BMW Série 5

La BMW série 5 est une gamme de voitures berlines et breaks conçus par le constructeur allemand BMW. Cette série prend la succession en 1972 des 1500, 1800 et 2000 (E115).

  • la E12 de 1972 à 1981,
  • la E28 de 1981 à 1988,
  • la E34 de 1988 à 1996,
  • la E39 de 1996 à 2003,
  • la E60 de 2004 à 2010,
  • la GT de 2009 à 2017,
  • la F10 de 2010 à 2016,
  • la G30 à partir de 2016.

Pour les articles homonymes, voir E12, E28, E34, E39 et E60.

Pour les articles homonymes, voir F10 et G30.

Toutes les générations à partir de la deuxième ont donné lieu à la production d'une version plus performante par la division Motorsport, la BMW M5.

Série 5 E12

BMW Série 5 (^E12)

Marque BMW
Années de production 1972 - 1981
Classe Routière
Moteur et transmission
Position du moteur Longitudinale avant
Poids et performances
Poids à vide 1 240 à 1 530 kg
Dimensions
Longueur 4 620 mm
Largeur 1 690 mm
Hauteur 1 425 mm
Empattement 2 636 mm
Chronologie des modèles

Les années 1970 s'annoncent prolifiques pour BMW qui inaugure en 1972 à Munich son siège social actuel en parallèle des Jeux Olympiques appelé le « quatre cylindres ». Le chiffre d'affaires dépasse pour la première fois les deux milliards de marks.

On peut dire que la E12 est la première Série 5, en remplacement de la BMW 1500. La BMW 1500 est une familiale produite par BMW de 1962 à 1966. La voiture cinq places a été produite exclusivement en quatre portes. En 1972, (après quatre années de développement) la 520 est présentée (type E12). Son domaine de prédilection: le sport avec du confort et un luxe discret. Les Allemands l'appellent la « cinq » ce qui entraînera la hiérarchisation de la gamme par la suite.

En 1979, BMW Motorsport présente la version sportive M535i.

Ce fut également au volant d'une cinq que le célèbre gangster et braqueur Jacques Mesrine décéda par balles policières. Le modèle utilisé par ce dernier était une 528i marron métallisé ; pour la petite histoire cette auto sera ensuite mise sous scellé par la justice dans une casse de la région parisienne avant d'y être détruite en 2007.

Au cinéma

À la télévision

  • En 1974, dans la série télévisée allemande Derrick, Stephan Derrick et Harry Klein roulent en BMW 525 E12.
  • Dans la série TV Duel au soleil, le lieutenant Toussaint Marchioni conduit une 528i marron métal (clin d'œil à la voiture de Mesrine ?).

Série 5 E28

BMW Série 5 (E28)

Marque BMW
Années de production 1981 - 1988
Classe Routière
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence ou Diesel, 4 ou 6 cylindres en ligne
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 101 à 286 ch
Couple maximal 140 à 340 Nm
Transmission Propulsion
Poids et performances
Poids à vide 1 140 à 1 410 kg
Accélération 0 à 100 km/h en 6.4 secondes s
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline
Dimensions
Longueur 4 620 mm
Largeur 1 700 mm
Hauteur 1 410 mm
Empattement 2 628 mm
Chronologie des modèles

En juin 1981, la nouvelle série 5 (E28) dessinée par Claus Luthe et Ercole Spada est présentée. Sur le circuit de Kyalami en Afrique du Sud, le 15 octobre 1983, le pilote brésilien Nelson Piquet remporte le titre de champion du monde de Formule 1 au volant de sa Brabham-BMW. Il gagne pour 2 points devant le Français Alain Prost sur Renault. C'est le premier titre pour un moteur turbocompressé en Formule 1. Le turbocompresseur est à la mode. Il équipe les Formule 1, le haut de gamme BMW avec la 745 i et la nouvelle 524 td. Le moteur turbo diesel est fabriqué dans l'usine de Steyr en Autriche, il développe 115 ch à 4 800 tr/min. L'usine de Dingolfing fabrique la millionième série 5. Ce modèle est aujourd'hui souvent utilisé sur piste notamment pour le Drift, de par sa légèreté (La plus légère des séries 5) et ses possibilités moteurs. Elle est également plébiscitée depuis la vague Youngtimer, comme la version E12, dans le cœur de certains passionnés de la marque qui n'hésitent plus à restaurer les rares modèles encore roulants. Le constructeur Alpina et sa version suralimentée B7 turbo proposa jusqu'à 330 ch sur cette base.[réf. nécessaire]

