Affaire du pain maudit

L'affaire du pain maudit est une série d'intoxications alimentaires qui frappe la France pendant l'été 1951, dont la plus sérieuse à partir du 16 août à Pont-Saint-Esprit (Gard) où elle fera cinq, voire sept morts, cinquante personnes internées dans des hôpitaux psychiatriques et deux cent cinquante personnes atteintes de symptômes plus ou moins graves ou durables. Soixante-dix ans après les événements de Pont-Saint-Esprit, on ne sait toujours pas à quoi les attribuer. Cliniquement, les symptômes étaient ceux d'une forme mixte d'ergotisme, mais ce diagnostic n'a pu être prouvé. Pour la justice, la cause est une farine avariée. Mais des témoignages datant de 2009 pointent une implication de la CIA[1].

Contexte

La France, marquée par les pénuries et les succédanés de la période de l'occupation allemande, souffre des mêmes maux à la Libération. Voulant assurer la sécurité alimentaire, les responsables politiques de l'après-guerre importent une aide alimentaire de l'étranger et signent un contrat social avec la population, le « contrat de subsistance » pour assurer le ravitaillement alimentaire des villes et des campagnes. La filière d'approvisionnement et de production de céréales est l'objet particulier de cette politique dirigiste car la demande est vive pour le pain. La « bataille du pain » engagée à cette époque est cependant loin d'être gagnée, notamment à Pont-Saint-Esprit dont la région est représentative de l'agriculture gardoise qui privilégie la vigne sur le blé, dont la production a reculé considérablement depuis le début du siècle et est loin de satisfaire les besoins alimentaires des habitants. L'importation de céréales, l'absence de concurrence entre meuniers (le Gard est ravitaillé principalement par les Grands moulins de Corbeil et la minoterie marseillaise) et la fixation administrative des prix, expliquent que la qualité de la farine dans cette région est médiocre et source de controverses[2].

Déroulement

L'affaire débute le lorsqu'une partie de la population de Pont-Saint-Esprit (petite ville de 4 500 habitants) tombe profondément malade. Les trois médecins de Pont-Saint-Esprit sont assaillis de demandes concernant des patients atteints de frissons, de maux de ventre, de vomissements, de bouffées de chaleur, voire d'hallucinations. Les médecins suspectent une intoxication alimentaire d'après les symptômes. Ils ne trouvent initialement aucune source possible pour cette intoxication puis soupçonnent le pain. On déplore cinq morts dès les premiers jours, et deux autres un jour plus tard. Le , 130 personnes sont intoxiquées, 6 sont hospitalisées, dont 3 enfants. Rapidement, les Spiripontains, effrayés par le pain, se rabattent sur les biscottes. La situation se dégrade le . La nuit du 25 au (appelée la « nuit de l'apocalypse » par les habitants de la région), 23 personnes souffrant d'hallucinations sont internées d'urgence à l'hôpital de Pont-Saint-Esprit et plusieurs se jettent par la fenêtre[2]. Suivant les auteurs, deux cents à trois cent vingt personnes sont plus ou moins gravement atteintes, cinq à sept sont mortes (décès directement ou indirectement attribuables au pain qu'elles ont consommé), dont une de 25 ans, et une trentaine restent plusieurs mois en hôpital psychiatrique.

L'enquête judiciaire menée à l'époque ne permet pas de déceler la cause exacte de ce mal. Un journal, cité par l'historien Steven L. Kaplan, observe : « Alors, faute du nom du mal, on veut connaître celui de l'homme responsable. Les versions les plus abracadabrantes circulent. On accuse le boulanger (ancien candidat RPF, protégé d'un conseiller général de De Gaulle), son mitron, puis l'eau des fontaines, puis les machines à battre modernes, les puissances étrangères, la guerre bactériologique, le diable, la SNCF, le pape, Staline, l'Église, les nationalisations[3]. »

