Ambacourt

Ambacourt (/ɑ̃.ba.kuʁ/) est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans l'actuelle région Grand Est.

Ambacourt

Vue aérienne d'Ambacourt.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
André Oswald
2020-2026
Code postal 88500
Code commune 88006
Démographie
Gentilé Ambacurtiens, Ambacurtiennes [1]
Population
municipale
290 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 52″ nord, 6° 08′ 32″ est
Altitude 260 m
Min. 252 m
Max. 357 m
Superficie 6,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirecourt
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Ambacourt
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Ambacourt
Géolocalisation sur la carte : France
Ambacourt
Géolocalisation sur la carte : France
Ambacourt

    Ses habitants sont appelés les Ambacurtiens.

    Géographie

    Le village se situe à l’extrémité nord du département des Vosges à km de son chef-lieu de canton : Mirecourt. Le village s’est développé à flanc de coteau sur la rive gauche du Madon. Le bas du village se situe à une altitude de 259 mètres tandis que le haut culmine à plus de 280 mètres. Cette situation en hauteur permet aux visiteurs de le voir de très loin.

    Urbanisme

    Typologie

    Ambacourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,5 %), forêts (22,9 %), terres arables (18,8 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), cultures permanentes (5,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Ad Humbert curtem (1051) ; Eccl. de Ymberti curtie (1119) ; De Ymbercurte (1122) ; Imbericurt (1123) ; Allodium Imberticuriæ (1148) ; Imbecurt (1187) ; Embercourt, Ymbercort, (1224) ; Enbercour (1248) ; Embaycourt, Embercourt (1327) ; Embaycourt (1597) ; Ambaicourt 1656) ; Ambacourt (1711)[9].

    Histoire

    • L'histoire d’Ambacourt débute dans l’Antiquité. La présence humaine est attestée par des tumuli datant de 1 000 à 500 ans av. J.-C. répartis dans les bois avoisinants. Les Romains étaient également présents sur le site mais les vestiges de cette époque sont rares, à peine quelques pièces de monnaie.
    • C’est en 1119, dans une bulle du pape Calixte II, que l’on trouve pour la première fois le nom de Ymbercurte. On y apprend que le village est à l’abbaye de Chaumousey. L'étymologie pourrait être Humbert curtem du nom d'homme germanique Humbert et du latin cortem (domaine).
    • En 1390, une bataille opposa les seigneurs bourguignons et le duc de Lorraine.
    • Comme dans toute la région, Ambacourt subit les ravages des Suédois lors de la guerre de Trente ans ; en 1638, le meunier reste l’unique occupant du village.
    • Village de l’ancien duché de Lorraine, c’est en 1594 qu’il est rattaché au bailliage des Vosges. Il dépend d’abord de la prévôté de Mirecourt et Remoncourt pour passer en 1751 au bailliage de Mirecourt. En 1790, il devient commune du canton de Charmes pour terminer en 1832 dans le canton de Mirecourt.

    Politique et administration

    La mairie d'Ambacourt.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1983 Paul Gérard   Ancien minotier
      mars 2001 Paul Bastien    
    mars 2001 En cours
    (au 25 mai 2020)
    André Oswald [10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en diminution de 3,97 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    257282314351359361359376340
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    360369345311327312283285291
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    270228217221232210197189185
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018
    177215275277274274273302290
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pierre.
    • Le bâti ancien du XIXe siècle est encore bien présent. Maisons traditionnelles lorraines, anciens lavoirs et fontaines agrémentent le village.
    • L'église dont le maître-autel est classé au titre des objets mobiliers (Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques)[15]

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la tête d'ours arrachée d'or, accompagnée en chef d'une croix pattée d'argent à dextre et d'une rose du même pointée de gueules à senestre.
    Détails
    Armoiries composées par B. Georgin, et mises à la disposition de la commune en mars 2016.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/vosges-88
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, (lire sur Wikisource), p. 4-5.
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
    16. Ascendance de Frédéric Chopin sur le site de l'UCGL
    17. Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d’hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Une réalisation des Editions La Nuée Bleue, , 144 p.
      Numéro 3. Pierre Parisot le bâtisseur. Il a notamment dirigé les travaux du Stade de France et du Tunnel sous la Manche, pp. 38 à 41
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