Arzier-Le Muids

Arzier-Le Muids, appelée simplement Arzier jusqu'en septembre 2013, est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.

Arzier-Le Muids

Vue du bâtiment communal à Arzier.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Nyon
Localité(s) Arzier, Le Muids, Le Montant, La Chèvrerie
Communes limitrophes Le Chenit, Bassins, Vich, Genolier, Givrins, Saint-Cergue, France
Syndique Louise Schweizer
NPA 1273
No OFS 5702
Démographie
Population
permanente
2 807 hab. (31 décembre 2019)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ nord, 6° 13′ est
Altitude 881 m
Superficie 51,91 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Arzier-Le Muids
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Arzier-Le Muids
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Arzier-Le Muids
Liens
Site web https://www.arzier.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Arzier-Le Muids vu du bas de la commune, février 2021.

    Localisation

    Composée de deux villages (Arzier et Le Muids) et de deux hameaux (Le Montant et La Chèvrerie), cette commune est la plus étendue du district. C'est sur son territoire, que fut établie en 1146 la chartreuse Notre-Dame d'Oujon, qui est la plus ancienne chartreuse de Suisse[3]. Le territoire communal forestier (la commune étant la 41e plus boisée de Suisse (soit 3 690 ha)[réf. nécessaire]) s'étend sur une partie du parc naturel régional Jura vaudois.

    Habitants

    Vue aérienne (1964).

    Les habitants d'Arzier s'appellent les Brénards[4] car le village a subi un grand incendie[réf. nécessaire] brenards » vient de l'allemand brennen qui veut dire « brûler »[réf. nécessaire]). Les habitants du Muids s'appellent les Raffis[4].

    Le tennisman français Gaël Monfils y réside[5].

    Histoire

    Nom de la commune

    Depuis leur création par les moines d'Oujon en 1304, les deux villages d'Arzier et de Le Muids ne forment qu'une seule administration. Lors de son autonomie communale érigée en 1657, la commune est alors dirigée par un conseil dont les membres viennent pour moitié de chacun des villages. En 1962, le Conseil d'État, suivant en cela le Répertoire officiel des communes de Suisse fédéral, ampute le nom de la commune pour ne garder que celui d'« Arzier », et ceci malgré un recours déposé par les autorités communales. Le 4 mai 2013, le conseil communal accepte un préavis demandant un retour au nom originel de la commune ; à la suite de préavis favorables rendus par la Commission cantonale de nomenclature et par l'Office fédéral de topographie, le Conseil d'État approuve ce changement de nom lors de sa séance du 11 septembre 2013[6].


    En 1862, lors du traité des Dappes, la frontière avec la France fut repoussée au nord-ouest parallèlement à l'ancienne (sauf en face du bourg de Bois d'Amont) où l'ancien tracé est resté. Arzier s'accroit donc aux dépens de Bois d'Amont et de Les Rousses sur le versant ouest du Noirmont.

    Vie politique

    La ville d'Arzier a un exécutif, la municipalité de cinq membres, et un législatif, le conseil communal de 55 membres. Louise Schweizer est élue syndique[7] le 8 mai 2016, son prédécesseur le syndic Eric Herman ne se représentant pas après 10 ans de syndicature[8]. Elle prend ses fonctions le 1er juillet 2016 pour un mandat de 5 ans.

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Auberson, p. 24
    4. « Présentation de la commune », sur arzier.ch
    5. « Gaël Monfils a quitté Trélex mais reste sur La Côte », La Côte, (consulté le )
    6. [PDF] Canton de Vaud, Exposé des motifs et projet de loi modifiant la loi du 30 mai 2006 sur le découpage territorial (LDecTer) (lire en ligne)
    7. Yves Merz, « Louise Schweizer est élue syndique d'Arzier », 24 heures, (lire en ligne)
    8. Yves Merz, « Une figure de la politique régionale se retire à 73 ans », 24 Heures, (lire en ligne)

    Bibliographie

    • Laurent Auberson, L'Ancienne chartreuse Notre-Dame d'Oujon, Arzier (VD), Berne : Société d'histoire de l'art en Suisse, 1996 (ISBN 3857826002)
    • Gilbert Rochat, Histoire d'Arzier-Le Muids, Nyon : Impressions multigr., 1967. (OCLC 84513700)

    Liens externes

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