Angiostrongylus vasorum
Angiostrongylus vasorum est un nématode responsable de l'angiostrongylose canine. On connait très peu la biologie de cette espèce[1].
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Nematoda |
Classe | Secernentea |
Ordre | Strongylida |
Super-famille | Metastrongyloidea |
Famille | Angiostrongylidae |
Genre | Angiostrongylus |
- Angiocaulus raillieti
- Angiostrongylus raillieti
Description
Morphologie
C'est un petit ver de couleur rosâtre. Sa longueur varie de 14 à 20,5 mm et sa largeur est de 0,170 à 0,306 mm[2].
Cycle de vie
Ses hôtes naturels intermédiaires sont les limaces, les escargots terrestres et d'eau douce[3]. Il montre peu de spécificité chez son hôte intermédiaire[4].
Son hôte naturel est la grande limace[2].
Ses hôtes définitifs naturels sont les chiens domestiques[3] et divers autres carnivores dont notamment[5]:
- le renard roux Vulpes vulpes[6]
- le renard d'Aszara Pseudalopex gymnocerus
- le renard chenu Pseudalopex vetulus
- le renard des savanes Cerdocyon thous
- le loup Canis lupus
- le coyote Canis latrans
- le fennec Vulpes zerda[6]
- le blaireau européen Meles meles[7].
Les hôtes naturels paraténiques peuvent être des grenouilles, des lézards, des souris et des rats[3].
Les hôtes intermédiaires expérimentaux comprennent:
- Biomphalaria glabrata[3]
- Tenagophila Biomphalaria[8].
Les hôtes définitifs expérimentaux comprennent:
- le chacal Canis aureus[6]
- le rat du Nil Arvicanthus niloticus[6]
Répartition
Sa région d'origine (enzootique) est l'Europe occidentale (Royaume-Uni, Irlande, France, Espagne)[3],[6].
D'autres zones sont connues comme:
- en Europe: Danemark[9], Allemagne, Italie, Suisse[6] et Portugal[5]
- en Afrique: Ouganda[6]
- en Asie: Turquie et les pays de l'ex-URSS[6]
- en Amérique du Nord: Canada (Terre-Neuve)[6]), États-Unis[3].
Des larves du premier stade ont été découvertes en Australie[3], Argentine et Grèce[6].
La zone où se trouve cette espèce est en pleine expansion[1]
On l'a également signalé en Amérique du Sud: Brésil et Colombie, mais l'analyse moléculaire a révélé que l'espèce en provenance du Brésil a un génotype différent[5]. Il est donc possible que ce soit une espèce différente au Brésil et dans d'autres d'Amérique du Sud[5].
Clinique
L'adulte hématophage vit dans le ventricule droit du cœur et l'artère pulmonaire[3]. On retrouve les larves dans les alvéoles et les bronches d'où elles peuvent remonter jusque dans le tractus digestif et être éliminées avec les matières fécales. L'infection peut provoquer des complications cardiaques, pulmonaires, circulatoires, rénales et être fatale[6].
Traitement
Il n'y a pas de traitement approuvé. On peut utiliser des anti-helminthiques comme le Lévamisole, le Fenbendazole et l'ivermectine. Ce traitement doit être associé à un traitement corticoïde pour éviter les chocs anaphylactiques et antiagrégant plaquettaire.
Voir aussi
Notes et références
- E. R. Morgan, S.E. Shaw, S. F. Brennan, T. D. De Waal, B. R. Jones & G. Mulcahy (février 2005) "Angiostrongylus vasorum: a real heartbreaker". Trends in Parasitology 21(2): 49-51. DOI:10.1016/j.pt.2004.11.006
- G. A.Conboy (30 mai 2000) "Canine Angiostrongylosis (French Heartworm)". In: Bowman D. D. (Ed.) Companion and Exotic Animal Parasitology. International Veterinary Information Service. Consulté le 24 novembre 2009.
- T. A.Barçante, J. M. de P. Barçante, S. R. C. Dias & W. d. S. Lima (décembre 2003) "Angiostrongylus vasorum (Baillet, 1866) Kamensky, 1905: emergence of third-stage larvae from infected Biomphalaria glabrata snails". Parasitology Research 91(6): 471-475. DOI:10.1007/s00436-003-1000-9.
- J. C. Boray (1973) "The role of the relative susceptibility of snails to infection with helminths and of the adaptation of the parasites in the epidemiology of some helminthic deseases". Malacologia 14: 125-127.
- R. Jefferies, S. E. Shaw, M. E. Viney, E. R. Morgan (janvier 2009) "Angiostrongylus vasorum from South America and Europe represent distinct lineages". Parasitology 136(1): 107-115.
- A. Bourque, G. Conboy, L. Miller, H. Whitney & S. Ralhan S. (novembre 2002) "Angiostrongylus vasorum infection in 2 dogs from Newfoundland". Canadian Veterinary Journal 43(11): 876-879. Modèle:PMCID
- J. Torres, J. Miquel & M. Motjé (avril 2001) "Helminth parasites of the eurasian badger (Meles meles L.) in Spain: a biogeographic approach. Parasitology Research 87(4): 259-263.
- C. A. J. Pereira, R. L. Martins-Souza, P. M. Z. Coelho, W. S. Lima & D. Negrão-Corrêa (juillet 2006) "Effect of Angiostrongylus vasorum infection on Biomphalaria tenagophila susceptibility to Schistosoma mansoni". Acta Tropica 98(3): 224-233. DOI:10.1016/j.actatropica.2006.05.002.
- T. Ferdushy, C. M. O. Kapel, P. Webster, M. N. S. Al-Sabi & J. Grønvold (décembre 2009, online 22 mai 2009) "The occurrence of Angiostrongylus vasorum in terrestrial slugs from forests and parks in the Copenhagen area, Denmark". Journal of Helminthology 83(4): 379-383.DOI:10.1017/S0022149X09377706.
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