Aubertin

Aubertin (en béarnais Aubertin ou Aubertî) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Aubertin.

Aubertin

Mairie d'Aubertin.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Martine Rodriguez
2020-2026
Code postal 64290
Code commune 64072
Démographie
Gentilé Aubertinois
Population
municipale
653 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 29″ nord, 0° 28′ 57″ ouest
Altitude Min. 150 m
Max. 347 m
Superficie 17,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Billère et Coteaux de Jurançon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Aubertin
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Aubertin
Géolocalisation sur la carte : France
Aubertin
Géolocalisation sur la carte : France
Aubertin
Liens
Site web http://www.aubertin.fr/

    Le gentilé est Aubertinois[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Aubertin se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 17 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 15 km de Billère[4], bureau centralisateur du canton de Billère et Coteaux de Jurançon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Lacommande (2,1 km), Saint-Faust (2,6 km), Laroin (4,8 km), Artiguelouve (4,9 km), Lasseube (5,9 km), Arbus (6,9 km), Cuqueron (7,4 km), Lons (7,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Aubertin fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

    Communes limitrophes d’Aubertin[7]
    Monein Arbus Artiguelouve
    Lacommande Saint-Faust
    Monein Lasseube

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier d'Aubertin.

    La commune est drainée par la Baïse de Lasseube, la Juscle, le Jusclet, le Jusclet, le ruisseau de Cambet, le ruisseau de Houchou, le ruisseau de Lahourcade, le ruisseau de Rouède, le ruisseau Haget, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[8],[Carte 1].

    La Baïse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 km, prend sa source dans la commune de Gan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Abidos, après avoir traversé 14 communes[9].

    La Juscle, d'une longueur totale de 22,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Faust et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Bésingrand, après avoir traversé 7 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 186 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monein », sur la commune de Monein, mise en service en 1971[16]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 183,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 15 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[22].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[24], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 6] encore vivace[25],[Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensée sur la commune[26],[Carte 3] : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Aubertin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[28],[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,7 %), forêts (43,6 %), terres arables (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Quartiers d’Aubertin dans le cadastre napoléonien de 1833 :
    Alicq, Arradet, Arrebot, Barbé, Baudorre, Bergerou, Béteille, Burret, Casalère, Castet, Catalaa, Causit, Cazenave, Château, Couy, Dourrou, Escoumes, Estrade, Gras, Haget, Hourcade, Hourquet, Jagou, Labarthe, Labegorre, Lacoste, Lacoude, Lahots, Lalaué, Lamasouère, Lasahites, Lèbe, Lespees, Lous, Mourthé, Pelat, Poeydevant, Rebolle, Reyau, Saliou, Sartou, Soldat, Talabot, Vignau.

    Quartiers d’Aubertin dans le cadastre actuel :
    Arizet, Arrebot, Baherle, Barbé, Barthe (la), Bayle, Benguères, Bergerou, Bois de Haut-Est, Bourgneuf, Catalaa, Caussit, Château (le), Couy, Dophiné, Gouadelabat, Gras, Haget, Hosses (las), Hourcade, Jagou, Juscle (la), Labarthe, Labassette, Labegorre, Labory, Lacoste, Lahitole, Lamasouère, Lanot, Lasahites, Lèbe, Lous, Loustau, Mayaire, Penen, Peyrenère, Plaa (lou), Poeydevant, Poumade, Prudette, Reyau, Rouède, Sedze, Soldat, Vignau.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 146, 346 et 534.

    Toponymie

    Parmi les hypothèses émises sur l’origine du toponyme Aubertin, Michel Grosclaude privilégie celle d’un nom d’homme gascon (diminutif d’Aubert) ou latin (Albertinus) plutôt que germain (Adalbehrt)[34].

    Son nom béarnais est Aubertin[35] ou Aubertî[36].

    Histoire

    Lorsque le toponyme Aubertin apparaît, dans des textes du début du XIIe siècle[37], il est bien difficile de lui associer un territoire précis. Ce que l’on sait, c’est qu’il existait une hêtraie d’Aubertin (Faget d’Aubertii), au milieu de laquelle Gaston IV de Béarn, dit le Croisé, entreprend la construction d’un hôpital dans les années 1115-1118[38]. Cette fondation est contestée par le seigneur de Bedosse et ses descendants qui revendiquent la propriété du sol. La charte Albertine signée en 1128 résout le litige et permet le développement de l’hôpital, auquel viennent s’ajouter peu après une église, un cloître et un cimetière. Les terres cultivables s’étendent de la rive gauche de la Bayse jusqu’au sommet du coteau vers l’ouest, sur le territoire de l’actuel village de Lacommande[39]. Au début du XIIIe siècle, ce lieu devient commanderie d’Aubertin, antenne principale du prieuré de Sainte-Christine-du-Somport sur le versant nord des Pyrénées[40]. Par contre, l’origine de la famille de Bedosse et l’extension de son domaine restent inconnus. Pendant des siècles, c’est Monein qui ne cessera de revendiquer la propriété de cette enclave de la commanderie d’Aubertin[41].

