Auberchicourt

Auberchicourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert sans succès ses avaleresses Aglaé et La Paix, puis ses fosses Espérance et Sainte Marie.

Auberchicourt

L'hôtel de ville d'Auberchicourt.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Ostrevent
Maire
Mandat
Gilles Grevin
2020-2026
Code postal 59165
Code commune 59024
Démographie
Gentilé Auberchicourtois, Auberchicourtoises
Population
municipale
4 533 hab. (2018 )
Densité 637 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 00″ nord, 3° 14′ 00″ est
Altitude 50 m
Min. 21 m
Max. 63 m
Superficie 7,12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
Législatives Seizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Auberchicourt
Géolocalisation sur la carte : Nord
Auberchicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Auberchicourt
Géolocalisation sur la carte : France
Auberchicourt

    Géographie

    Localisation

    RN 45 en venant de Douai.

    Auberchicourt est située sur la route nationale 45, à 11,8 km de Douai.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 712 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Auberchicourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 335 242 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,6 %), zones urbanisées (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), prairies (1,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Obercicurtis Viila est citée dans le titre de fondation de l'abbaye d'Anchin en 1079[24], puis Obercicurt (en 1170-1175) dans les titres de la même abbaye ou encore Auberchicourt et Aubrechicourt au XIIIe siècle. Aubericour[25].

    Histoire

    Antiquité

    Présence de vestiges romains, notamment la découverte en labourant un champ, en 1561, d'une grande quantité de monnaies romaines de l'époque de Néron (38-68 ap. J.-C.) mélangées en or, argent et cuivre, ainsi que de petits vases cinéraires et fioles. Ce trésor a été présumé caché à l'époque de Vespasien. Don en fut fait au duc d'Arschot par l'abbé d'Anchin [26],[27].

    Moyen Âge

    Un vieux martyrologe d’Anchin[28] précise enfin qu’en 1079, pour participation à la fondation de ce qui deviendra l'Abbaye d'Anchin, Anselme de Ribemont a donné les terres qu'il possédait des « villages de Vret et Auberchicourt, une table d’autel d’argent, une chappe blanche, l'église d'Auberchicourt et tout ce qu'il tenait audit lieu[26].

    En 1170, l'abbé de l'Abbaye Saint-Calixte de Cysoing cède à celui de l'Abbaye d'Anchin les dimes et terrages de Saint-Calixte à Auberchicourt, lesquels se levaient notamment sur une rasière devant le château (Castellum).

    En 1178, Bauduin, comte de Hainaut reconnait la possession de l'Abbaye d'Anchin et que lui-même n'y a aucun droit. Auberchicourt devient une seigneurie assez importante du Comté de Hainaut. Le premier acte connu d'un seigneur de ce lieu remonte à 1199 ; il nomme Wauthier d'Auberchicourt, décédé en 1209. Cette famille d'Auberchicourt va se diviser en deux grandes branches ; celle de Wauthier II qui gardera la seigneurie d'Auberchicout et celle de son frère Eustache d'Auberchicourt qui sera seigneur de Bugnicourt. En 1285, le trouvère Jacques Bretel raconte dans le Tournoi de Chauvency, la joute de Baudouin d'Auberchicourt, conduit par Florent de Hainaut, contre Joffroi de Neuville.

    En , Auberchicourt comme plusieurs villages de l'Ostrevent est brulé par les Douaisiens[29].

    Isabelle de France; reine consort d'Angleterre; fille du roi de France Philippe IV le Bel et épouse de Édouard II traversa le Cambrésis et vint loger d'abord chez le seigneur d'Auberchicourt en Ostrevant, où Jean de Hainaut, seigneur de Beaumont, se rendit et offrit ses services à cette princesse abandonnée de la France[30].

    Pierre de Lannoy dit "Lamont", seigneur sur la commune actuelle d'Auberchicourt, trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[31].

    La descendance des seigneurs d'Auberchicourt se partagera notamment les terres d'Estaimbourg, de Bernissart, de Beuvrière, de Ham et de Piéton tandis que Nicolas II de la branche des seigneurs de Bugnicourt va aller combattre en Écosse avec Jean de Beaumont. Son fils, Nicolas III d'Auberchicourt sera seigneur de Bugnicourt, prévôt de Valenciennes, capitaine d'Enghien et capitaine de Nottingham. Il combattra sous la bannière d'Angleterre contre la France.