Le corps médical pense alors que c'est un pain maudit qui aurait pu contenir de l'ergot du seigle, mais sans en avoir la preuve. Le seul point commun entre toutes les victimes est en effet d'avoir acheté et consommé le pain de la boulangerie de Roch Briand. La consommation de ce pain provoquant vomissements, maux de têtes, douleurs gastriques, musculaires, et accès de folie (convulsions démoniaques, hallucinations et tentatives de suicide), ce syndrome pourrait évoquer l'ergotisme. Lors des réunions de crise, est également évoquée une intoxication par le dicyandiamide de méthylmercure, un produit contenu dans un fongicide utilisé pour la conservation des grains, mais cette piste est vite abandonnée. Ne voulant pas stigmatiser son ami Roch, le maire impose la fermeture des trois boulangeries et ordonne qu'on y fasse des prélèvements de farine[4].

L’enquête du commissaire Sigaud s’oriente très rapidement vers un meunier poitevin de Saint-Martin-la-Rivière, Maurice Maillet, accusé d’avoir mélangé à la farine employée à Pont-Saint-Esprit du seigle avarié, et vers le boulanger Guy Bruère qui lui aurait fourni ce seigle. Maillet avoue et déclare : « Je n’ai pas osé livrer cette marchandise de mauvaise qualité dans ma commune, alors je l’ai expédiée à Pont-Saint-Esprit. » Les Spiripontains applaudissent à l'arrestation de ces deux hommes fin août. Tous deux passent deux mois en prison avant d'être innocentés et d'obtenir leur libération « provisoire » fin , un laboratoire militaire d'analyse de Marseille n'ayant trouvé aucune trace d'ergot de seigle ni dans le pain, ni dans la farine[3].

Cinq hypothèses

L'hypothèse « ergot de seigle »

Ergot du seigle sur un épi de seigle.

En 1951, le corps médical avait estimé que le « pain maudit » aurait pu être contaminé par de l'ergot du seigle (Claviceps purpurea), un champignon parasite des graminées qui sécrète notamment l'acide lysergique, dont est dérivé le LSD, et à l'origine de l'ergotisme. Mais ce diagnostic n'a jamais pu être prouvé. C'est néanmoins une thèse assez probable, les traitements fongicides contre l'ergot du seigle n'étant pas très développés à l'époque[5].

L'hypothèse « Panogen »

Le juge d'instruction ferme le dossier en , prétendant qu'il a trouvé l'origine à cette intoxication : elle serait due à l'ingestion de dicyandiamide de méthyl-mercure, un produit contenu dans un fongicide (« Panogen ») utilisé pour la conservation des grains ayant servi à faire la farine. La justice retient donc cette hypothèse, mais cette piste a fini par être abandonnée à la suite d'une thèse en pharmacie soutenue en 1965[6] par J. Cadiou[7],[8]. Elle est également mise en doute par Steven Kaplan[6].

L'hypothèse « mycotoxines »

En 1982, le professeur Moreau, toxicologue spécialiste des moisissures, a émis l'hypothèse[9] que l'intoxication de Pont-Saint-Esprit aurait pu provenir de mycotoxines, substances produites par des moisissures (Aspergillus fumigatus) pouvant se développer dans les silos à grain. Les effets toxiques des mycotoxines sont aujourd'hui bien connus en médecine vétérinaire, mais étaient quasiment inconnus en 1951[10].

L'hypothèse « agène »

Le déjà, la police et les agents des fraudes mènent une grande opération dans les moulins de France : une perquisition simultanée chez 152 meuniers révèle que certains utilisent des appareils de blanchiment de fabrication allemande (les farines très blanches étant à l'époque préférées par les consommateurs), machines illégales employant de l'agène. L'ingestion de ce composé chimique pathogène aussi dénommé trichlorure d'azote provoque des symptômes assez similaires à ceux de Pont-Saint-Esprit. Les 74 meuniers pris en flagrant délit sont rapidement défendus par l'ANMF (Association nationale de la meunerie française) qui brandit la menace d'une filière en péril. Devant ce risque, le juge d'instruction ordonne d'arrêter l'enquête[11].

