Alexandre de Châteauneuf-Randon

Alexandre de Chateauneuf-Randon, né le à Tarbes[1] et mort le à Épervans (Saône-et-Loire), est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire.

Alexandre de Chateauneuf-Randon

Nom de naissance Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon du Tournel
Naissance
Tarbes
Décès  70 ans)
Épervans (Saône-et-Loire)
Origine France
Arme Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 1811

Biographie

Issu d'une des plus anciennes et puissantes familles du Gévaudan, celle des Châteauneuf-Randon qui a donné les marquis du Tournel, les marquis d'Apchier et les ducs de Joyeuse[2][source insuffisante], Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon du Tournel est le fils[1] de Guillaume de Chateauneuf-Randon du Tournel, dit le comte de Chateauneuf-Randon[3], et de Paule de Launay.

Il choisit une carrière militaire, qui le mène à Paris au service de la maison du comte d'Artois, (le futur Charles X, roi de France). Il a été lieutenant-général des armées du Roi[1]. Puis, au début de la Révolution française, il est colonel de la « légion des Alpes ci-devant légion du Midi » également appelée « légion de Montesquiou ». Il devient député de la noblesse aux États généraux pour le Gévaudan. Il remplace, en fait, son (lointain) cousin Jean Joseph de Chateauneuf-Randon d'Apchier, démissionnaire, en 1789. Député de gauche, il siège à la Convention nationale dans les rangs de la Montagne (Révolution française) et vote la mort du Roi. Il est rapidement surnommé le « Marquis Rouge », et se fait remarquer pour son zèle antireligieux.

Représentant en mission, il installe à Joyeuse (Ardèche) le district du Tanargues.

Il est nommé par Bonaparte préfet des Alpes-Maritimes le 13 frimaire an X (), et prend ses fonctions au plus tôt le 29 pluviôse an X (), date de fin de fonction de son prédécesseur. Il est relevé à la suite de difficultés avec son secrétaire général Capelle le 21 ventôse an XI (), qui l'emporte grâce à ses appuis auprès du ministre de l'Intérieur Chaptal[4]. Son successeur est le préfet Dubouchage, qui est nommé le 26 ventôse an XI (). Chateauneuf-Randon se retire à Ispagnac.

En 1808, il écrit au ministre de la Guerre Clarke pour offrir ses services, mais ses demandes restent sans réponse. Il est mis à la retraite en 1811.

Il est emprisonné pour dettes du au [réf. nécessaire].

Au retour de Louis XVIII, il demande la croix de chevalier de l'ordre de Saint-Louis, sans succès.

Il meurt criblé de dettes le .

Notes et références

  1. Nobiliaire universel de France par Viton de Saint-Allais (t. 2, édition 1872-1878).
  2. Diverses études historiques et généalogiques
  3. il s'agit bien là d'un surnom et non d'un titre, qui n'a jamais existé dans l'histoire de cette maison et du Gévaudan, le Gévaudan étant lui-même un comté dont le titulaire était l'évêque de Mende depuis l'acte de paréage de 1307.
  4. Michel Derlange, « L'administrative préfectorale de Dubouchage dans les Alpes-Maritimes ( - ) », Nice Historique, Paris, no 52, , p. 122 (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Docteur Labougle, « Chateauneuf-Randon (1757-1827) », p. 9-12, Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, 1952 (lire en ligne)
  • « Alexandre de Châteauneuf-Randon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Docteur Robinet, Jean-François Eugène et J. Le Chapelain, Dictionnaire historique et biographique de la révolution et de l'empire, 1789-1815, volume 1, Librairie Historique de la révolution et de l’empire, 900 p. (lire en ligne), p. 388.

Liens externes

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