Antonio Bertali

Antonio Bertali, né à Vérone le [1] et mort à Vienne le [1], est un compositeur et violoniste italien qui fit carrière en Autriche.

Biographie

Antonio Bertali reçut sa formation musicale initiale à la cathédrale de sa ville natale. Il entra en 1622 au service de l'archiduc Charles-Joseph, puis en 1624 à la cour de Vienne, au service de l'empereur Ferdinand II. Il succéda en 1649 à Giovanni Valentini comme maître de chapelle de l'empereur Ferdinand III[1].

Il compose des opéras, des oratorios, de la musique instrumentale. Son style est celui du nord de l'Italie et ses opéras établissent de manière durable la tradition de l'opéra italien à Vienne. Il a composé aussi de très nombreuses autres sonates, sonatines et suites à 3, 4, 5 et 6 voix.

Œuvres

On a perdu à peu près la moitié de son œuvre. Cependant, des copies faites par son contemporain Pavel Josef Vejvanovský sont conservées à la Hofbibliothek de Vienne et à la bibliothèque du couvent de Kremsmünster.

Musique instrumentale
Pièces vocales
  • Cantates profanes et religieuses, motets, entre autres Donna real pour les fêtes nuptiales de l'empereur avec l'infante d'Espagne, 1631
  • Missa Ratisbonensis, 1636
  • Lamento della regina d'Inghilterra
  • Requiem pro Ferdinando II, 1637
  • Plus de 50 Introit
Opéras
  • Niobe, 1652, Mantoue
  • Theti, 1652, Mantoue
  • L'inganno d'amore, 1653, Ratisbonne
  • Theti, favola dramatica, , Vienne
  • Il re Gilidoro, favola, , Vienne
  • La magia delusa,
  • Gli amori d'Apollo con Clizia, , Vienne
  • Il Ciro crescente, 3 intermèdes pour Il pastor fido, , parc du château de Laxenburg
  • La Zenobia di Radamisto,
  • L'Alcindo, , Vienne
  • La contesa dell'aria e dell'acqua festa a cavallo, , Vienne

Discographie

Références

  1. Marc Honegger, Dictionnaire de la musique : Tome 1, Les Hommes et leurs œuvres. A-K, Paris, Bordas, , 1232 p. (ISBN 978-2-04-010721-5, notice BnF no FRBNF34644728), p. 106
  2. Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « Diapason d'or » dans le magazine Diapason no 521.
  3. Lors de sa sortie ce disque a été distingué de « 4 clés » par Philippe Ramin, dans le magazine Diapason no 544, p. 86–87 et d'un « 8 », par Sere Gregory, dans le magazine Classica-Répertoire no 92, de mai 2007, p. 86.

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