Outre l'hypothèse des mycotoxines, Steven Kaplan retient celle de ce blanchiment artificiel du pain à l'aide de l'agène[6].

L'hypothèse LSD 25

Paru en , le livre A Terrible Mistake[12], du journaliste américain indépendant Hank P. Albarelli Jr., concernant la mort de Frank Olson, un scientifique de Fort Detrick et les expériences de contrôle mental menées par la CIA dans les années 1950, avance une théorie selon laquelle la CIA aurait testé le LSD comme arme de guerre, par pulvérisation aérienne sur la population spiripontaine ainsi que par la contamination de produits alimentaires locaux[13]. Enquêtant sur la mort suspecte de Frank Olson, biochimiste de la division spéciale de l'U.S Army, Hank Albarelli met en évidence les recherches d'Olson sur la mise au point d'armes biologiques et de techniques d'interrogatoires via l'usage de drogues, et pense qu'Olson était chargé de superviser le test à Pont-Saint-Esprit. Le LSD fourni par le laboratoire Sandoz à la CIA était une substance d'étude privilégiée lors de plusieurs projets dont MKULTRA et MKNAOMI.

Hank Albarelli se base sur des documents déclassifiés qui mentionnent « l'incident de Pont-Saint-Esprit », notamment dans une conversation entre un agent de la CIA et un scientifique du laboratoire suisse Sandoz où travaillait le chimiste Albert Hoffman, le découvreur du LSD[14]. Hank Albarelli s'appuie sur le témoignage d'anciens chercheurs de la CIA à Fort Detrick, qui lui auraient déclaré que la ville du Gard a subi une "pulvérisation aérienne" à base de LSD[15]. Cet "échec complet", d'après les chercheurs, aurait été suivi par une seconde phase de contamination de "produits alimentaires locaux"[1].

Les habitants de Pont-Saint-Esprit, comme des milliers d'Américains et autres, auraient servi de cobayes pour tester la dissémination à grande échelle de cette drogue, dans le cadre de MKNAOMI[16]. Hank Albarelli explique en détail sa version des faits lors d'une interview (en anglais) donnée à la radio suédoise RedIce, le [17]. Dans son no 559 du , l'hebdomadaire nîmois La Gazette fait état de cette thèse, suivi par d'autres médias[18],[19]. Les hallucinations qui accompagnent les convulsions de l'ergotisme sont similaires à celles déclenchées par le LSD (l'acide lysergique, base du LSD, est synthétisé à partir de l'ergot de seigle).

En 1995, Bill Clinton s'est excusé publiquement des expérimentations faites sur des cobayes involontaires pendant la guerre froide, au nom des États-Unis. D'autres endroits aux États-Unis et en Europe ont été victimes à cette époque de ces expérimentations de la CIA. Les documents déclassifiés existent, même si les informations importantes auraient été supprimées[20].

En 2015, le réalisateur de documentaire Olivier Pighetti réalise le film Pont-Saint-Esprit, 1951 : 5 morts, 30 internés, 300 malades – Le complot de la CIA[21].

Conclusion provisoire

En 2002, Régis Delaigue indique dans son ouvrage Le Feu Saint-Antoine et l'étonnante intoxication ergotée que l'affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit n'est toujours pas élucidée[22].

Cependant, pour des chercheurs au laboratoire de toxicologie de l'INRA, Isabelle Oswald et Olivier Puel, qui étudient les mycotoxines, les « symptômes des habitants de Pont-Saint-Esprit, hallucinations et signes de vasoconstriction, font penser à une crise d'ergotisme »[23].

En 1965, la justice estime que la cause de l’affaire est une farine avariée[24].

