André Mériel-Bussy
André Mériel-Bussy né le à Fougères (Ille-et-Vilaine) et mort le à Ploudalmézeau (Finistère) est un peintre français[1].
Pour les articles homonymes, voir Mériel (homonymie).
Biographie
Fils d'Henri-Adolphe Mériel-Bussy et de Nanine Félicie Reine Marie Le Marc’Hadour, André Mériel-Bussy est le cousin germain du chanteur lyrique breton Yvon Le Marc’ Hadour et de l'aquarelliste et graveur à l’eau-forte Henri-Jules Barjou[N 1].
André Mériel-Bussy devient élève de l’École régionale des beaux-arts de Rennes en 1923, puis s'inscrit à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il reçoit le prix Chenavard en 1926 et la médaille d'or de la Société des artistes français décernée lors du Salon de 1939[2],[3].
Œuvres
Dans sa période de maturité, André Mériel-Bussy a réalisé toute une série de fresques, notamment celles de Notre-Dame-en-Saint-Melaine à Rennes, la fresque du hall d’Air France[Où ?], les fresques de La Nativité et de L'Anonciation, ainsi que le chemin de croix de l'église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins à Pantin, le grand cintre résultant de la surélévation et de l’agrandissement de la nef de la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse, rue du Bac à Paris, les fresques de Ploudalmézeau, Ouessant, les fresques du Miracle de Saint Mélaine de 1942, représentant des scènes de la vie de Paul Aurélien, son arrivée en Bretagne Armorique et sa rencontre avec le dragon[4],[5]. Le Nord-Finistère et Rennes comptent d'autres œuvres de Mériel-Bussy, ainsi que l'église Saint-Mélaine à Ouessant.
Durant les années 1960 à 1970, dans une dépendance de sa maison de Ploudalmézeau aménagée en galerie qui jouxte son atelier, il vend de nombreuses gouaches sur papier collées sur isorel, signées du pseudonyme « Marc'Hadour », nom de jeune fille de sa grand-mère. Ces gouaches représentent souvent des jeunes filles en costume breton ou des saintes et saints bretons. Ce pseudonyme évite une décote de ses œuvres[pas clair], qu'il vend au sein de la même galerie[réf. nécessaire].
Exposant fréquemment à Brest, une rétrospective lui a été consacrée à l'école des beaux-art de Brest, ainsi qu’à la galerie Raub à Brest. En 1981, tenir un pinceau lui devient douloureux et, en 1983, fatigué, il se contente de retoucher des œuvres inachevées[réf. nécessaire].
Une rue porte son nom à Ploudalmézeau.
Style
Portraitiste, Mériel-Bussy fait poser sa famille et ses proches.
Le chemin de croix qu'il a peint pour l'église du Bouguen à Brest témoigne d'un style cubiste figuratif.
Œuvres dans les collections publiques
- Quimper, musée départemental breton : fonds de gravures sur bois.
- Rennes, musée des Beaux-Arts : L’Enterrement d'un enfant à Séné.
Expositions
- 2009 : exposition au musée Yan' Dargent à Saint-Servais.
Notes et références
Notes
- Né à Lesneven (Finistère) le , Henri Jules Barjou expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts en 1920 et 1922, au Salon des artistes français entre 1924 et 1939 à la section gravure, et au Salon des indépendants de 1927 à 1930, où l'on put voir des paysages de Bretagne. Il présente également ses œuvres à Bruxelles au palais des beaux-arts.
Références
- (en) « André Mériel-Bussy », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- Catalogue du Salon des artistes français, 1939.
- Généalogie de famille et entretiens de l'auteur avec l'artiste de 1976 à 1983 sur fermerose.com.
- Guide de lAssociation des chemins du Tro-Breiz, Saint-Pol-de-Léon.
- Dictionnaire Bénézit.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- Sources biographiques, sur le site fermerose.com.
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