Antoine II Coëffier de Ruzé d'Effiat

Antoine Coëffier (ou Coiffier) de Ruzé (ou Coiffier-Ruzé), marquis d'Effiat est un aristocrate et courtisan français né en 1639 et mort à Paris en 9 juin 1719, issu d'une famille illustre. Intime des deux ducs d'Orléans successifs, il a une réputation sulfureuse à cause des relations qu'il entretient avec eux. Favori de Monsieur, il est accusé d'avoir empoisonné sa première femme, Henriette d'Angleterre puis est un ennemi de la seconde, la princesse palatine. Il est un compagnon de débauche du fils de celle-ci, le Régent. Pendant la polysynodie, il est vice-président du conseil de finances puis membre du conseil de Régence. Il fonde le collège royal militaire d'Effiat.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Ruzé.

Ne pas confondre avec son grand-père et homonyme Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat.

Biographie

Une famille illustre

Antoine Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat , né en 1639, est le fils de Martin Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat (1612-1644) et d'Isabeau d'Escoubleau de Sourdis (morte en 1644), mariés en 1637. Il est ainsi le neveu du fameux marquis de Cinq-Mars, favori de Louis XIII exécuté en 1642 pour conspiration contre Richelieu, et le petit-fils de son homonyme Antoine Coëffier de Ruzé, surintendant des finances et maréchal de France[1].

Il est orphelin très tôt, à 5 ans, et seule survit sa grand-mère Marie de Fourcy, épouse d'Antoine Coëffier de Ruzé, par laquelle il est lié à la puissante famille ministèrielle des Phélypeaux[1].

Il se marie le 2 mai 1660 avec Marie-Anne Olivier de Leuville, née en 1637/1638, fille de Louis Olivier marquis de Leuville, lieutenant général des armées du roi, et de son épouse Anne Morand[2]. Marie-Anne Olivier de Neuville devient gouvernante des enfants de Monsieur[3] et meurt le 21 février 1684[2], sans enfant[4]. Ensuite, le marquis d'Effiat ne se remarie pas[3].

Un grand seigneur

Antoine Coëffier de Ruzé est marquis d'Effiat, vicomte de Nazat, de Massin, et de Thazet, seigneur de Vichy[5], de Montrichard où il aime venir chasser[6], de Chilly[3], de Longjumeau et de Gannat[7]. Il est seigneur de Crocq de 1668 à 1701, date à laquelle il vend cette baronnie à François du Ligondès[7].

Il est chevalier des ordres du roi et gouverneur de Dourdan[4]. Monsieur (Philippe d'Orléans) le nomme gouverneur de Montargis[8] entre 1685 et 1698. Effiat le reste jusqu'à sa mort en 1719. Il aime y séjourner et y chasser[3], comme le souligne Saint-Simon, qui ne l'aime pas et méprise ses origines familiales :

« Effiat vivoit garçon, fort riche, fort peu accessible, aimant fort la chasse, et disposant de la meute de Monsieur, et après lui [de celle] de M. le duc d’Orléans, qui ne s’en servoient point ; six ou sept mois de l’année à Montargis, ou dans ses terres presque seul, et ne voyant que des gens obscurs, fort particulier, et obscur aussi à Paris, avec des créatures de même espèce ; débuchant parfois en bonne compagnie courtement, car il n’étoit bien qu’avec ses grisettes et ses complaisants. C’étoit un assez petit homme, sec, bien fait, droit, propre, à perruque blonde, à mine rechignée, fort glorieux, poli avec le monde, et qui en avoit fort le langage et le maintien[9]. »

Fontenelle semble avoir une tout autre opinion du marquis d'Effiat. En 1692, il lui dédie son Recueil des plus belles pièces de poésie, insistant sur « la justesse de vostre discernement et la finesse de vostre goust »[10].

Favori de Monsieur et accusé d'empoisonnement

Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat est un courtisan, logé au château de Versailles, dans l'aile des princes, dans un appartement de cinq pièces complété par trois pièces au-dessus. Ces appartements sont ensuite attribués au valet de chambre de Louis XIV, Alexandre Bontemps[11]. Le marquis d'Effiat est premier écuyer et grand veneur de Monsieur, Philippe d'Orléans (frère de Louis XIV), dont l'homosexualité est notoire. Il est surtout un de ses principaux favoris, avec le Chevalier de Lorraine.

