Aumerval

Aumerval est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Aumerval

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Dany Delerue
2020-2026
Code postal 62550
Code commune 62058
Démographie
Population
municipale
200 hab. (2018 )
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 25″ nord, 2° 24′ 05″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 180 m
Superficie 3,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Aumerval
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Aumerval
Géolocalisation sur la carte : France
Aumerval
Géolocalisation sur la carte : France
Aumerval

    Géographie

    Aumerval se situe à un kilomètre de son voisin Ferfay, 40 km d'Arras, 46 km de Lens, 85 km de Calais et à 95 km de Lille.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Aumerval
    Amettes Ferfay
    Bailleul-lès-Pernes
    Sachin Pernes Floringhem

    Géologie

    On distingue dans la commune (également visible sur la carte géologique, quelques affleurements tertiaires, comme aussi dans la proche région à Burbure, Divion, Bourecq, Fléchin. Ces affleurements du cénozoïques peuvent abriter une flore originale[réf. nécessaire].

    Urbanisme

    Typologie

    Aumerval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (5 %), forêts (4,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Amerval (1278), Aumerval (1422), Omerval (1444)[8].

    Histoire

    La commune est connue pour avoir été le lieu de l'« l’affaire de la petite Vendée du Nord », qui vit, le , les garnisons voisines d’Aire, Béthune et Frévent entourer le bois de Bailleul, pour mater des jeunes conscrits qui, au lieu de se rendre au bureau de recrutement, s'étaient rendus à la ducasse d'Aumerval, où ils avaient bu plus que de raison, coupé des arbres de la liberté et bousculés des notables patriotes, sonné l'alarme, pris des armes !

    La répression aux ordres de Darthé, administrateur du Pas-de-Calais et Joseph Lebon, de la Convention, criant au soulèvement contre-révolutionnaire fut terrible : 19 guillotinés (dont 17 hommes et deux femmes) et 60 personnes emprisonnées[9],[10].

    Politique et administration

    Aumerval dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [12] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13]. À l'initiative des intercommunalités concernées[14], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[15] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [16],[17].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [18].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 1995 André Couvreur    
    1995[19] En cours
    (au 16 novembre 2014)
    Michel Crépin   Réélu pour le mandat 2014-2020[20],[21]

    Remembrement foncier

    Un remembrement est en cours depuis 2004, et devrait permettre notamment de réduire le nombre de propriétaires de terrains, qui s'élève en 2016 à plus de 400, héritage de l'époque des mineurs, qui étaient propriétaires de jardins maraîchers afin de nourrir leurs familles[22].

    Population et société

    Évolution démographique

    La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 200 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    224339198266257240232206215
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    204205205235255222219217241
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    273275281305295279279277234
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    240224212190173191191191191
    2013 2018 - - - - - - -
    200200-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,8 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 28,3 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 15,2 %) ;
    • 48,2 % de femmes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 10,9 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 27,2 %, plus de 60 ans = 20,7 %).
    Pyramide des âges à Aumerval en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    7,1 
    75 à 89 ans
    8,7 
    8,1 
    60 à 74 ans
    12,0 
    22,2 
    45 à 59 ans
    27,2 
    19,2 
    30 à 44 ans
    19,6 
    28,3 
    15 à 29 ans
    10,9 
    15,2 
    0 à 14 ans
    21,7 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    L'école, en 2013.

    Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal de 112 élèves à la rentrée 2016-2017 et rassemblant Bailleul-lès-Pernes, Nédon, Nédonchel, Aumerval et Fontaine-lès-Hermans, dont deux des classes sont implantées dans la commune. La cantine et la garderie sont, elles situées à Bailleul[22]

    Équipements communaux

    La commune s'est dotée en 2014 d'une salle multifonction d'environ 230 m2, destinée à la fois à servir de salle des fêtes et de salle de sports, notamment pour les centres de loisirs de l'intercommunalité[28].

    Économie

    Le village compte en 2016 trois entreprises agricoles, ainsi que les transports Crépin qui, avec leurs 12 salariés, constituent l'entreprise la plus importante du village, une entreprise de menuiseries bois et PVC, un ferronnier-chaudronnier, une d'activités sportives et de loisirs, un élevage de chevaux et un commerçant de détail[22].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Maur.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Maur. Foudroyé le , son clocher est réparé et un nouveau coq, dénommé « Gaëtan », a été posé à son faite. L'ancienne cloche, dénommée « louise », lourde de 250 kg, sonne toutes les heures dès 7h le matin ainsi que l’Angélus. Le plafond de l'église reste, en 2016, à réaliser[22].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Aumerval se blasonnent ainsi :
    D’argent aux deux huchets contournés de gueules, pavillonnés, enguichés et embouchés de sable soutenus d’un fer à cheval montant de sinople clouté de six pièces d’argent[30].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
    9. « Les marcheurs ont plongé dans l'Histoire de « La petite Vendée » : Samedi, la Communauté de communes du Pernois organisait sa 8e randonnée au départ d'Aumerval », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    10. « Le Pignolet », Bouger à pied, Pays du Ternois (consulté le ).
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    13. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    14. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    15. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    16. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    17. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    18. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    19. Aline Chartrel, « Les bilans des maires : à Aumerval, l’école et la salle multi-activités sont les réalisations phares de ce mandat : « Pas si mauvais que ça » puisqu’après une première élection en 1995, il a toujours été reconduit dans ses fonctions, le maire se tâte pour repartir l’année prochaine. À 73 ans néanmoins, Michel Crépin jette un coup d’œil dans le rétroviseur... sachant que le plus grand reste à venir. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    21. « Projets des maires : à Aumerval, après la salle multi-activités, le clocher en tête des priorités : Vendredi soir, Michel Crépin bouclera le premier projet de son mandat en inaugurant la nouvelle salle multi-activités : une belle réalisation en bois, de haute qualité environnementale, qui a demandé un travail administratif titanesque, notamment pour réussir à faire subventionner 46 % des 480 000 euros hors taxes. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    22. Christelle Dourlens, « On a toujours des travaux en prévision », L'Abeille de la Ternoise, nos 8589-1638, , p. 24.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Évolution et structure de la population à Aumerval en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    27. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « La salle multi-activités d’Aumerval, chantier d’envergure, sort (enfin) de terre : D’un coût de 490 000 euros environ, le maire a dû la reporter à plusieurs reprises pour grappiller des subventions. Sans elles, rien n’était possible », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    29. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
    30. Banque du Blason
    • Portail du Nord-Pas-de-Calais
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.