    Des textes du milieu du XIIe siècle font aussi état d’une seigneurie d’Artiguelouve qui s’étend, entre gave de Pau et Bayse, sur les actuelles communes d’Artiguelouve et d’Aubertin. Ainsi, en l’an 1160, Guillaume d’Artiguelouve et un dénommé Loup Bergunh donnent et vendent au prieuré de Sainte-Christine-du-Somport et à l’hôpital d’Aubertin des terres et des bois situés sur la rive droite de la Bayse pour le pacage de leurs troupeaux[42].

    Si le territoire de l’actuel village d’Aubertin est resté longtemps dans l’orbite de la seigneurie d’Artiguelouve[43], la plupart des habitants semblent avoir fréquenté depuis les origines l’église de la commanderie. Le dénombrement de Gaston Febus, en 1385, fait état d’une paroisse d’Aubertii distincte de celle d’Artiguelobe[44]. Elle comporte un total de 46 feux, parmi lesquels trois sont explicitement de l’hôpital d’Aubertin.

    En 1402, le seigneur d’Artiguelouve fait cause commune avec la commanderie d’Aubertin dans un procès les opposant à la communauté de Monein[45], mais, en 1538, le commandeur d’Aubertin Jean de Borau signale qu’Arnaud Guilhem d’Artiguelouve a usurpé des droits sur la commanderie[46]. Les relations entre les deux communautés sont donc étroites mais fluctuantes.

    Lorsque Arnaud Guilhem d’Artiguelouve se marie avec Anne d’Albret, le 9 février 1534[47], il est dit seigneur d’Artiguelouve, d’Aubertin et de Montardon et paraît être au faîte de sa gloire. Cependant, la situation va progressivement se dégrader au fil des générations suivantes[48]. Vers 1555, son fils Arnaud vend la moitié de la dîme d'Artiguelouve et la dîme d'Aubertin à Peyrot de Pédelaborde de Lagor[49]. Bientôt, il n’est plus désigné que comme seigneur d’Artiguelouve et d’Aubertin, ce qui implique la vente définitive de la seigneurie de Montardon[50]. D’autre part, les habitants d’Aubertin disposent d’une certaine autonomie dans la gestion de leurs affaires puisqu’ils sont représentés, dès 1570, par un syndic et cinq jurats lors d’un épisode de la Réforme protestante[51].Vers 1583, Arnaud d’Artiguelouve leur affiève des bois d’Aubertin et les prend comme caution solidaire pour un emprunt[52]. Bernard, qui succède à Arnaud, reste seigneur d’Artiguelouve et d’Aubertin, mais les dettes s’accumulent. C’est son fils Jean qui est contraint de vendre le château et les terres d’Aubertin à François de Navailles le 30 juin 1640[53]. Pour finir, Jean vend la seigneurie d’Artiguelouve elle-même à Pierre de Fouron, le 11 avril 1642[54].

    Le 30 juin 1640 est donc une date cruciale dans l’histoire d’Aubertin. Elle affirme l’identité du village et marque l’apparition d’un nouveau centre de pouvoir entre une seigneurie d’Artiguelouve qui se délite et une commanderie qui vient de passer, après la Réforme, sous le contrôle des Barnabites de Lescar. Cinq générations de Navailles-Mirepeix vont se succéder à Aubertin. Le dernier en date, Louis-François, dénombre son domaine d’Aubertin à l’intention du Parlement de Navarre, le 8 juillet 1776[55]. Ce document donne une image assez précise de la seigneurie d’Aubertin avant la Révolution française[56].

    Quelques années auparavant, en 1773, il avait initié un projet de construction d’une église près de son château, avec l’appui de l’évêque d’Oloron. Cependant, ce projet n’aboutit pas car Louis-François de Navailles émigre en Espagne à la Révolution. Les Aubertinois continuent de devoir fréquenter, et financer en grande partie, l’église Saint-Blaise de Lacommande, le cimetière adjacent et le presbytère, alors que deux communes distinctes ont été créées en 1790. Elles vont néanmoins continuer à ne former qu’une seule paroisse jusqu'en 1867, date de l’inauguration d’une église à Aubertin et nouveau tournant historique : un centre de village va enfin pouvoir se développer autour de son clocher, auquel vont venir s’ajouter un cimetière, un presbytère, une mairie et une école[57].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Aubertin a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient désormais à celui de Pau[58].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Aubertin
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1805 Bascourret    
    1805 1807 Pouey-Davant    
    1807 1811 Jean Labory    
    1811 1815 Bascourret dit Espaa    
    1815 1816 Jean-Louis Poey-Davant    
    1816 1831 Bayle    
    1831 1842 Jean Reyau    
    1842 1848 Jean Casalet    
    1848 1853 Jean Hourcade dit Loume    
    1853 1857 Augustin Casalet    
    1857 1865 Jean-Marie Labory dit Alicq    
    1865 1871 Jean Vignau    
    1871 1876 Jean Larrague    
    1876 1892 Barthélémy Hourcade    
    1892 1896 Jean Sarragnacq    
    1896 1924 Joseph Loustalot    
    1924 1925 Jérome Louné    
    1925 1944 Pierre Labayrade    
    1944 1945 Lucien Darribau    
    1945 1965 François Cassieula    
    1965 1976 René Camy    
    1976 2001 Lucien Hondet    
    2001 2014 Philippe Boillot    
    2014 En cours Martine Rodriguez    