Tous deux intriguent contre la première femme du duc d'Orléans, Henriette d'Angleterre, à tel point que Saint-Simon les accuse de l'avoir l'empoisonnée, ce qui permet d'expliquer sa mort subite à 26 ans en 1670[12]. Le marquis d'Effiat aurait mêlé du poison à l'eau de chicorée bue par la princesse[13]. La rumeur accuse aussi d'autres personnes. En fait, cette accusation est probablement fausse[14], l'empoisonnement n'est pas prouvé et on ignore toujours les causes de cette mort[15]. Cette accusation s'inscrit dans le contexte de l'affaire des poisons et plus précisément des crimes par empoisonnement commis par la marquise de Brinvillers[15], le poison étant considéré depuis l'Antiquité comme une arme féminine par excellence[16].

En sus de cette accusation, Saint-Simon dépeint le marquis d'Effiat comme un intrigant sans scrupule, tout en faisant une allusion discrète à son homosexualité[17] :

« Il faut savoir que le marquis d’Effiat étoit un homme de beaucoup d’esprit et de manège, qui n’avoit ni âme ni principes, qui vivoit dans un désordre de mœurs et d’irréligion public, également riche et avare, d’une ambition qui toujours cherchoit par où arriver, et à qui tout étoit bon pour cela, insolent au dernier point avec M. le duc d’Orléans même qui, du temps qu’avec le chevalier de Lorraine, dont il étoit l’âme damnée, il gouvernoit Monsieur, sa cour et souvent ses affaires, à baguette, s’étoit accoutumé à le craindre et à admirer son esprit[18]. »

Le Chevalier de Lorraine est en effet le principal favori de Monsieur, mais cette relation n'est pas exclusive et le duo se transforme parfois en trio avec le marquis d'Effiat. La présence d'autres favoris engendre des disputes et des réconciliations[19], décrites de manière cocasse par Madame de Sévigné, par exemple dans sa lettre du 28 août 1675 à sa fille[20].

Ennemi de la princesse palatine

Portrait de la princesse palatine, Élisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722) par Constantijn Netscher, Château de Blois.

Le marquis d'Effiat exerce une influence importante sur le duc d'Orléans et ses rapports avec la seconde femme de celui-ci, la princesse palatine, sont aussi difficiles qu'avec la première. Avec le Chevalier de Lorraine et Madame de Grancey, qui tente de se faire passer pour la maîtresse de Monsieur, il pratique une sorte de harcèlement moral envers la princesse palatine[21]. Ils essayent notamment de la discréditer auprès de son mari en colportant la rumeur qu'elle a une liaison amoureuse[22].

Monsieur pense un moment confier la charge de gouverneur de son fils, le duc de Chartres, futur duc d'Orléans et Régent, au marquis d'Effiat. Pour la princesse palatine, il est insupportable que celui qu'elle considère comme un dépravé soit responsable de l'éducation de son fils. Elle refuse et, devant l'entêtement de son mari, intervient auprès de Louis XIV[21]. Avec franchise et humour, elle relève les conséquences de la rumeur d'empoisonnement : « Qu'elle soit vraie ou fausse, cette accusation constitue un beau titre d'honneur pour lui confier mon fils », écrit-elle[23]. Finalement Louis XIV l'assure qu'il n'est pas question de nommer Effiat gouverneur du duc de Chartres[21].

Louis XIV utilise l'influence du marquis d'Effiat sur le duc d'Orléans pour convaincre celui-ci de marier le duc de Chartres avec Mademoiselle de Blois, fille légitimée de Louis XIV et de la marquise de Montespan. Ce mariage a lieu en 1692, malgré le désaccord de la princesse palatine pour qui le mariage de son fils avec une bâtarde, fût-elle royale, est une déchéance. Elle essaye de l'empêcher, sans succès. Une fois la décision imposée par Louis XIV, elle manifeste publiquement son opposition[21] et est pour cette raison exclue de l'entourage royal[24]. Louis XIV est reconnaissant au marquis d'Effiat d'avoir facilité ce mariage, selon Saint-Simon[17] :

« Avec tant de vices si opposés au goût et au caractère du Roi et de Madame de Maintenon, il en était bien voulu et traité avec distinction, parce qu'il avait eu part avec le chevalier de Lorraine à réduire Monsieur au mariage de monsieur son fils[18]. »

En somme, Saint-Simon et la princesse palatine, qui divergent sur bien d'autres points, ont en partage la même aversion pour le Chevalier de Lorraine et le marquis d'Effiat[25]. Pour Saint-Simon, les relations homosexuelles, l'usage du poison et le soutien à une bâtarde, même royale, s'associent et font sens dans le registre de l'impur[14]. Pour la princesse palatine, les favoris de son mari font obstacle à sa relation entre elle et lui[19] et elle souffre de cette relation incomplète[24]. Et contrairement à Saint-Simon, elle ne pratique pas l'allusion, qualifiant le marquis d'Effiat de « plus grand sodomite de France »[19].

