AN-52

L’AN-52 est une ancienne arme nucléaire française tactique aéroportée.

AN-52 au musée de l'Aéronautique navale.

Cette bombe est entrée en service en 1973, elle avait une charge explosive de fission de 25 kilotonnes, une longueur d'environ 3 mètres et une masse inférieure à la demi-tonne. Elle était montée sous les fuselages des Mirage III E et des Jaguar A de l'Armée de l'air et sous les ailes des Super-Étendard de la Marine nationale française. L'arme a été retirée en 1991 et remplacée par le missile de croisière Air-sol moyenne portée (ASMP).

Le mode de largage était un tir à basse altitude « en cloche » avec le déploiement d'un parachute retardateur permettant l'éloignement de l'avion lanceur. La combinaison Mirage IIIE/AN-52 a été testée en vraie grandeur, avec succès, au Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP), le , par Étienne Copel, alors lieutenant-colonel, commandant de la 4e escadre de chasse à la base de Luxeuil (BA 116)[1],[2].

La combinaison Jaguar/AN-52 fut testée de la même manière au CEP le lors du dernier essai nucléaire français aérien[1].

Notes et références

  1. « Histoire-Stratégie : « TAMARA » Essai réel en vol de la première arme nucléaire tactique », Revue des anciens élèves de l'École de l'air, Le Piège, no 181, juin 2005.
  2. Entrevue avec Yves Calvi, « Général Copel : « Il avait une bonne gueule mon champignon atomique », sur rtl.fr, RTL, (consulté le ).

Bibliographie

  • Histoire de l'artillerie nucléaire de Terre française 1959-1996, CERMA, hors-série no 7, 2013 (ISBN 2-901418-43-0) (ISSN 1950-3547).
  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail du nucléaire
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