Postérité

  • Le scénario du 7e album BD de la série Luc Orient, Le Cratère aux sortilèges, dessiné par Eddy Paape, paru en 1974 racontant l'hystérie hallucinatoire d'un village frappé par une météorite dégageant un gaz vert, pourrait avoir été inspiré à Greg en partie par cette affaire.
  • L'affaire et la thèse de l'implication de la CIA sont mentionnées dans l'essai Les Armes secrètes de la CIA de Gordon Thomas paru en 2006 et le roman Puzzle de Franck Thilliez, paru en [réf. souhaitée].
  • En , le livre Histoires vraies en Languedoc-Roussillon[25] de Hubert Delobette relate dans le détail cette intoxication.
  • L'intoxication est également le point de départ d’un roman de Christophe Claro, Tous les diamants du ciel paru en [26].
  • Le , France 3 a diffusé le téléfilm Le Pain du diable, dont le scénario est basé sur cette affaire[réf. souhaitée].
  • En 2013, un reportage intitulé « Madeleine memories : Le secret dénoncé » a été diffusé sur Arteradio[27].
  • Le , un documentaire d'Olivier Pighetti sur cette affaire est diffusé sur France 3.
  • Pont-Saint-Esprit, les cercles de l'enfer[28], roman de Laurent Mantese, se déroule durant les événements et les relate en prenant le point de vue d'un des intoxiqués. Aux éditions La Clef d'Argent, coll. « LoKhaLe » no 2, 2015, postface de Jean-Pierre Favard (ISBN 9791090662261) (ISSN 2428-0542)
  • La série de bandes dessinées Le Mal de Houot fait également référence au mal des ardents.
  • L'émission Affaires sensibles du sur France Inter est consacrée à ce sujet[29], en prenant comme références les livres de Steven Kaplan et de Laurent Mantese.
  • L'émission Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties des 18 et sur France Culture est consacrée à ce sujet.[30]
  • Le l'émission « L'heure du Crime » présentée par Jacques Pradel sur RTL y consacre un épisode intitulé L'affaire de Pont-Saint-Esprit.
  • L'émission Nuit Blanche du , proposée par RTS, consacre à l'affaire un podcast intitulé Les Possédés de Pont-Saint-Esprit.
  • L'émission Hondelatte raconte du , diffusée sur Europe1, est consacrée à l'affaire.
  • La série télévisée Astrid et Raphaëlle fait référence aux "possédés de Pont-Saint-Esprit" dans le double épisode 1 et 2, Hantise, diffusé le sur France 2, l'affaire sert d'introduction à l'ergot du seigle qui joue un rôle central dans l'intrigue de l'épisode