Roué du Régent et membre de la polysynodie

Àprès la mort de Monsieur en 1701, le nouveau duc d'Orléans, futur Régent, reste lié avec les amis de son père, dont le marquis d'Effiat. Ce dernier, avec l'abbé de Grancé, le marquis de Nesle, François-Antoine de Simiane d'Esparron, Alexandre-Philippe de Conflans et d'autres, devient un des« roués », un des compagnons de soirée du nouveau duc d'Orléans, notamment lors des fameux « petits soupers » où les convives mangent, boivent et s'amusent beaucoup. Sous la Régence, le marquis d'Effiat continue à participer à ces fêtes, avec d'autres convives qui s'y ajoutent. Jusqu'où va cette débauche sur laquelle beaucoup de bruits circulent ? Les sources ne permettent pas de l'affirmer précisément, mais, malgré la légende noire, on est probablement plus proche du salon aristocratique que de l'orgie[21].

À la mort de Louis XIV en septembre 1715 et l'instauration de la Régence, le marquis d'Effiat tente sans succès d'user de son influence pour conserver à son parent Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain ses charges de secrétaire d'État à la Marine et à la Maison du Roi. Il échoue, mais ses efforts participent à la transmission d'une partie des charges de Jérôme de Pontchartrain à son jeune fils, Maurepas[1].

En septembre 1715, dans le cadre du système de la polysynodie, le marquis d'Effiat devient vice-président du Conseil de finances, sans avoir de qualification en ce domaine. Le duc d'Orléans le récompense ainsi de sa fidélité. Ce titre de vice-président lui permet d'avoir la prééminence sur les autres conseillers, mais il ne signifie pas qu'il y ait un travail particulier à mener. Il siège avec assiduité au Conseil de finances, avant d'être nommé en octobre 1716 au Conseil de régence où il n'est pas non plus particulièrement actif. Il participe néanmoins au comité de réforme financière dirigé par le duc de Noailles en 1717. Le marquis d'Effiat participe surtout symboliquement à ces instances, sans y accomplir de tâche[12].

Château d'Effiat (Auvergne)

Fondateur de l'école militaire d'Effiat et d'hôpitaux

En 1627, le grand-père et homonyme du marquis d'Effiat, Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat, avait installé les Oratoriens à Effiat en leur faisant construire les bâtiments nécessaires et en les gratifant d'un don important[26]. Les Oratoriens poursuivaient ainsi leur installation en Auvergne, où ils étaient déjà implantés, à Clermont et à Riom, depuis 1618[27]. En 1714, son petit-fils Antoine II leur fait un legs pour créer une école pour les gentilhommes pauvres d'Auvergne. Il fonde ainsi l'école royale militaire d'Effiat, qui durera jusqu'en 1793. Son élève le plus célèbre sera le général Desaix[28].

La même année 1714, il fonde un hospice à Chilly[4], où le souvenir de la famille d'Effiat perdure. En effet, la ville de Chily-Mazarin utilise encore dans les années 1980 et 1990 un cachet officiel rappelant les armes de cette famille[29]. Par testament, il fonde en 1719 un autre hôpital dans une autre de ses seigneuries, Montrichard, et le dote d'un bâtiment et de 20 000 livres[6].

Le marquis d'Effiat meurt à Paris en juin 1719, le 2[4], le 3[8] ou le 9[28], sans postérité et est inhumé dans l'église d'Effiat[28]. Cette branche de la famille Coëffier de Ruzé s'éteint avec lui[8].

Armoiries

Blasonnement :
De gueules, au chevron fascé-ondé d'argent et d'azur de six pièces, acc. de trois lions d'or. (armes de Mathieu Ruzé, reprises par Antoine Coëffier)[30],[31]

Sur ces armoiries, le chevron et l'orientation des lionceaux peuvent poser question. L'écu présenté ici est le plus probable[32].