BMW Motorsport présente, en 1985, la première M5, qui est équipée du moteur de la M1. Avec ce modèle, BMW concurrence directement les fabricants de Grand Tourisme comme Porsche ou Ferrari.

On peut apercevoir une splendide e28 conduite dans Paris par Tom Cruise en personne lors de cascades effectuées pour les besoins du film Mission impossible 6 : Fallout en 2018[1].

C'est le dernier modèle de série 5 avec le fameux "shark nose" tant utilisé par le passé par la marque bavaroise, l'auto génère actuellement une spéculation impressionnante notamment sur les modèles Alpina turbo, M5 première du nom, M535i et la plupart des 6 cylindres en général... Son ergonomie avec notamment sa console centrale inclinée vers le conducteur, son confort et ses moteurs type M20/30/88 en font en effet une grande routière de premier choix sur le marché de la collection, gage d'une qualité de premier plan.[réf. nécessaire]

Série 5 E34

BMW Série 5 (E34)

Marque BMW
Années de production 1987 - 1996

Phase 1 : 1988 - 1994

Phase 2 : 1994 - 1996

Classe Routière
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence ou diesel, 4 ou 6 cylindres en ligne ou V8
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 115 à 340 ch
Transmission Propulsion ou intégrale
Poids et performances
Poids à vide 1 360 à 1 720 kg
Vitesse maximale 250 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 5,9 (M5) s
Consommation mixte 13,9 L/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline ou break 5 portes
Dimensions
Longueur 4 720 mm
Largeur 1 751 mm
Hauteur 1 421 mm
Empattement 2 760 mm
Chronologie des modèles

Présentée en 1988, la série 5 E34 gagne en taille, confort et aérodynamisme. En entrée de gamme le nouveau 4 cylindres 1,8 litre de 113 ch (famille de moteurs M40) se retrouve sous le capot de la 518i et se révèle assez puissant pour cette grosse berline. Les "petits" 6 cylindres type M20 constituent à l'époque le gros des ventes, avec la 520i (2,0 L 129 ch) et la 525i (2,5 L 171 ch). Les gros blocs 6 cylindres de la famille M30 forment le haut de gamme de la série 5 à l'époque, au sein des 530i (3,0 L 188 ch) et 535i (3,5 L 211 ch). La 524td est au départ la seule version fonctionnant au gazole, avec son 2,4 litres turbo Diesel de 115 ch, elle approche les 200 km/h.

1992 est une année de grands changements. La break "Touring" fait son apparition et se démarque de ses concurrentes par son élégance, rare pour ce type de carrosserie à l'époque. Le remplacement de la 524td par la 525tds va ouvrir une nouvelle ère dans le segment des berlines haut de gamme diesel. Avec ses 143 ch et ses 260 N m (26,5 mkg) de couple à 2 200 tr/min, cette berline dépasse les 205 km/h et franchit les 1 000 m en 31,8 s, une première dans ce segment. La 525td apparait ensuite, avec le même niveau de puissance que l'ancienne 524td. Le "dédoublement" de la version Diesel témoigne sans doute de la part de marché grandissante pour ce carburant à l'époque. Cette même année le bloc M20 (introduit en 1978) des 520i et 525i est remplacé par un tout nouveau bloc 24 soupapes (famille M50) sans changement d’appellation. La puissance monte alors à 150 ch (520i) et 192 ch (525i). Ce gain de puissance annonce l'arrivée de la 525ix qui, avec ses 4 roues motrices, séduira les réticents des véhicules à propulsion.

