Asnières-sous-Bois
Asnières-sous-Bois est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ne doit pas être confondu avec Anères.
Pour les articles homonymes, voir Asnières.
Asnières-sous-Bois | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan |
Maire Mandat |
François Roux 2020-2026 |
Code postal | 89660 |
Code commune | 89020 |
Démographie | |
Population municipale |
119 hab. (2018 ) |
Densité | 6,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 29′ 01″ nord, 3° 38′ 59″ est |
Altitude | Min. 162 m Max. 272 m |
Superficie | 17,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Clamecy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Joux-la-Ville |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.asnieres-sous-bois.fr |
Géographie
Asnières-sous-Bois est une petite commune comptant 135 habitants au recensement de 2015, située dans l'Yonne. Elle se trouve au sud du département, au centre d'un triangle qui aurait pour sommets Châtel-Censoir, Vézelay et Clamecy, dans le massif du Morvan[1].
En raison du relief accidenté qui caractérise cette région, son altitude varie de 162 m, au niveau du ru de Chamoux qui longe la route départementale 100, à 272 m, sommet de la colline sur laquelle se trouve une grande place publique, l'église romane et la mairie[1].
La commune s'étend sur 1 795 hectares dont 1 200 de forêts[1].
Communes limitrophes
Châtel-Censoir | Brosses | Montillot | ||
Lichères-sur-Yonne | N | Vézelay Chamoux | ||
O Asnières-sous-Bois E | ||||
S | ||||
Dornecy (Nièvre) | Brèves (Nièvre) |
Urbanisme
Typologie
Asnières-sous-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clamecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,8 %), terres arables (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), prairies (1,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Asnières-sous-Bois est évoquée pour la première fois au XIe siècle sous le nom d'Asinariae.
La terre d'Asnières est partagée à partir du XIIe siècle entre l'abbaye de Vézelay et une lignée de seigneurs qui prit le nom de ce fief[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 119 habitants[Note 3], en diminution de 18,49 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Sulpice bâtie au XIIe siècle, restaurée au XVIIe siècle : portail roman surmonté d'un clocher carré, 2 portails plein cintre dont un flanqué de colonnes à chapiteaux, chœur et chapelles voûtés, 2 statues en pierre datées de 1702 et 1707 ;
- Chapelle en ruines dite « l'Auditoire » au hameau d'Avrigny ;
- Ancien relais de poste au carrefour Vézelay-Chamoux ;
- Château d'Avrigny, ancienne maison forte remaniée au XVIIe siècle et entourée de fossés ; pont de pierre à deux arches à l'entrée ;
- Manoir prieural : tour à canonnières ;
- Ruisseau du Chamoux ;
- Fraction de la forêt de Champornot ;
- Site du château et de la chapelle d'Avrigny, au fond d'un vallon verdoyant.
Personnalités liées à la commune
L'histoire d'Asnières-sous-Bois et de toute la région est marquée par saint Bernard de Clairvaux, qui prêcha la deuxième Croisade à Vézelay le .
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Site de la commune d'Asnières-sous-Bois, « La page du maire » (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Clamecy », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Quid, « Asnières-sous-Bois »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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