    Eustache d'Auberchicourt fit partie de ce qu'on a appelé les Grandes compagnies qui semèrent la terreur dans nos régions[Lesquelles ?]. Il participa à la bataille de Nogent-sur-Seine[32], il fut gouverneur de Mons, puis prisonnier à Poitiers. Il fut chevalier de la Jarretière.

    Le fils cadet de Nicolas III, Jean d'Auberchicourt sera lui aussi chevalier de l'ordre de la Jarretière et Froissart décrira une joute dans laquelle Jean affrontera Renault de Roy et Boucicaut. Le fils d'Eustache, Sancet d'Auberchicourt sera aussi chevalier de l'ordre de la Jarretière.

    Il existe une troisième branche des Auberchicourt qui sont les seigneurs d'Estaimbourg, du Maretz, de la Ruterie etc. et une quatrième qui sont les seigneurs d'Azincourt. Les armes des seigneurs d'Auberchicourt sont d'hermine à une hamaïde de gueules [33].

    En 1561, il y sont découvertes des médailles d'or romaines dont les moins antiques sont de Vespasien[34].

    Cartulaire du Duc Charles de Croÿ

    Auberchicourt dessiné pour les Albums de Croÿ

    Il s'agit de peintures topographiques à la demande du Duc de Croÿ par Adrien de Montigny.

    • Généralités :
    1. Date : probablement 1603
    2. Saison : été
    3. Cartouche : Aubechicourt
    4. Orientation de la vue : Sud-Est
    • Premier plan :
    1. Chemin : sur la droite de la vue jonction des 2 chemins venant de Bouchain et de Denain
    2. Personnages : un cavalier au cheval blanc précédé de 7 personnages à pied venant de Bouchain puis champs labourés, sillons vers Aniche
    • Deuxième plan :
    1. Le village en habitat groupé autour de l'église vu dans sa plus grande longueur et essentiellement situé sur la gauche des chemins.
    2. Une trentaine de bâtisses aux toits 2 pans de tuiles toutes orientées pignon Nord Sud.
    3. L'église domine de sa haute flèche centrale, la toiture est grisée peut-être de l'ardoise avec de nombreuses lucarnes ; deux pignons orientés nord-est vers la jonction des chemins ; un troisième pignon orienté sud.
    4. Près de l'église se tient une tour carrée et couverte d'une courte flèche : il pourrait s'agir d'une partie du château (cité à partir du XIIe siècle et ayant appartenu aux grandes familles locales Lallaing, Lannoy, Sainte-Aldegonde de Noircarmes). Les deux bâtiments à couverture de tuiles pourraient en être une dépendance.
    5. Deux grandes constructions unies par une haute tourelle (les trois étant couvertes de tuiles) pourraient figurer la maison des échevins et la halle.
    6. Un bâtiment couvert de tuiles et orné d'une cheminée, pourrait être le four du village.
    • Troisième plan :
    1. Collines de Lewarde et d'Erchin

    Peintures de Saint Alexis

    Il s'agit de trois tableaux de l'école flamande du XVIIe siècle (toile et peinture à l'huile) provenant de la collégiale Saint-Amé à Douai sur le retour, le mariage et la mort de saint Alexis, certainement Alexis l'Homme de Dieu. Classées Monuments historiques en 1971 et propriété de la commune d'Auberchicourt, ils sont visibles dans l'église Notre-Dame-de-la-Visitation.

    XIXe siècle

    La découverte du charbon à la fin du XVIIIe siècle entraîne le percement de cinq puits de mines de 1798 à 1907 : Aglaé Avaleresse, La Paix Avaleresse, Espérance, Sainte Marie no 1 et no 2 de la Compagnie des mines d'Aniche. Les grands bureaux de la compagnie se situent sur le boulevard Paul-Vaillant Couturier. On trouve encore une grande variété d'habitats miniers sur le territoire de la commune.

    Le 4 aout 1895 ce qui est appelé dans la presse l'Attentat d'Aniche se déroule en fait devant l'église d'Auberchicourt.

    XXe siècle

    L'Attentat d'Aniche qui se déroule en fait devant l'église d'Auberchicourt a lieu le 4 aout 1895. Lors du jubilé des 50 ans de présence du directeut de la Compagnie des mines d'Aniche M.Émile Vuillemin reçoit 4 balles de Clément Décout; mineur; licencié deux ans plus tôt.

    Combat aérien

    Le à 11 h 20, le capitaine John Everard Gurdon (en)[35] et le lieutenant Charles George Gass (en)[36] de la Royal Air Force avec leur avion Bristol F.2b abattent un avion allemand Fokker D.VII au-dessus d'Auberchicourt.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Auberchicourt dans son canton et son arrondissement.