Un moteur V8 est réintroduit en 1993 - une première chez BMW depuis presque quatre décennies - avec les 530i (3,0 L 218 ch) et 540i (4,0 L 286 ch). Ce moteur remplace alors le "gros " bloc 6 cylindres (type M30) qui a fait son apparition au début des années 1970. La 540i abat alors le 1 000 m en 27,6 s.

En 1994 la série 5 est restylée. La calandre est élargie et l'airbag est désormais de série, comme bon nombre d'équipements.

Deux versions sportives ont notamment été produites : la M5 et l’Alpina B10 Bi-Turbo.

Série 5 E39

BMW Série 5 (E39)

Marque BMW
Années de production 1995 - 2004

Phase 1 : 1995 - 2000

Phase 2 : 2000 - 2004

Classe Routière
Moteur et transmission
Énergie Essence ou Diesel
Moteur(s) 4 ou 6 cylindres en ligne ou V8
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 115 à 400 ch
Transmission Propulsion
Poids et performances
Poids à vide 1 485 à 1 875 kg
Vitesse maximale 198 à 250 km/h
Consommation mixte 5,9 à 33.5 L/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline ou break 5 portes
Dimensions
Longueur 4 780 mm
Largeur 1 800 mm
Hauteur 1 430 mm
Chronologie des modèles

Apparue en décembre 1995, la E39 (quatrième génération de la série 5) a connu un grand succès commercial jusqu'en juillet 2003, date de son remplacement par la génération E60. C'est la série qui a relancé BMW après son achat de Rover. Elle est considérée aujourd'hui comme l'ultime aboutissement d'un perfectionniste, le Dr Wolfgang Reitzle, parti depuis chez Ford.

Présentation

Introduisant de nombreux équipements de sécurité et de confort (boîte automatique séquentielle, airbags rideaux, climatisation automatique bizone, etc.), elle ne pèse pas plus lourd que le modèle précédent (E34), grâce à un usage accru d'alliages légers pour les suspensions, le châssis et la carrosserie. Son style est dans la continuité des générations précédentes, comme son poste de conduite, avec un tableau de bord orienté vers le conducteur et une ergonomie reconnue comme idéale par les journaux spécialisés.

Elle débute avec des moteurs fiabilisés, issus de la génération précédente : les six cylindres en ligne essence de 2.5l (523i) et 2.8l (528i), ainsi que le diesel à injection indirecte (525td & 525tds). De plus, les huit cylindres en V sont reconduits (le 3,5 litres de la 535i, comme le 4,4 litres de la 540i). Ils sont complétés par le formidable 5 litres (400 ch) de la M5.

Les modèles 6 cylindres vont connaître une évolution relativement légère en 2000 (525i et 530i). En revanche, l'offre diesel change radicalement fin 1998, avec l'apparition de l'injection directe (530d 183 ch). La consommation diminue de 15 % et les performances deviennent sans concurrence.

Proposée d'abord uniquement en berline 4 portes, l'offre s'est complétée en 1997 d'une variante break. La E39 a connu un restylage en 2000, avec sa « Phase 2 ». Celle-ci est identifiable par ses nouvelles optiques, faisant usage de la fibre optique, les antibrouillards sont plus petits et ronds. Cette « Phase 2 » correspond à une nouvelle offre moteur. la 520i passe de 150 à 170 ch (2.2l au lieu de 2.0l), la 523i est remplacée par la 525i (même cylindrée de 2,5 litres mais puissance en hausse de 170 ch à 192 ch) et la 530i remplace la 528i (3 litres au lieu de 2,8 litres) et puissance en hausse de 193 à 231 ch. Pour le 3.0d, la puissance augmente de 10 ch (193 au lieu de 183 ch).

Confort

Le niveau de confort et de finition est excellent devançant notamment celui de la génération suivante E60. L'insonorisation est considérée comme remarquable. En revanche, l'habitabilité, quoiqu'en progrès grâce à un empattement allongé de 70 mm, reste en retrait de la concurrence (Peugeot 607, Audi A6, Mercedes Classe E). L'équipement s'avère satisfaisant sur toutes les versions, notamment sur le marché français, où la marque jouit d'une image plus luxueuse que dans son marché d'origine[Interprétation personnelle ?]. Par exemple, tous les modèles français disposent d'un ordinateur de bord, et sont climatisés.