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[59] :

    • la communauté d'agglomération de Pau Béarn Pyrénées ;
    • le SIVOM du canton de Lasseube ;
    • le SIVU pour l'aménagement et la gestion des cours d'eau du bassin des Baïses ;
    • le syndicat d'aménagement du bassin versant de la Juscle et de ses affluents ;
    • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et Baïse.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

    En 2018, la commune comptait 653 habitants[Note 10], en diminution de 0,15 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1501 1031 1689701 0651 1021 0981 0811 089
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 002901912912928851854826850
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    825822796644626573554533473
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    456398455571607632629649652
    2018 - - - - - - - -
    653--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Aubertin fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Très ancien pont sur la Bayse au lieu-dit Goua-de-Labat
    Pont du Goua de Labat.
    • Château de Navailles
    Château de Navailles.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Augustin a été inaugurée en août 1867[64]. Un porche a été ajouté devant le clocher au XXe siècle.
    Une chapelle avait été construite juste avant la Révolution sur un autre emplacement, tout près du château de Navailles, mais elle fut détruite avant d'être utilisée.

    Équipements

    • Ecole primaire construite en 1880 avec cantine et fronton place libre.

    • Maison pour Tous avec boulodrome, tennis et terrain de handball.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Reyau, maire d’Aubertin de 1831 à 1842, fut garde du corps de Louis XVIII.
    • Albert Peyroutet, né à Aubertin en 1931 et mort en 2009, est un écrivain béarnais de langue d'oc, également agrégé d'anglais et professeur d'occitan.
    • René Camy, instituteur, maire et conseiller général du canton de Lasseube (1965-1976), chevalier de la Légion d’honneur et titulaire des palmes académiques.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
    6. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Aubertin » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Aubertin », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Aubertin », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune d'Aubertin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Aubertin et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Aubertin et Billère », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Aubertin », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. « Fiche communale d'Aubertin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « la Baïse de Lasseube ».
    10. Sandre, « la Juscle ».
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Monein - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Aubertin et Monein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Monein - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Aubertin et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    23. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    24. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aubertin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aubertin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    30. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Pau », sur insee.fr (consulté le ).
    32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    34. Michel Grosclaude, Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Escòla Gaston Febus, 1991
    35. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
    36. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
    37. Jukka Kiviharju, Colecciόn diplomática del Hospital de Santa Cristina de Somport. I : Años 1078-1304, Academia Scientiarum Fennica, Helsinki, 2004
    38. Pierre Tucoo-Chala, Quand l’Islam était aux portes des Pyrénées, Biarritz, J & D, 1994
    39. Pierre de Marca, Histoire de Béarn, Pau, Princi Negue, 2000, Tome I, livre cinquième, pp. 111-113
    40. Antonio Duràn Gudiol, El hospital de Somport entre Aragón y Bearn (siglos XII y XIII), colecciόn básica aragonesa, Saragosse, Guara, 1986
    41. Jean-Claude Lassègues, Lacommande, de l’hôpital à la commanderie et au village, Centre de Généalogie des Pyrénées-Atlantiques, éd. Marrimpouey, 2012
    42. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 87
    43. Le château d’Aubertin a cependant parfois changé de mains. Ainsi, à la fin du XIIIe siècle, il fait l’objet d’un échange entre la famille gersoise de Faudoas et le commandeur d’Aubertin, avant de revenir dans le giron de la seigneurie d’Artiguelouve
    44. Paul Raymond, Dénombrement général des maisons de la vicomté de Béarn en 1385 par ordre de Gaston Febus, Pau, Manucius, 2000
    45. E353, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    46. Archives communales de Monein, FF6, n°3. Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    47. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, 1911 (SER2, T39), p. 256
    48. 62J, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    49. E1336 et E1481, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    50. http://www.so-genealogie.fr/document/902.html
    51. Archives Historiques de la Gironde, 1896, T31, p. 145
    52. E1497, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    53. B678, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    54. A. Dufau de Maluquer, Armorial de Béarn, Tome III, p. 306, Edition des Régionalismes, 2011
    55. B5761, Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques
    56. Jean-Claude Lassègues, La seigneurie d’Aubertin avant la Révolution, Généalogie des Pyrénées-Atlantiques, 2011, n° 103, p. 11
    57. Jean-Claude Lassègues, L’histoire commune d’Aubertin et de Lacommande, Généalogie des Pyrénées-Atlantiques, 2010, n° 102, p. 3
    58. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de Pau, de Bayonne et d'Oloron-Sainte-Marie du département des Pyrénées-Atlantiques » [PDF], sur un site de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, (consulté le ).
    59. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    62. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    63. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    64. « L'église Saint-Augustin », notice no IA64000535, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail du Béarn
    • Portail des Pyrénées-Atlantiques
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.