Académie des technologies
L'Académie des technologies est une société savante française, fondée le [2], dont le but est d’« éclairer la société sur le meilleur usage des technologies ».
Historique
L'idée de l'Académie des technologies est lancée, dès 1997, par Jacques-Louis Lions, alors président de l'Académie des sciences. La réforme, validée en 1998 par le Conseil des applications de l'Académie des sciences (CADAS), dont elle allait prendre la suite, il faut ensuite convaincre l'ensemble des acteurs d'une telle réforme. L'Académie des technologies est enfin fondée le , son premier président est Pierre Castillon[3]. En mars 2007, elle devient un établissement public, en vertu de la loi de programme pour la recherche de 2006.
Soumise aux articles L.328-1 à L.328-3 du code de la recherche et au décret no 2006-1533 du , elle a le statut d'établissement public à caractère administratif.
Elle a été placée sous la protection du président de la République par l'article 111 de la loi no 2013-660 du relative à l'enseignement supérieur et à la recherche.
Constitution, buts et activité
L'Académie est constituée de 339 membres français ou étrangers[4] désignés par cooptation renforcés par un réseau national et un réseau international d’experts. Dix pôles[5] préparent communications, avis, rapports ou expertises.
Son objectif est de fournir une expertise scientifique et technique, et d'ouvrir, permettre et enrichir le débat sur la technologie, conformément à sa devise : « Pour un progrès raisonné, choisi, partagé. » Ses actions visent principalement trois types de public : les pouvoirs publics eux-mêmes, les entreprises et la société civile. Le changement de statut donne à ces fonctions une mission de service public. Elle est ainsi expressément chargée d'un rôle de conseil du gouvernement français.
L'Académie se réunit en assemblée pour adopter les avis et le rapport annuel, ainsi que pour procéder aux votes de cooptation. Le bureau est constitué d'un président, d'un vice-président et d'un délégué général élus, ainsi que du président sortant. Le conseil académique, qui joue aussi le rôle de conseil d'administration, comprend outre les membres du bureau, cinq membres de l'assemblée désignés au sein de ses instances (sections) et sept membres élus par l'assemblée générale. Le conseil académique et, dans certains cas, le bureau, assurent la gestion de l'Académie.
L’Académie est membre d’Euro-CASE (fédération européenne de 21 académies des technologies rassemblant 6 000 experts) et du CAETS, conseil international d'académies des technologies.
Organisation de l'Académie
Présidents
- Pierre Castillon, président-fondateur (1999-2002)
- Jean-Claude Lehmann (2003-2004)
- François Guinot (2005-2006) et (2007-2008)
- Alain Pompidou (2009-2010)
- Bruno Revellin-Falcoz (2011-2012)
- Gérard Roucairol (2013-2014)
- Alain Bugat (2015-2016)
- Alain Bravo (2017)
- Bruno Jarry (2018)[6]
- Pascal Viginier (2019-2021)
Vice-présidents
- Jean-Claude Lehmann
- François Guinot (2003-2004)
- Yves Farge (2005-2006)
- Alain Pompidou (2007-2008)
- Bruno Revellin-Falcoz (2009-2010)
- Gérard Roucairol (2011-2012)
- Alain Bugat (2013-2014)
- Alain Bravo (2015-2016)
- Bruno Jarry (2017-2018)
- Dominique Vernay (2019-2021)
Délégués généraux
- Pierre Perrier (2001-2004)
- Paul Parnière (2005-2007)
- Pierre-Etienne Bost (2007-2010)
- Jean-Claude Raoul (2011-2013)
- Alain Bravo (2013-2014)
- Olivier Appert (2015-2016)
- Edwige Bonnevie (2019-2021)
Quelques membres
- Hervé Arribart, physicien et chimiste
- Alain Aspect, physicien
- Véronique Bellon-Maurel, agronome
- Alain-Michel Boudet, biologiste
- Thierry Breton, président-directeur général du groupe de services numériques Atos[7]
- Gérald Bronner, sociologue
- Éric Carreel[8], ingénieur et entrepreneur
- Bernard Charlès, directeur général de l'éditeur de logiciels Dassault Systèmes[7]
- Philippe Ciarlet, mathématicien
- Bernard Decomps, physicien
- Barbara Demeneix, endocrinologue
- Jacques Ducuing, physicien
- Albert Fert, physicien
- Mathias Fink, physicien
- Paul Friedel, ingénieur
- Erol Gelenbe, informaticien
- Marc Giget, entrepreneur
- Luc Julia, ingénieur et informaticien
- Daniel Kaplan, physicien
- François Képès, biologiste cellulaire
- Patrick Lagadec, économiste
- Michel Lavalou, chimiste
- Jean-Marie Lehn[9], prix Nobel de chimie
- Jacques Lewiner, physicien
- Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue
- Victoire de Margerie, chef d'entreprise
- Bernard Maitenaz, physicien et industriel
- André Maréchal, physicien
- Jacques Marescaux, médecin
- Bertrand Meyer, informaticien
- Linh Nguyen, physicien
- Jean Todt, président de la Fédération internationale de l'automobile
- Roland Vardanega, industriel
- Pierre Veltz, ingénieur et sociologue
Notes et références
- https://www.academie-technologies.fr/blog/posts/pascal-viginier-elu-president-de-l-academie-des-technologies
- Site officiel -.
- Voir le dossier « Académie des technologies » dans La Jaune et la Rouge, no 563, mars 2001.
- Site officiel -
- Site officiel -
- https://www.alliancy.fr/a-laffiche/ville-intelligente/2018/11/09/bruno-jarry-academie-des-technologies-le-batiment-est-un-secteur-en-pleine-revolution
- « Thierry Breton entre à l’Académie des technologies », sur usine-digitale.fr (consulté le )
- https://www.ticsante.com/le-president-fondateur-de-Withings-rejoint-l-Academie-des-technologies-NS_3968.html
- « Rapport annuel 2005 », Académie des technologies , consulté le 11 octobre 2020.
Voir aussi
Bibliographie
Lien externe
- Ressource relative à la vie publique :
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