Conduite

Les moteurs 6 cylindres sont puissants et sobres. Le V8, peu vendu sur le territoire français, consomme davantage, mais se distingue par ses performances de haut niveau (notamment la version M5). Le modèle 535i verra ses ventes diminuer grandement après l'arrivée du nouveau 6 cylindres essence (530i) lors du lancement de la phase 2 en 2001, ses performances faisant jeu égal, voire le surpassant, avec le V8 de 3,5 L tout en proposant une consommation nettement inférieure à ce dernier. Le moteur 4 cylindres diesel, apparu en 2000 et issu de la série 3, s'avère une paisible et économique version d'accès. Le comportement routier, précis et dynamique, profite de suspensions sophistiquées en alliage d'aluminium, et d'une rigidité châssis exceptionnelle, accrue de 80 % par rapport au modèle précédent. De fait, BMW ne jugera pas utile d'accroître la rigidité sur le modèle suivant E60.

Les modèles à boîte manuelle se distinguent par un levier de vitesse précis et rapide. La pédale d'embrayage est souvent critiquée pour sa longue course. Le modèle à boîte automatique (steptronic ZF ou GM) est loué pour sa douceur et permet des performances intactes alors que la consommation est en hausse modérée. Mais il manque un peu de vivacité dans les rétrogradages. La direction, à assistance hydraulique, est précise et idéalement calibrée. Certains regrettent le manque de rappel autour du point milieu, ainsi que la taille exagérée du volant.

Fiabilité

L'intérieur (plastiques, cuirs, sièges, assemblages), comme la carrosserie (peinture, tôlerie, plastiques, jantes) font preuve d'une longévité exceptionnelle. Toutefois, les propriétaires ont pu recenser principalement sur les modèles phase 1 (1995-2000), des problèmes sur les glaces de feux avant en plexiglas, qui, avec le temps ont tendance à s'opacifier. De même pour les sièges en velours, qui se déchirent fréquemment à l'usage.
  • Les moteurs diesel M51 (TDS) peuvent poser des problèmes liés à la pompe à injection (fuites de gasoil). Des bris de la culasse (en aluminium) sont également répertoriés sur les tout premiers modèles (phase 1).
  • Des problèmes de fiabilité du combiné d'instruments imposent le changement du circuit électrique (sur les afficheurs à cristaux liquide).
  • Faiblesse des fixations de bras de suspension arrière, pour les forts kilométrages.
  • Quelques soucis de centralisation ont été recensés.
  • Des problèmes récurrents d'infiltration d'eau par les portières ont été recensés, attribués à une mauvaise tenue dans le temps de l'isolant de la garniture de porte. Ces problèmes ont fait l'objet d'une note interne corrective, préconisant le remplacement et recollage de l'isolant.
  • Des casses de turbos ont touché le 2.0d et le 3.0d, même si ce dernier est globalement très robuste (de nombreux exemplaires ont aujourd'hui dépassé les 300 000 km avec leur turbo d'origine)
  • Les clapets d'admissions peuvent tomber dans le moteur des 3.0d à boîte automatique uniquement, ce qui entraîne sa casse.
  • Les modèles à boite automatique (de marque GM ou ZF selon les moteurs) peuvent, passé un certain kilométrage, rencontrer de gros problèmes (dysfonctionnement ou pire, casse) en raison de la préconisation BMW de "graissage à vie" qui fait que bon nombre d'exemplaires n'ont jamais connu de vidange de boite. Cette préconisation constructeur est d'autant plus aberrante que les fabricants de boite eux-mêmes (GM comme ZF) préconisent de vidanger entre 80 000 km et 100 000 km.

Dans l'ensemble, et avec un recul aujourd'hui suffisant, la E39 est considérée comme l'une des voitures les plus fiables de son segment et de son époque. Elle n'a pas rencontré de souci majeur et touchant massivement ses différents modèles. Encore aujourd'hui, sa fiabilité remarquable en fait un modèle recherché sur le marché de l'occasion, ce qui induit une côte relativement haute.

