidler et Jeanne T. Heidler, Encyclopedia of the War of 1812, Annapolis, Naval Institute Press, , 636 p. (ISBN 978-1-59114-362-8, OCLC 54758752, lire en ligne).
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  • Juliette Kinzie, Wau-Bun, the "Early Day" in the North-West, Derby and Jackson, (lire en ligne).
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  • Milo M. Quaife, « The Fort Dearborn Masscre », The Mississippi Valley Historical Review, vol. 1, no 4, , p. 566–570 (JSTOR 1886956).
  • Milo Milton Quaife, Checagou From Indian Wigwam To Modern City 1673-1835, The University of Chicago Press, (lire en ligne).

Voir aussi

  • Portail de l’histoire militaire
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