Acace de Byzance

Général romain en 303, il dut, selon une nouvelle loi durant la persécution de Dioclétien, offrir de l'encens devant la statue de l'empereur Maximien pour témoigner de sa loyauté. Il refusa calmement et catégoriquement d'adorer une idole. Le tribun Firmus le dénonça comme chrétien. On le soumit à la torture à Périnthe par ordre du juge Bibien. Il fut ensuite conduit à Byzance devant le proconsul Flaccus. Durant le voyage, ses bourreaux lui brisèrent les mâchoires et il fut quotidiennement flagellé. Il réaffirma chaque jour sa foi en Jésus-Christ. Il est finalement crucifié comme le Christ, puis son corps décapité dans le quartier du Stauron à Constantinople, où, dans les années suivantes, après la définitive paix constantienne d'avril 313, une église fut ensuite construite en son honneur. Son corps, qui avait été jeté à la mer, avait été retrouvé dans le golfe de Squillace par des fidèles qui lui avait entretemps fait une sépulture discrète à l'insu du pouvoir. Après la pacification d'avril 313, sa dépouille mortelle fut triomphalement honorée et Constantinople garda ses reliques en son église. Quand celle-ci menaça en ruine, au VIe siècle, elle fut totalement rebâtie par l'Empereur Justinien[3].

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