Alexandre François de Boubers-Mazingan

Alexandre François Joseph de Boubers-Mazingan, né le à Lihons (Somme), mort le à Paris, est un général français de la révolution et de l’Empire.

Alexandre François Joseph de Boubers-Mazingan

Naissance
Lihons (Somme)
Décès  75 ans)
Paris
Origine France
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Années de service 17571804
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Officier de la Légion d'honneur

États de service

Il sert en 1757 et 1758 à bord de la frégate corsaire « le maréchal de Belle-Ile » que commandait le brave Thurot, il n’avait alors que 13 ans et n’en signala pas moins son courage dans plusieurs combats. Le , il rejoint l’école d’artillerie de La Fère et il est reçu élève en février 1763. En janvier 1775, il fait partie, en tant que capitaine, des troupes envoyées à la Guadeloupe il reste deux ans sur cette ile. Il est fait chevalier de Saint-Louis le .

En août 1789, il se trouve à Auxonne et il est chargé avec un détachement de 50 hommes de faire rentrer dans le rang les canonniers du 1er Régiment d’artillerie qui réclament une masse déposée chez le colonel mais il ne peut venir à bout de sa mission et devant la résistance des canonniers il doit se réfugier dans sa maison n’en sortant que le soir pour rejoindre Dijon. En 1791, il rejoint ses frères d’armes à Rocroy. Il est nommé lieutenant colonel le . Après avoir servi dans l’armée commander par le général La Fayette, il passe sous les ordres de Dumourier et se distingue à la bataille de Jemmapes le , aux combats en avant de Liège, aux bombardements de Maëstricht et à la bataille de Nerwinde.

Après la trahison de Dumourier, il empêche la livraison à l’ennemi du parc d’artillerie en faisant prendre aux canons et caissons la direction de Valenciennes. Il est nommé colonel le et fait en cette qualité les campagnes de l’an II et de l’an III aux armées du Nord et des Ardennes. Pour le récompenser des services qu’il rend dans différents combats et notamment à la bataille de Fleurus, il est promu général de brigade le .

Il est admis à la retraite le 29 brumaire an V () et se retire dans son département. En l’an VIII, il est nommé commandant d’armes dans la 16e division militaire par le premier consul. Il obtient sa solde de retraite en mars 1804 et il est fait officier de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII ().

Il meurt le , à Paris.

Sources

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