    Tendances politiques et résultats

    Référendums

    Élection du Parlement européen - Député européen

    Élections régionales, région Nord-Pas-de-Calais

    Élections cantonales, Canton de Douai-Sud

    (Source : Ministère de l'intérieur)

    Gilles Grévin devient maire à la suite des élections municipales de juin 1995. Il était alors adjoint depuis 1977[37].

    Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 176 inscrits, dont 1 309 votants (41,22 %), 23 votes blancs (1,76 %) et 1 247 suffrages exprimés (95,26 %). La liste socialiste Ensemble pour Auberchicourt menée par le maire sortant Gilles Grévin[38] recueille 1 044 voix (83,72 %) et remporte ainsi vingt-cinq sièges au conseil municipal contre deux pour la liste étiquetée divers gauche Auberchicourt, la nouvelle énergie de Véronique Boleux[39] avec 203 voix (16,28 %)[40],[41]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[42]. Gilles Grévin est élu pour un cinquième mandat avec vingt-cinq voix pour et deux votes nuls le [37].

    Administration municipale

    Feux d'artifice au-dessus de l'hôtel de ville.

    Liste des maires

    Titulaires de la fonction de maire d'Auberchicourt
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Achille Poteau (d)[43]
    Pierre Choque (d)
    (années 1760 - )
    Augustin Coquelet (d)[44]
    (mort le )
    7 ans
    Paul Bridenne (d)[45]
    ( - )
    années 1950
    Gilles Grévin (d)[46],[47],[48],[49]
    (né le )
    En cours26 ans et 3 mois Parti socialiste

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

    En 2018, la commune comptait 4 533 habitants[Note 7], en augmentation de 3,05 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7637119351 0771 2411 2051 2811 4621 476
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5851 7441 9701 9462 2552 4532 5802 7002 739
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9483 1833 5973 5403 9794 0573 9243 8654 484
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 0855 3695 2924 8264 7334 5564 5694 5704 450
    2017 2018 - - - - - - -
    4 4484 533-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Auberchicourt en 2007 en pourcentage[54].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,5 
    6,5 
    75 à 89 ans
    12,1 
    11,5 
    60 à 74 ans
    14,8 
    22,6 
    45 à 59 ans
    21,1 
    19,6 
    30 à 44 ans
    17,9 
    21,0 
    15 à 29 ans
    17,6 
    18,7 
    0 à 14 ans
    16,0 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[55].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Auberchicourt fait partie de l'académie de Lille.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-la-Visitation : L'église primitive figure sur le cartulaire du duc de Croÿ datant du début du XVIIe siècle. Elle fut reconstruite en 1647, puis de nouveau en 1874 par l'architecte Henri de Baralle de Cambrai et consacrée en 1878 par Mgr Monnier[56]. Elle renferme des fonts baptismaux datés de 1511.
    Église de la visitation et cimetière du centre

    Industrie minière

    Industrie verrière

    Cimetière Britannique d'Auberchicourt (Auberchicourt British Cemetery)

    Le cimetière est créé à la suite de l'occupation de la commune par les troupes du Commonwealth en . Il est situé sur le chemin de Saint Roch-Monchecourt et renferme 288 tombes dont 19 de soldats inconnus. Les dernières tombes datent de . Ce sont en majorité des soldats anglais qui reposent ici, au nombre de 202 dont un de la Royal Naval Division et 7 de la Royal Air Force ainsi que 86 soldats canadiens. Y reposent également 3 dépouilles du Corps des Travailleurs chinois (Chinese Labour Corps)[59].

    Hugh Cairns repose dans ce cimetière, allée IA 8. Né le à Ashington en Angleterre, il émigre au Canada en 1911 à Saskatoon. Du au , il combat héroïquement dans les environs de Valenciennes. Blessé à l'abdomen, il meurt le . Il appartenait à la 4e division canadienne (46e bataillon dit le "Bataillon suicide", 10e brigade, 3e section, compagnie A). Il reçut à titre posthume la croix de Victoria (Victoria Cross) et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1936, en hommage à son action, la ville de Valenciennes nomma une avenue, avenue du Sergent Cairns.

    Le Secteur pavé Denis Flahaut

    Le secteur pavé Denis Flahaut a été inauguré le , après un repérage de Thierry Gouvenou le et une rénovation partielle par les amis de Paris-Roubaix le . Ce secteur pavé numéro 13 a été emprunté lors de la neuvième étape du Tour de France 2018 le . Ce chemin a également était emprunté lors de la Raid Paris-Roubaix VTT 2019 avec 6000 cyclistes.

