Ampriani

Ampriani est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Serra.

Ampriani

Ampriani et la plaine de Tallone.
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oriente
Maire
Mandat
Pierre François Dompietrini
2020-2026
Code postal 20272
Code commune 2B015
Démographie
Population
municipale
24 hab. (2018 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 15′ 18″ nord, 9° 21′ 28″ est
Altitude 600 m
Min. 320 m
Max. 749 m
Superficie 2,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Corte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Ghisonaccia
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Corse
Ampriani
Géolocalisation sur la carte : Corse
Ampriani
Géolocalisation sur la carte : France
Ampriani
Géolocalisation sur la carte : France
Ampriani

    Géographie

    Situation

    Ampriani est une commune de la façade orientale de la Corse qui est située au cœur de la piève (de Serra.

    Communes limitrophes

    Accès routiers

    Ampriani se trouve à une trentaine de kilomètres d'Aléria par la route, et un peu moins de la plaine. C'est un petit village de guet, aligné sur une crête à une altitude moyenne de 600 mètres environ (minimum : 320 m ; maximum : 749 m) qui domine la vallée, et quasiment toute la plaine. La route desservant le village est une voie sans issue et s'achève sur l'ancienne « place d'hélicoptère ».

    Urbanisme

    Typologie

    Ampriani est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme Latin *Ampurius (de Ampius) et du suffixe -iacum, comme Empurany, Empuré et Empury[8].

    Histoire

    Temps modernes

    Au XVIe siècle, Ampriani faisait partie de la piève de Serra.

    Avant le XVIIIe siècle, Ampriani faisait toujours partie de la piève de Serra avec les villages de :

    – Moitta (Moita) ;
    – Mattra (Matra) ;
    – Pianello (Pianello) ;
    – Zallana (Zalana) ;
    – Zuvani (Zuani.

    En 1790, avec la Révolution française, les pièves deviennent des cantons. La piève de Serra devient donc le canton de Serra, avant de prendre le nom de canton de Moïta en 1828.

    Époque contemporaine

    En 1954 les communes d'Aléria, d'Ampriani, de Matra, de Moïta, de Pianello, de Tallone, de Zalana, et de Zuani forment le canton de Moïta.

    Entre 1971 et 1973, Les deux cantons de Moita, et de Pietra di Verde se voient imposer la fusion. Ils forment ainsi le canton actuel de Moita Verde.

    Aujourd'hui le canton de Moita Verde est composé de quatorze communes. Il s'agit des six communes du canton de Pietra : Canale-di-Verde, Linguizzetta, Tox, Campi, A Petra, et Chiatra (auxquels nous pouvons rajouter les deux hameaux de Monticchio et d'Ersagie, qui appartiennent maintenant respectivement aux communes de Pietra-di-Verde, et de Chiatra et celui d'U Monte). À ces communes il faut rajouter les huit du canton de Moita afin de créer le canton de Moïta-Verde.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1995 Ange-Michel Renucci DVG  
    1995 mars 2008 Huguette Ghilardi    
    mars 2008 En cours Pierre François Dompietrini   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 24 habitants[Note 3], en augmentation de 50 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +5,69 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    88124142160162158168171164
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    13714211611794110112111111
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    135135958894127743944
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    34413631149152024
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument aux morts.

    Couvent Saint-François d'Ampriani

    Le couvent d'Ampriani.

    Le couvent Saint-François.

    Personnalités liées à la commune

    Guiseppe Antomarchi, surnommé "Gallochio", célèbre bandit Corse.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 15.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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