Baie d'Anabar

La baie d’Anabar (en russe : Анабарский залив, Anabarski zaliv) est un golfe de la mer de Laptev, aux confins de l’océan Arctique. Il s’étend depuis le cap situé à l’est de l’estuaire de l’Anabar jusqu'à la péninsule de Nordvik. La baie de Nordvik (en) proprement dite est située encore plus à l'ouest, au-delà du cap Paksa qui forme l'extrémité de la péninsule.

Emplacement de la baie d’Anabar (Sibérie orientale).

Géographie

La baie d’Anabar est tournée au nord ; sa largeur est d'environ 76 km. Elle englobe l'estuaire de l'Anabar, qui est long de 40 km et large de 10 km en moyenne. Trois fleuves débouchent dans cette immense baie : l’Anabar au centre, l'Ouele à l'est, et la Souolama à l'ouest, ces deux derniers pouvant être considérés comme des affluents de l'Anabar puisque se jetant dans l'estuaire.

Une espèce de poissons de la famille des Salmonidés, la riapouchka de Sibérie (cisco sardinelle ou Coregonus sardinella)[1], se rassemble en grand nombre dans l'estuaire de l'Anabar.

Le climat glacial s'y fait particulièrement rigoureux, avec des hivers longs qui laissent la baie couverte de glace une grande partie de l'année.

La baie d’Anabar et ses environs sont rattachés à la République de Sakha, division administrative de la Russie.

Histoire

Rivage de la baie d'Anabar.

Le baron Eduard Von Toll explora la baie d’Anabar en 1893 qui était encore à l'époque une région presque inconnue de l'Arctique sibérien. Il fut le premier à cartographier le plateau de l'Anabar séparant le lit de l'Anabar de celui de la Popigaï.

Il y avait, sous le régime soviétique, deux camps de pionniers dans la région : Khorgo, à l'embouchure du fleuve, et Tostouïa, plus à l'intérieur des terres, à la naissance de l'estuaire.

Notes et références

  1. Qui ne doit pas être confondue avec la riapouchka proprement dite ou corégone blanc (Coregonus albula).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Anabar Bay » (voir la liste des auteurs).

Annexes

Bibliographie

  • (en) V. Houša, P. Pruner et al., « Boreal-tethyan correlation of the Jurassic-Cretaceous boundary interval by magneto- and biostratigraphy », Stratigraphy and Geological Correlation, MAIK Nauka, vol. 15, no 3, , p. 297-309 (ISSN 0869-5938, DOI 10.1134/S0869593807030057, lire en ligne [PDF])
  • Portail de la Russie
  • Portail de la Sibérie
  • Portail de l’Arctique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.