[réf. nécessaire]

Caractéristiques techniques

Modèle Début Fin Type Code Moteur CV fiscal Puissance Poids Cons. normalisée Vitesse maxi 1 000 m d/a 0-100 km/h
525td 1995 2000 L6 M51D25TU UL 7 CV 115 ch 1 550 kg 8,4 l/100 200 km/h 34 s
525tds 1995 2000 L6 M51D25 7-10 CV 143 ch 1 555 kg 7,9 l/100 211 km/h 32,7 s
520d 2000 2003 L4 M47D20 7/8 CV 136 ch 1 560 kg 5,9 l/100 205 km/h 32,6 s
525d 2000 2003 L6 M57D25 10/11 CV 163 ch 1 575 kg 6,7 l/100 220 km/h 30,4 s
530d 1998 2003 L6 M57D30 11/13 CV 183/193 ch 1 595 kg 7,2 l/100 235 km/h 29,4 s
520i 1995 2000 L6 M52B20 10 CV 150 ch 1 410 kg 9,1 l/100 213 km/h 31,1 s
520i 2000 2003 L6 M54B22 11 CV 170 ch 1 495 kg 9,0 l/100 225 km/h 30,2 s
523i 1995 2000 L6 M52B25 11/13 CV 170 ch 1 420 kg 9,7 l/100 225 km/h 29,1 s 8,5 s
528i 1995 2000 L6 M52B28 13/13 CV 193 ch 1 440 kg 9,9 l/100 235 km/h 28,2 s 7,5 s
525i 2000 2003 L6 M54B25 13/13 CV 192 ch 1 500 kg 9,5 l/100 236 km/h 29,1 s 8,4 s
530i/ia 2001 2003 L6 M54B30 15/16 CV 231 ch 16151710 kg 9,5/10,7 l/100 244245 km/h 28/28,6 s 7,3/7,7 s
535i 1996 2003 V8 M62B35 17 CV 235 ch 1 615 kg 11,6 l/100 246 km/h 27,7 s 7,1 s
540i/ia 1996 2003 V8 M62B44 21/25 CV 286 ch 16601690 kg 12.1 l/100 275275 km/h 26,1/26,5 s 6,3/6,4 s
M5 1998 2003 V8 S62B50 32 CV 400 ch 1 795 kg 13,9 l/100 293 km/h¹ 24,2 s 5,3 s

¹limité électroniquement

Série 5 E60 / E61

BMW Série 5 (E60/E61)

Marque BMW
Années de production 2003 - 2010

Phase 1 : 2003 - 2007

Phase 2 : 2007 - 2010

Classe Routière
Moteur et transmission
Énergie Essence et diesel
Moteur(s) 4/6 cylindres en ligne, V8, V10
Position du moteur Longitudinale avant
Transmission Propulsion ou intégrale
Émission de CO2 156 à 311[2] g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline ou break 5 portes
Dimensions
Longueur 4 855 / Break 4 855 mm
Largeur 1 846 / Break 1 846 mm
Hauteur 1 469 / Break 1 512 mm
Empattement 2 889 / Break 2 880 mm
Chronologie des modèles

La BMW E60 est la cinquième génération de série 5 et est commercialisée depuis août 2003, elle fut marquée par un style qui a choqué les puristes, issue du coup de crayon du célèbre designer Chris Bangle. Un style taillé à la serpe. Début 2007, cette Série 5 a subi un léger restylage concernant principalement les boucliers avant et arrière ainsi qu'une planche de bord étoffée de nouveaux matériaux à l'aspect plus valorisant. Le restylage a été accompagné par l'introduction d'une innovation majeure, le BMW Efficient Dynamics. Ce terme désigne une série de mesures dites « intelligentes » qui ont pour but de réduire les émissions ainsi que la consommation de carburant, tout en augmentant les performances.

