Allarmont

Allarmont est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Allarmont

Le passe-partout, emblème des bûcherons.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Pierre Sarrazin
2020-2026
Code postal 88110
Code commune 88005
Démographie
Gentilé Hilarismontais [1]
Population
municipale
207 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 59″ nord, 7° 00′ 51″ est
Altitude 350 m
Min. 332 m
Max. 813 m
Superficie 13,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Raon-l'Étape
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Allarmont
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Allarmont
Géolocalisation sur la carte : France
Allarmont
Géolocalisation sur la carte : France
Allarmont
Liens
Site web www.allarmont.fr

    Ses habitants sont appelés les Hilarismontais.

    Géographie

    Localisation

    Allarmont partage la partie médiane de la vallée de la Plaine avec la commune meurthe-et-mosellane de Bionville. Les forêts, où le sapin noir des Vosges tient le premier rôle, dominent le village.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Allarmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (94,1 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté dans l'expression « On val d'Alarmont » en 1312[9]; On retrouve sa trace en 1701[réf. nécessaire], toujours au sujet du vallon d'Allarmont; Alarici mons et Hilaris mons en 1768[10].

    Histoire

    Allarmont dépendait de la principauté de Salm, d'abord partiellement puis totalement à compter de 1751. Les archives de la commune ont souffert de l’invasion suédoise en 1635, d'un violent incendie en 1854 et surtout des conflits de 1870 et de 1914-1918. Le fonds présente en conséquence d’importantes lacunes à l’exception des registres paroissiaux et d’état-civil relativement complets[réf. nécessaire].

    Elle était, depuis 1312, chef-lieu de val dont dépendaient Vexaincourt, Luvigny, Raon-sur-Plaine et un village nommé Les Los aujourd'hui disparu. La commune était divisée en Haut- et Bas-Allarmont, le premier correspondant certainement au hameau actuel de la Sciotte[réf. nécessaire].

    En 1598, après le partage des terres de Salm, la commune échut à Frédéric, comte rhingrave. On distinguait Allarmont-Bas et Allarmont-Haut : antérieurement à 1751 ce dernier faisait partie du bailliage de Lunéville, tandis qu'Allarmont-Bas appartenait à la prévôté de Salm. La convention du attribua Allarmont en totalité à la principauté[11].

    Son église était du diocèse de Toul, doyenné de Salm[réf. nécessaire].

    Comme le reste de la principauté, la commune est devenue française en 1793. Elle fut alors provisoirement chef-lieu d'un canton qui fut partagé entre Senones et Schirmeck dès 1801. En 1806, elle quitta le canton de Senones pour celui de Raon-l'Étape.

    Au début de la Première Guerre mondiale, les Allemands envahissent la ville et exécutent, dès leur arrivée, le maire et le curé. Il est possible que ces exécutions soient en lien avec des actions de franc-tireurs, très amplifiées dans la propagande allemande de l'époque[12].

    Politique et administration

    Comptes de la commune

    L'hôtel de ville.

    En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[13] :

    • total des produits de fonctionnement : 262 000 , soit 1 088  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 228 000 , soit 945  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 8 000 , soit 32  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 77 000 , soit 321  par habitant.
    • endettement : 327 000 , soit 1 356  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 16,02 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,75 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,89 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 15,43 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Robert Receveur    
        Georges Petit    
      mars 1977 Jules Sayer    
    mars 1977 mars 1983 Jean Wilhelm    
    mars 1983 mars 1989 Gérald Antoine (1915-2014)   Recteur, agrégé de grammaire
    mars 1989 juin 1995 François Mathieu    
    juin 1995 mai 2020 Dominique Aubert DVD Contremaître
    Président de la CC de la Vallée de la Plaine (depuis 2014)
    mai 2020 En cours Pierre Sarrazin [14]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 207 habitants[Note 2], en diminution de 8,81 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    488474547603754755775813763
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    796818817765699674660620629
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    562501489435385370355338317
    1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018
    265206246271250246229211207
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Hubert[19].
    • La chapelle Sainte-Catherine[20],[21].
    • L'ancienne scierie hydraulique de Saint-Marc (détruite)[22],[23].

    Personnalités liées à Allarmont

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules, à deux saumons adossés d'or, accompagnés de quatre croisettes du même, une en chef, une en pointe et une à chaque flanc.
    Commentaires : Les deux saumons sont les armes des princes de Salm. Les saumons et les croix sont d’or pour différencier la commune de Senones dont les saumons et les croix sont d’argent.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/vosges-88
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 914 - (ISBN 2600001336).
    10. Dans le pouillé de Toul, par l'abbé Laurent Chatrian
    11. « Dictionnaire du département : Vosges » in Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieu anciens et modernes, p. 4/462.
    12. Philippe Nivet, La France occupée 1914-1918, Paris, Armand Colin, 2011 (ISBN 978-2-200-35094-9), p. 187-189
    13. Les comptes de la commune de Neufchâteau « Copie archivée » (version du 19 avril 2019 sur l'Internet Archive).
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. L'église d'Allarmont
    20. Chapelle Sainte-Catherine
    21. La chapelle Sainte Catherine reconstruite par Paul Lecuv
    22. « Ancienne scierie hydraulique », notice no IA88001784, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Notices d'inventaire de l'ancienne scierie hydraulique
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