Auguste Villiers
Auguste Félix Villiers, né le à Châteaudun[1] et mort le à Paris 12e[2], est un écrivain, journaliste et auteur dramatique français.
Pour les articles homonymes, voir Villiers.
Ne doit pas être confondu avec Auguste de Villiers de L'Isle-Adam.
Biographie
Fils d'un libraire parisien, on lui doit des romans et des chansons ainsi que des pièces de théâtre qui ont été représentées, entre autres, au Théâtre Déjazet.
Œuvres
- Théâtre
- 1865 : Le Fils du marchand, drame en 5 actes et 7 tableaux, au théâtre de la Gaîté
- 1866 : La Porte Saint-Denis (1672), drame en cinq actes, avec Adolphe Favre, au théâtre Beaumarchais ()
- 1869 : Il faut des époux assortis, vaudeville en 1 acte, avec Henri Auger de Beaulieu, au théâtre Déjazet ()
- 1869 : Les Conteurs d'histoires, pièce en 4 actes, avec Henri Auger de Beaulieu, au théâtre Déjazet ()[3]
- 1874 : Les Garçons de café, vaudeville en 3 actes, avec Henri Auger de Beaulieu, au théâtre Saint-Pierre (septembre)
- 1875 : Crépin 1er, roi des Bons, revue en 4 actes et 8 tableaux, avec Henri Auger de Beaulieu, au théâtre Saint-Pierre ()
- Littérature
- 1854 : Aux Français en Orient, in-8, Créteil, imprimerie Crété
- 1858 : Les Chansons parisiennes, Larchon
- 1882 : Le Conscrit de Corbeil, in-12, Paris, Auguste Ghio éditeur[4]
- 1883 : Le Fils de l'assassin, roman moral et philanthropique, in-18, Paris, Auguste Ghio éditeur[5]
- 1887 : Aventures d'un chien racontées par lui-même, Paris, éditions Fayard
- 1889 : Maman, étude de mœurs populaires, in-18, Paris, librairie Mondaine
- 1892 : Les Drames du cœur, Paris, L. Boulanger éditeur
- 1892 : Les Voyages impossibles. La traversée de l'Afrique en vélocipède, in-4, Paris, L. Boulanger éditeur
- 1895 : L'Histoire d'une chanson, avec Angèle Devancaze, Paris, librairie Charles
- 1897 : Minette, histoire d'une jeune fille sage, in-12, Paris librairie P. Fort
- 1897 : Le Pavé de Paris, avec Angèle Devancaze, Paris, librairie P. Fort
- 1897 : Messieurs les Alphonses, étude de mœurs réaliste, avec Angèle Devancaze, Paris, librairie P. Fort
- 1897 : Les Reines du trottoir, avec Angèle Devancaze, Paris, librairie P. Fort
- Chanson
- 1894 : La Vision de Jeanne d'Arc, paroles d'Auguste Villiers, musique de Luigi Bordèse, Paris, Choudens éditeur
- 1896 : Aimons encore !, paroles d'Auguste Villiers et Angèle Devancaze, musique de François Jacotot[6]
- 1898 : Le Soldat, paroles d'Auguste Villiers, musique d'Émile Spencer.
Notes et références
- Acte de naissance n° 16 (vue 6/193). Archives départementales d'Eure-et-Loir en ligne, état-civil de Châteaudun, registe NMD de 1834.
- Acte de décès n° 5368 (14/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 12ème arrondissement, registre des décès de 1900. L'acte précise qu'il est décédé à l'Hôpital Saint-Antoine.
- Théâtre Déjazet. Le Figaro, 4 juillet 1869, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- Le Conscrit de Corbeil, par Auguste Villiers. lire en ligne sur Gallica.
- Le Fils de l'assassin, par Auguste Villiers. lire en ligne sur Gallica.
- Aimons encore !. lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
- Portail de la littérature française
- Portail du théâtre
- Portail d’Eure-et-Loir
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.