Ce procédé est constitué :

  • de la fonction « Auto Start Stop » qui coupe le moteur quand le conducteur est au point mort et est arrêté depuis plus de trois secondes (uniquement sur les modèles à boîte manuelle),
  • de la fonction « Brake Energy Regeneration » qui récupère l'énergie dégagée lors des freinages pour recharger la batterie,
  • de l'indicateur « Shift Point Display » situé entre le compte-tours et le tachymètre qui indique au conducteur le meilleur rapport de boîte à engager pour économiser de l'énergie en fonction de son style de conduite.
  • de la direction active (option), qui n'utilise de l'énergie que dans les phases effectives de virages contrairement aux directions hydrauliques,
  • des volets d'air pilotés, situé dans la calandre, qui agissent de manière à conserver le meilleur aérodynamisme de la voiture.

Cette Série 5 fut déclinée en deux carrosseries ; avec une berline (E60) et un break (E61). De plus, elle peut être équipée d'une transmission intégrale sur certains modèles de la gamme. Des boîtes manuelle et automatique sont disponibles.

Dès l'apparition des E60/61 tous les 6 cylindres en ligne à essence sont passés à l'injection directe. L'offre sur la gamme essence est très diversifiée, les modèles de bases allant de la 520i (170cv) à la 550i (367cv). La version M5 sera équipée d'un V10 atmosphérique de 5.0L de cylindrée, développant la puissance précise de 507cv. Ce moteur est dérivé directement de la compétition.

Comme sur les E34 et E39, la nouvelle génération de M5 est encore une fois disponible en break (Touring). Des versions en boîtes manuelles furent disponibles pour le marché américain.

Du côté des moteurs diesel, la plupart ne sont pas innovants par rapport à la génération précédente. En effet, la fiabilité de ces derniers sur la version E39 ont permis à BMW de conserver de bonnes bases. Les moteurs M57 des 525d et 530d sont une fois de plus réputés pour leur excellente longévité et leur robustesse. À noter qu'une petite subtilité démarque les modèles 525xd (transmission intégrale) : ceux-çi arborent la dénomination 525, mais sont équipés par le moteur 3.0l des 530d.

D'autre part, la 535d fut la première voiture de série à introduire la suralimentation étagée, ce qui en fait encore aujourd'hui un Diesel de référence en matière de performances, de rendement et d'agrément (3l bi-turbo Diesel, 272 ch à 4 400 tr/min soit 92 ch/l ; 560 N m à 2 000 tr/min soit plus de 180 N m/l). Ce moteur avait auparavant fait ses armes au Paris-Dakar sur un X5 piloté par Luc Alphand.

Enfin en ce qui concerne le chassis, ce dernier est directement repris sur les bases de la génération E39 puisque BMW s'était déjà illustré pour l'exceptionnelle rigidité de la version précédente.

Caractéristiques techniques

Modèle Type Code

Moteur

Puissance Cylindrée Production Remarques
520i L6 M54B22 170 ch 2,2 L 07/2003–07/2005 injection indirecte
520i N43B20OL 2,0 L 09/2007–09/2010
523i N52B25UL 177 ch 2,5 L 07/2005–01/2007 injection indirecte
523i N53B25 190 ch 01/2007–09/2010 injection directe
525i(x) M54B25 192 ch 07/2003–07/2005 injection indirecte
525i(x) N52B25OL 218 ch 07/2005–01/2007 injection indirecte
525i(x) N53B30UL 3,0 L 01/2007–09/2010 injection directe
530i M54B30 231 ch 07/2003–07/2005 injection indirecte
530i(x) N52B30 258 ch 07/2005–01/2007 injection indirecte
530i(x) N53B30OL 272 ch 01/2007–09/2010 injection directe
535i(x) N54B30 306 ch 01/2007–09/2010 bi-turbo à injection directe
540i V8 N62B40 4,0 L 07/2005–09/2010 injection indirecte séquentielle
545i N62B44 333 ch 4,4 L 07/2003–07/2005 injection indirecte séquentielle
550i N62B48 367 ch 4,8 L 07/2005–09/2010 injection indirecte séquentielle
M5 V10 S85B50 507 ch 5,0 L 07/2005–09/2010
520d L4 M47D20TÜ2 163 ch 2,0 L 07/2005–09/2007
520d N47D20 177 ch 09/2007–09/2010
525d L6 M57D25TÜ 2,5 L 06/2004–01/2007
525(x)d M57D30UL 197 ch 3,0 L 01/2007–09/2010
530d M57D30 218 ch 07/2003–07/2005
530d M57D30OL 231 ch 07/2005–01/2007
530(x)d M57D30OLTÜ 235 ch 01/2007–09/2010
535d M57D30TOP 272 ch 09/2004–01/2007 moteur bi-turbo à double étage
535d 286 ch 01/2007–09/2010

