André Guérin

André Guérin, dit Drégérin, né le à Flers et mort le , est un journaliste et écrivain français.

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Journaliste

Il est échotier politique avant la Seconde Guerre mondiale au Canard enchaîné. En décembre 1937, il parle des élections truquées en Union soviétique. En 1939, il rédige les « feuilles de l'ami Bidasse » pour Le Canard enchaîné[1], il était capitaine dans l'infanterie (chasseurs à pied). Ces rubriques étaient censées refléter le quotidien d'un soldat de l'avant.

La Seconde Guerre mondiale

André Guérin a un parcours complexe durant les années noires de l'Occupation.

Il devient le rédacteur en chef de L'Œuvre dirigé par Marcel Déat ; on peut donc penser avoir ici affaire à un collaborateur classique, et même un des plus chauds partisans de la collaboration[2]. Or il semble qu'il aurait appartenu aux organisations de résistance Ceux de la Résistance depuis 1943[pas clair].

Il est inculpé d'intelligence avec l'ennemi en juillet 1945. Son dossier est classé sans suite en décembre 1945[3].

En 1946, il entre à L'Aurore et devient peu de temps après rédacteur en chef.

Notes et références

  1. « Il anima brillamment la page des "mares". ... André Guérin était l'un des rares survivants qui avaient connu le fondateur » ; Maurice Maréchal, Le Canard enchaîné, .
  2. Il sera désigné comme tel par Pierre Bénard dans son article dans Les Lettres françaises de juillet 1944 : « Depuis il a été à L'Œuvre, dès son retour de captivité en 1941, un des sergents recruteurs de la Relève. Il s'est lui-même dégradé ».
  3. Laurent Wetzel, « Les normaliens durant l'Occupation », La Nouvelle Revue d'histoire, n°74 de septembre-octobre 2014, p. 58-62

Publications

Liens externes

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