    Personnalités liées à la commune

    Photo de la fresque murale peinte par Bernard Fleetwood-Walker Noël 1918 à Auberchicourt

    .

    • Émile Gobbe (1849-1915) ingénieur verrier inventeur de la fabrication mécanique du verre par étiage[67].

    Héraldique

    Les armes d'Auberchicourt se blasonnent ainsi : "De sinople au chef d'hermine, à la bordure de gueules endentée".
    Blason de Baudoin d'Obréchicourt : de sinople au chef d'hermine à la bordure endentée de gueules[68].

    Folklore et traditions

    Le sol calcaire d'Auberchicourt a permis l'implantation sur une petite butte, d'un four à chaux destiné à la construction et l'amendement des terres. Construit antérieurement à 1831[69], il ne fonctionne plus aujourd'hui mais il reste la carrière, le four et sa tourelle.

    La Fête du Chaufour qui existe déjà en 1854 est remise au goût du jour en 1911 pour rassembler la population[réf. nécessaire].

    En 1970, M. Bridenne, maire de la commune, veut créer une fête concurrente de celle de Kopierre à Aniche. Elle se déroule depuis lors chaque 2e dimanche de juin.

    La commune possède un géant[70] qui a la forme d'un loup[71]. Créé en 2016 et baptisé en , il se nomme Aubert le Loup[72],[73].

    Bibliographie

    • P. Feuchère, Les Vieilles familles chevaleresques du nord de la France. 1re série. no 1 AUBERCHICOURT. Fontenay-le-Comte, Imprimerie Lussaud Frères, 1945, 80 p., index.

    Divers

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Auberchicourt et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Auberchicourt et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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      « On apprend ainsi que le roi était descendu en gare de Douai le 14 octobre 1906, accueilli par le maire d'Auberchicourt Achille Poteau et M. Lemay, ingénieur des mines d'Aniche. »
    44. D. M., « Avant/après : la rue Bernonville, Auberchicourt », La Voix du Nord, no 24610, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428) :
      « Augustin Coquelet est adjoint au maire dès 1815, il sera nommé maire de 1830 à 1837. Il décède le 24 novembre 1852. »
    45. « 50 ans après le téléphone, la fibre arrive », L'Observateur du Douaisis, no 907, , p. 18 (ISSN 0183-8415 et 1639-2221) :
      « Les maires de l'époque, François Longelin pour Aniche et Paul Bridenne pour Auberchicourt poseront, téléphones en main, pour immortaliser l'événement sur la pellicule. »
    46. « Auberchicourt : élu depuis 1977, Gilles Grévin décoré pour son engagement », La Voix du Nord,  : « Il rappela que l’intéressé avait d’abord fait trois mandats en tant qu’adjoint de 1977 à 1995, avant d’être élu maire, et de l’être resté depuis. « Quatre mandats successifs, c’est remarquable. » »
    47. Didier Margerin, « Auberchicourt : Gilles Grévin réélu maire pour la cinquième fois », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428, lire en ligne) :
      « Gilles Grévin a été réélu pour la cinquième fois consécutive dans une salle des fêtes où l’élection s’est déroulée à huis clos. Après le vote qui a donné les résultats suivants : 25 votants pour, deux nuls, le doyen de l’assemblée a remis l’écharpe tricolore à Gilles Grévin. »
    48. Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270, , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428) :
      « Auberchicourt : Parti socialiste »
    49. Bruno Place, « Cœur d’Ostrevent : le président Frédéric Delannoy s’entoure de 14 vice-présidents », L'Observateur du Douaisis, (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
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    70. Arnaud Déthée, « Tristan, le p'tit Belge qui veut sortir les géants de l'oubli », La Voix du Nord, no 24102, , p. 10 (lire en ligne) :
      « Le Douaisis continue à faire naître des géants, comme à Auberchicourt ou Estrées. »
      .
    71. « Auberchicourt : naissance d’un géant loup », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord,  : « À Auberchicourt, le loup est revenu sous la forme d’un géant qui sera baptisé dimanche à l’occasion de la fête du Chaufour. ».
    72. « Auberchicourt : Aubert le loup entre officiellement dans la cour des géants », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord,  : « Ce dimanche, Aubert le loup, une nouvelle figure de la Ronde des géants, créé en 2016 par le plasticien Dorian Demarcq, a été officiellement baptisé en grande pompe. ».
    73. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15
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