[3](x) modèle disponible avec une transmission intégrale (xdrive) / L4 : moteur 4 cylindres en ligne / L6 : moteur 6 cylindres en ligne / V8 : moteur 8 cylindres en V / V10 : moteur 10 cylindres en V.

Série 5 F10 / F11

BMW Série 5 (F10/F11)

Marque BMW
Années de production 2010 - 2016
Phase 1 : 2010 - 2013
Phase 2 : 2013 - 2016
Production 09/2 014: 1 500 000 exemplaire(s)
Classe Routière
Moteur et transmission
Énergie Essence / Diesel / Hybride essence
Moteur(s) Essence :
520i
528i
535i
550i

Diesel :
518d
520d
525d
530d
535d
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 143 à 575 (600 ch:série limitée 30 jahre). ch
Couple maximal 270 à 740 Nm
Transmission Propulsion ou intégrale
Poids et performances
Vitesse maximale Bridée électroniquement à 250 (Pack Performance 305) km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 4,2 à 9,7 s
Consommation mixte 4,5 à 11 L/100 km
Émission de CO2 119 à 232 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline ou break 5 portes
Dimensions
Longueur 4 899 mm
Largeur 1 860 mm
Hauteur 1 464 mm
Empattement 2 970 mm
Volume du coffre 520 dm3
Sécurité
Note Euro NCAP
Chronologie des modèles

Les BMW F10 / F11 sont la sixième génération des BMW Série 5. La BMW Série 5 VI est dotée, pour la version la plus puissante (550i) d'un V8 de 449 ch aussi présent sur le X6, la X5, la série 6 et la série 7. Les versions 535i et 528i ainsi que les 550d, 535d et 530d complètent l'offre en 6-cylindres en ligne essence et diesel. En 4 cylindres, le modèle est proposé en 520i et 525d, 520d et 518d. Elle inaugure aussi la nouvelle boîte automatique 8 rapports développée par ZF, qui est aussi utilisée sur la 760i et 760Li et qui le sera sur la future série 6 et le reste de la gamme. Elle hérite aussi de l'arsenal technologique de la nouvelle série 7. Le concept-car BMW Série 5 Gran Turismo présenté au Salon international de l'automobile de Genève préfigurait les traits des F10 et F11. Elles tirent aussi profit des traits esthétiques du Concept CS notamment pour la calandre et les phares.

Afin d'animer la gamme de sa berline née en mars 2010, BMW lance une série spéciale Edition Techno Design sur les 520d et 530d. À la clé, un avantage client de 6 130 [4].

En 2011, la version 528i passe d'un 6-cylindres en ligne à un 4-cylindres 2,0 litres turbo développant 245 ch et 350 N m de couple.

