Ancien siège de l'Humanité

L'ancien siège de L'Humanité est un bâtiment construit par l'architecte Oscar Niemeyer entre 1987 et 1989 pour servir de siège social au quotidien L'Humanité. Il est situé à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, au nord de la basilique Saint-Denis.

Historique

En 1985, le directeur du quotidien L'Humanité, Roland Leroy, souhaite déménager le journal dans un site plus adapté à ses besoins. Rapidement le choix de Saint-Denis s'impose, dans la zone opérationnelle de réhabilitation du centre ville. Mais sa localisation dans le périmètre de protection de la basilique de Saint-Denis nécessite l'aval de la Commission supérieure des monuments historiques sur le projet. Roland Leroy a alors l'idée de demander à Oscar Niemeyer de proposer un projet architectural.

En , Oscar Niemeyer envoie une esquisse tenant compte des contraintes du site et des bâtiments environnants qui offre des vues sur la basilique et en se pliant au gabarit du bâtiment conçu par Bardet, place Pierre-de-Montreuil. Niemeyer conçoit un bâtiment en Y tout en courbes. Jean-Maur Lyonnet assiste et représente Niemeyer sur le chantier.

Le bâtiment est inauguré le . Ses façades et toitures sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du [1].

À cause de difficultés financières, le quotidien L'Humanité décide de mettre en vente son siège. Il déménage en 2008 pour un immeuble de bureaux en location, face au Stade de France. L'État en devient propriétaire le pour la somme de 12 millions d’euros. Il devait devenir en 2018, après des travaux, le nouveau siège de la sous-préfecture de Saint-Denis[2]. Toutefois, cette option est abandonnée et aucune autre n'est tranchée, la sous-préfecture étant transférée d'ici 2022 rue Catulienne dans les anciens locaux de la Banque de France[3]. Parmi les options possibles, le conseiller départemental Mathieu Hanotin proposait pour 2014 d'y implanter une antenne de l'université Paris-VIII[4], sans le mentionner dans son programme pour les municipales de la même année.

En 2019, son concurrent LREM, Alexandre Aïdara, propose que la municipalité rachète le bâtiment, qu'un Partenariat Public Privé le réhabilite et d'y installer une grande école du numérique et de l'environnement, nommée la GENUME, qui accueillerait en priorité les jeunes Dionysiens. Âgés entre 18 et 35 ans, ils pourraient y entreprendre des formations d’excellence qualifiantes dans les métiers d’avenir que proposent ces deux secteurs d'activité, en les rémunérant entre 800 et 1000 euros selon leur situation sociale

Références

Voir aussi

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