Notes et références

  1. « En 1951, un village français a-t-il été arrosé de LSD par la CIA ? », sur L'Obs (consulté le )
  2. Steven Kaplan, Le pain maudit: retour sur la France des années oubliées, 1945-1958, Fayard, , p. 368.
  3. Steven L. Kaplan, Le pain maudit de Pont-Saint-Esprit, p. 68 de L'Histoire no 271, décembre 2002, article intitulé Le pain, le peuple et le roi, p. 64-70
  4. Steven Kaplan, Le pain maudit: retour sur la France des années oubliées, 1945-1958, Fayard, , p. 299-333.
  5. Les étranges symptômes du « pain tueur » de Pont-Saint-Esprit, Le Monde, 31 juillet 2014
  6. Quand le pain empoisonne, La Vie des idées, 3 septembre 2008
  7. R-L. BOUCHET, « L'affaire du "pain maudit" de Pont-Saint-Esprit : Des hypothèse jamais vérifiées », Phytoma - Défense des cultures, , p. 33-36 (lire en ligne)
  8. Joseph Cadiou, Contribution à l'étude toxicologique du dicyandiamide de méthyl mercure, Université de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux, , 75 p. (SUDOC 020245491)
  9. C.MOREAU, « Les mycotoxines neurotropes de Aspergillus fumigatus : Une hypothèse sur le "pain maudit" de Pont-Saint-Esprit », Bulletin trimestrielle de la société mycologique de France, Société Mycologique de France, , p. 261-273 (lire en ligne)
  10. Régis Delaigue, Le Feu Saint-Antoine et l'étonnante intoxication ergotée, Éd. Armine-Ediculture, 2002, p. 214-225, où l'on trouvera par ailleurs une bibliographie détaillée de cette question.
  11. Steven Kaplan, Jean-Philippe de Tonnac, La France et son pain, Albin Michel, , p. 147.
  12. (en) Hank P. Jr. Albarelli, A terrible Mistake : The Murder of Frank Olson and the CIA’s Secret Cold War Experiments, TrineDay Publishers, , 864 p., broché (ISBN 0977795373, présentation en ligne)
  13. loa_c_chauvin, « En 1951, un village français a-t-il été arrosé de LSD par la CIA ? », L'Obs avec Rue89, 8 mars 2010 -. (consulté le )
  14. Par Le 12 mars 2010 à 07h00, « Et si la CIA avait empoisonné le «pain maudit» de Pont-Saint-Espritâ?¦ », sur leparisien.fr, (consulté le )
  15. « La CIA a-t-elle tenté d'empoisonner le village de Pont-Saint-Esprit ? », sur France 24, (consulté le )
  16. Francis Zamponi, « LSD, CIA et Pont-Saint-Esprit », Le Monde, 10 mars 2010.
  17. Interview disponible à l'URL suivante : H.P. Albarelli Jr. - Germ Warfare, CIA, LSD, Dr Frank Olson
  18. « En 1951, un village français a-t-il été arrosé de LSD par la CIA ? », Les Inrockuptibles, 8 mars 2010.
  19. « L'affaire du Pont-Saint-Esprit : du pain empoisonné par la CIA ? », L'Express, 10 mars 2010
  20. Voir livre du français Olivier Pighetti, journaliste et réalisateur
  21. interview de l'émission l'heure du crime sur RTL le 30 juin 2015
  22. Régis Delaigue, Le Feu Saint-Antoine et l'étonnante intoxication ergotée, Éd. Armine-Ediculture, 2002, p. 214-225.
  23. Sandrine Cabut, « Les étranges symptômes du « pain tueur » de Pont-Saint-Esprit », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  24. Cour de cassation, Chambre civile 1, du 19 janvier 1965, 61-10.952, Publié au bulletin
  25. Hubert Delobette et Paul-René Di Nitto, Et soudain : histoires vraies en Languedoc-Roussillon, Papillon rouge, , 287 p. (ISBN 2-9520261-2-2)
  26. Claro, Tous les diamants du ciel, Actes Sud, , 247 p. (ISBN 978-2-330-01011-9)
  27. Le secret dénoncé, Arteradio, 12 mars 2013
  28. Page officielle du roman sur le site de l'éditeur.
  29. « Le Pain Maudit de Pont-Saint-Esprit », France Inter, (lire en ligne, consulté le )
  30. « Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties : podcast et réécoute sur France Culture », sur France Culture (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Steven L. Kaplan, Le Pain maudit, Fayard, 2008 (ISBN 978-2-213-63648-1), 1 140 p.
  • Cyril Guinet, « Le pain maudit de Pont-Saint-Esprit », in: Geo Terroirs, hors-série 1H, octobre-, p. 51-53
  • « Le pain de la mort », in: Point de vue - Images du monde, nouvelle série no 170,
  • Régis Delaigue, Le Feu saint-Antoine et l'étonnante intoxication ergotée, Contribution à l'étude du mal des ardents et de l'ergotisme, Saint-Romain-en-Gal, Armine-Ediculture, 2002, (ISBN 2-910331-01-6).
  • Fabrice Drouelle, émission de radio Affaires Sensibles diffusée le sur France Inter https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-23-avril-2018
  • Thèse pour le titre de Docteur en Pharmacie, Contribution à l'étude toxicologique du dicyandiamide de méthyl mercure par Joseph Cadiou, présentée et soutenue le à l'université de Médecine et de Pharmacie de Bordeaux, p. 75 (SUDOC 020245491)

Articles connexes

  • Alimentation et gastronomie
  • Portail du Gard
  • Portail sur les psychotropes
  • Portail des années 1950
  • Portail de la guerre froide
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.