Avit de Clermont

Avit de Clermont (en latin Avitus), né vers 525 et mort vers 594-595, était un homme d'église du haut Moyen Âge qui fut évêque de Clermont au VIe siècle. Il est considéré comme saint par l’Église catholique ainsi que l’Église orthodoxe[1] qui le célèbrent le sous le nom de saint Avit.

Pour les articles homonymes, voir Saint Avit.

Avit de Clermont

Avit de Clermont. Gravure dans Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, Auvergne. Tome I. (français)
Naissance Vers 525
Décès Entre 594 et 595 
Vénéré par Église catholique romaine
Églises orthodoxes
Fête 21 août

Biographie

Fontaine Saint-Avit à la Cellette.

Avit est issu de la famille des Avitii[2], importante famille de l'aristocratie auvergnate depuis l'époque romaine et dont sont issus l'empereur Eparchus Avitus mais également des comtes d'Auvergne comme Apollinaire de Clermont ou des hommes de lettres comme Sidoine Apollinaire.

18e évêque de Clermont, Avit est le premier constructeur de la basilique Notre-Dame-du-Port à partir de 580[3].

En 576, il demande aux juifs de quitter la ville ou d'accepter d'être baptisés[4]. Une synagogue est détruite à la suite de sa prédication. Ceux-ci restent finalement en se convertissant en masse au christianisme[5]. Il a été le maître de Grégoire de Tours[6].

Il est célébré en Auvergne où, d'après la tradition, il intervient à la suite d'un séjour à Menat auprès des enfants malades de la Cellette[7]. Ce dernier aurait d'après la légende fait jaillir une source, l'actuelle fontaine Saint-Avit dont l'eau a pu soigner les enfants. Il est en Auvergne le saint patron des enfants. Une confrérie Saint-Avit existe dans cette région.


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • [Gonod 1833] Benoît Gonod, Chronologie des évêques de Clermont et des principaux événemens de l'histoire ecclésiastique de l'Auvergne, Clermont-Ferrand, impr. Thibaud-Landriot, , sur books.google.fr (lire en ligne), page 12.

Notes et références

Références

  1. Holy Trinity Russian Orthodox Church - 21 août (selon le calendrier julien)
  2. Isabelle Réal, « Les évêques dans les cités du Midi de la Gaule : entre tradition antique et Moyen Âge. », Les cités épiscopales du Midi, Albi, , p. 21-43 (EAN 9782915699166, lire en ligne)
  3. Pierre-François Fournier, « Clermont-Ferrand au Ve siècle : Recherches sur la topographie de la ville », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 128, no 2, , p. 273-344 (ISSN 0373-6237, lire en ligne)
  4. Martin Quenehen, « Les Juifs de l’évêque. De l’usage des Juifs dans l’œuvre de Grégoire de Tours », Archives juives - revue d'histoire des juifs de France, Les Belles Lettres, , p. 96-113 (ISBN 9782251694306, ISSN 0003-9837, lire en ligne)
  5. Bruno Dumézil, « Les conversions forcées ont-elles existé ? », L'Histoire, no 325, novembre 2007, p. 70.
  6. Marc Reydellet, « Tours et Poitiers : les relations entre Grégoire de Tours et Fortunat », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, vol. 13, , p. 159-167 (ISSN 1951-6207, lire en ligne)
  7. « Le pèlerinage de Saint Avit », La Montagne, (ISSN 0767-4007)

Notes

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