Références

  1. Charles Frostin, Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 597 p. (ISBN 978-2-7535-3211-3, lire en ligne)
  2. « Généalogie de la famille Olivier, p. 482-486 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. VI, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Honoré Caille du Fourny, aux Libraires associés, à Paris, 1730
  3. Daniel Plaisance, « Un gouverneur de Montargis, le marquis d'Effiat », Bulletin de la société d'émulation de l'arrondissement de Montargis, , p. 217-223 (lire en ligne)
  4. Léon Risch, « Le vieux Chilly », Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, , p. 5-19, 106-128 (lire en ligne)
  5. André-Jean Duvergier (dir.), Mémorial historique de la noblesse, (lire en ligne), p. 19-38
  6. Abbé Labreuille, « Etude historique sur Montrichard et Nanteuil (suite) », Bulletin de la société académique du Centre, vol. 3, , p. 253-310 (lire en ligne)
  7. Ambroise Tardieu et Auguste Boyer, Histoire illustrée des villes d'Auzances & de Crocq, dans le pays de Combraille (département de la Creuse), Herment - Mérinchal, , 187 p. (lire en ligne)
  8. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 5 / par de La Chenaye-Desbois et Badier, Paris, Schlesinger frères, (lire en ligne), p. 960
  9. Mémoires de Saint-Simon, vol. 12 (lire en ligne)
  10. Alain Niderst, « Fontenelle, auxiliaire du Régent », Cahiers Saint-Simon, vol. 19, no 1, , p. 69–81 (DOI 10.3406/simon.1991.1159, lire en ligne, consulté le )
  11. Mathieu Da Vinha, Les valets de chambre de Louis XIV, Paris, Perrin, coll. « Pour l'histoire », , 515 p. (ISBN 9782262021351), p. 91 et 408
  12. Alexandre Dupilet, La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la polysynodie (1715-1718), Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 437 p. (ISBN 978-2-87673-547-7)
  13. Alain Leroux, « A travers la longue histoire médicale de la chicorée », Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol. 60, no 215, , p. 3–12 (DOI 10.3406/pharm.1972.7191, lire en ligne, consulté le )
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  15. Agnès Walch, La marquise de Brinvilliers, Paris, Perrin, , 258 p. (ISBN 978-2-262-03121-3), p. 53
  16. Frédéric Chauvaud, Lydie Bodiou et Myriam Soria (dir.), Les Vénéneuses : Figures d'empoisonneuses de l'Antiquité à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 425 p. (ISBN 978-2-7535-6007-9, lire en ligne)
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  30. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : D'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 978-2-86377-140-2, notice BnF no FRBNF35843169)
  31. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
  32. Roland Ropion, « L'écu des Ruzé », Bulletin de la société archéologique de Touraine, vol. 51, , p. 153-154 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Capitaine Bagès, « Histoire de l'école royale militaire d'Effiat », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, 2e série, , p. 95-188 (lire en ligne)
  • Damien Crelier, « Saint-Simon et le «goût italien» : l'homosexualité dans les Mémoires », Cahiers Saint-Simon, vol. 42, no 1, , p. 47–60 (DOI 10.3406/simon.2014.1533, lire en ligne, consulté le )
  • Alexandre Dupilet, La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la polysynodie (1715-1718), Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 437 p. (ISBN 978-2-87673-547-7)
  • Alexandre Dupilet, Le Régent. Philippe d'Orléans l'héritier du Roi-Soleil, Paris, Tallandier, , 495 p. (ISBN 979-10-210-0143-5)
  • Charles Frostin, Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 597 p. (ISBN 978-2-7535-3211-3, lire en ligne)
  • Emmanuel Le Roy Ladurie, « Auprès du roi, la Cour », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 38, no 1, , p. 21–41 (ISSN 0395-2649 et 1953-8146, DOI 10.3406/ahess.1983.411036, lire en ligne, consulté le )
  • Daniel Plaisance, « Un gouverneur de Montargis, le marquis d'Effiat », Bulletin de la société d'émulation de l'arrondissement de Montargis, , p. 217-223 (lire en ligne)
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  • (en) Jonathan Spangler, « The Chevalier de Lorraine as “Maître en Titre”. The Male Favourite as Prince, Partner and Patron », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles. Sociétés de cour en Europe, XVIe-XIXe siècle - European Court Societies, 16th to 19th Centuries, (ISSN 1958-9271, DOI 10.4000/crcv.14427, lire en ligne, consulté le )

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