Finitions

  • Edition Techno Design

Caractéristiques techniques

Essence
modèle type Code Moteur puissance cylindrée Production observations
520i L4 N20B20 184 ch 2,0 L 09/2011–01/2017 Injection directe
523i L6 N52B25 201 ch 2,5 L 01/2010–09/2011 Injection indirecte
N53B30 204 ch 3,0 L Injection directe
528i(x) L4 N20B20 245[5] ch 2,0 L 09/2011–01/2017 Injection directe
528i L6 N52B30 240 ch 3,0 L 01/2010–09/2011 Injection indirecte
N53B30 258 ch Injection directe
530i 272 ch 09/2011–07/2013
535i(x) N55B30 306 ch 01/2010–01/2017 turbo
550i(x) V8 N63B44 407[6] ch 4,4 L 01/2010–07/2013 biturbo
550i(x) N63B44TÜ 449 ch 07/2013–01/2017
M5 S63B44TÜ 560 ch 09/2011–01/2017
M5 competition 575 ch 09/2013–01/2017
M5 « 30 Jahre »[7] 600 ch 05/2014–12/2016
Diesel
modèle type Code Moteur puissance cylindrée Production observations
518d L4 N47D20 143 ch 2.0 L 07/2013–07/2014 turbo à géométrie variable
518d B47D20 150 ch 07/2014–01/2017
520d(x) N47D20 184 ch 03/2010–06/2014
520d(x) B47D20 190 ch 07/2014–01/2017
525d(x) N47D20 218 ch 09/2011–01/2017 biturbo
525d L6 N57D30 204 ch 3,0 L 01/2010–09/2011 TwinPower Turbo
530d 245 ch 01/2010–09/2011
530d(x) 258 ch 03/2011–01/2017
535d 300 ch 09/2010–09/2011 biturbo
535d(x) 313 ch 09/2011–01/2017
M 550d XD N57S 381 ch 02/2012–02/2017 turbo à trois étages

(x) modèle disponible avec une transmission intégrale (xdrive) / L4 : moteur 4 cylindres en ligne / L6 : moteur 6 cylindres en ligne / V8 : moteur 8 cylindres en V / V10 : moteur 10 cylindres en V.

Phase 2

La série 5 a bénéficié d'un restylage en 2013. Les évolutions cosmétiques sont mineures. Les feux avant sont équipés en série de projecteurs bi-xénon. BMW propose également des phares entièrement à LED, selon les finitions.[8]

Un nouveau bloc diesel fait son apparition. Dénommé 518d, il s'agit d'un quatre cylindres diesel de 143 chevaux. Il vise à concurrencer les Mercedes-Benz Classe E et Audi A6 de puissances voisines.

Le bloc diesel 520d peut désormais être équipé de la transmission intégrale xDrive.

En essence, un bloc V8 4.4 de 450 ch (550i) est introduit.

Série 5 G30 / G31

BMW Série 5 (G30/G31)

Marque BMW
Années de production 2016 -
Phase 1 : 2016 - 2020
Phase 2 : 2020 -
Classe Routière Berline de luxe
Moteur et transmission
Énergie Essence / Diesel / Hybride essence
Moteur(s) Essence :
520i
530i
540i
M550i
M5
M5 Competition

Diesel :
520d
530d
540d
M550

Hybride
530e
520e
545e
Position du moteur Longitudinale avant
Puissance maximale 184 à 625 ch
Couple maximal 290 à 760 Nm
Transmission Propulsion ou intégrale
Poids et performances
Poids à vide 1 605 à 1 930 kg
Vitesse maximale 250 à 305 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 3,4 à 7,8 s
Consommation mixte 2,1 à 10,5 L/100 km
Émission de CO2 49 à 241 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline ou break 5 portes
Plate-forme CLAR
Dimensions
Longueur 4 936 mm
Largeur 1 868 mm
Hauteur 1 466 mm
Empattement 2 975 mm
Volume du coffre 530 dm3
Sécurité
Note Euro NCAP
Chronologie des modèles

La septième génération de la Série 5 a été dévoilée le sous la forme d'une berline classique à quatre portes[9]. Plus tard, une version break Touring[10] et une version GT (qui s'appellera cette fois Série 6 GT) devront faire irruption sûrement en 2017. Elle voit son poids diminué jusqu'à 100 kg sur certaines versions et dispose évidemment d'un arsenal technologique pour concurrencer ses concurrentes (Classe E, A6, XF, GS) qui l'ont dépassé technologiquement. Elle est disponible pour l'instant avec deux 4 cylindres (un essence et un diesel) et deux six cylindres (un essence et un diesel). La variante sportive M550i[11] et la super sportive M5 sont également prévues, avec une version électrique ou hybride rechargeable, la 530e i Performance[12].

Notes et références

Annexes

Lien externe

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