Antoine Michaux

Antoine Michaux, né le à Courmont (Aisne)[1], mort le à Versailles (Yvelines), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Antoine Etienne Michaux

Naissance
Courmont (Aisne)
Décès  77 ans)
Versailles (Yvelines)
Origine France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17941833
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Extrait des registres des baptêmes de la commune de Courmont, département de l’Aisne : L’an mil sept sept cens soixante dix le mercredy vingt quatre octobre a été baptizé par moi curé (Bedet) soussigné Antoine vue les minutes du légitime mariage de Antoine Michaux, Laboureur en cette paroisse et de Jeanne Thérèse Toulot son épouse ; le parrain Henry Michaux, laboureur…, oncle de l’enfant ; la maraine Marie-Louise Toulot, tante de l’enfant… .

États de service

Il entre en service le , à l’école du génie de Mézières, et il en sort lieutenant le . Il passe capitaine de seconde classe le . De à , il participe à la Campagne d'Égypte, et il devient capitaine de première classe le . Le , il est nommé chef de bataillon provisoire, et de retour en France le , il est confirmé dans son grade le suivant.

Le , il est directeur adjoint des fortifications d’Anvers, et le , il commande le génie sur l’île de Walcheren. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il prend les fonctions de directeur des fortifications de l’île d’Elbe, et il est promu major le suivant. Il est nommé colonel le , et le , il est directeur des fortifications de la Corse, avant d’assumer la même fonction à Gênes en Italie le . Il sert en Espagne, et il se distingue au Siège de Valence en . Le , il prend le commandement du génie de l’armée du Portugal, et il est blessé le , à la Bataille de Vitoria. Du au , il commande le génie de l’aile droite de l’armée des Pyrénées.

Lors de la première Restauration, le , il est appelé aux fonctions de directeur des fortifications à Antibes, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le , et officier de la Légion d’honneur le suivant. Le il prend les mêmes fonctions à Toulon, et il est promu général de brigade le .

Pendant les Cent-Jours, il prend le commandement du génie du 9e corps d’observation du Var le , et il est confirmé dans son grade par Napoléon le suivant. Il est mis en non activité le . Le , il est remis en activité, et il assume diverses fonctions au sein de l’inspection du génie jusqu’au , où il est autorisé à prendre sa retraite. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le .

Il est admis à la retraite le , et il meurt le , à Versailles.


Notes et références

  1. Extrait Acte de naissance; LH/1862/25, pièce 4.

Bibliographie

  • Antoine Jay, Etienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française ont acquis de la célébrité par leurs actions…, tome 13, Paris, librairie historique, , 504 p. (lire en ligne), p. 394.

Liens externes

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