Auguste Mouliéras

Auguste Mouliéras est un missionnaire et anthropologue français, né le à Tlemcen (Algérie) et mort le au Perreux-sur-Marne[1].

Biographie

Fils d'un petit soldat laboureur, Antoine Mouliéras, ancien interprète militaire originaire de Beaumont du Périgord, et de Jeanne Cabanel, Auguste Mouliéras est né à Tlemcen, en 1855. Parlant parfaitement l'arabe, tout comme son épouse Isabelle Jacquet (1862-1948), fille du directeur du port de Stora[2], Auguste Mouliéras a parcouru l'Algérie et le Maroc de 1872 à 1893. Auteur de nombreux ouvrages, son travail de collecte des traditions orales a permis de mieux connaître la vie de ces régions.

Professeur de la Chaire d'Arabe d'Oran, lauréat de l'Académie française, il fut également le président de la Société de géographie et d'archéologie d'Oran[3].

Œuvres

  • Manuel Algérien, Grammaire, Maisonneuve et Leclerc, 1888
  • Les Fourberies de Si Djeh'a, Contes kabyles, Paris : Ernest Leroux éditeur, 1892 (lire sur archive.org)
  • Légendes et contes merveilleux de la Kabylie, 1893
  • Les Béni-Isguen (Mzab), essai sur leur dialecte, Oran : Fouque, 1895
  • Le Maroc inconnu, Paris : J. André, 1899
    • Première partie. Exploration du Rif
    • Deuxième partie. Exploration des Djebala
  • Fez, 1902.

"L'avenir est aux peuples irréligieux mais juste. L'Islam tyrannique est marqué du doigt de la mort". Paroles de Mahomet à ses disciples. Cité par Auguste. Mouliéras en exergue à la première édition de Fez.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Alain Messaoudi, Les arabisants et la France coloniale. 1780-1930 : Savants, conseillers, médiateurs, ENS Éditions, 2015, p. 185. (ISBN 9782847885576)

Liens externes

  • Portail de l’anthropologie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.