4e division blindée (France)

La 4^e division est créée le 1^er septembre 1967 à Verdun. Subordonnée au 1^er corps d'armée, elle comporte trois brigades de 4 500 militaires chacune et des unités d'appui et de soutien organique[1] :

• la 10^e brigade mécanisée à Reims[2] :
  • 410^e bataillon de commandement et de soutien (BCS) de Mourmelon ;
  • 1^er groupe de chasseurs de Reims ;
  • 18^e régiment de dragons de Mourmelon ;
  • 503^e régiment de chars de combat de Mourmelon ;
  • 40^e régiment d'artillerie (RA) de Suippes ;
  • compagnie d'éclairage de brigade de Mourmelon ;
  • 3^e compagnie du 3^e régiment du génie de Charleville.
• la 15^e brigade motorisée à Verdun[3] :
  • 415^e BCS de Verdun ;
  • 94^e régiment d'infanterie (RI) d'Étain ;
  • 150^e RI de Verdun ;
  • 2^e régiment de chasseurs de Verdun ;
  • 25^e RA de Thionville.
• la 16^e brigade mécanisée à Metz[3] :
  • 416^e BCS de Mercy-lès-Metz ;
  • 151^e RI de Montigny-lès-Metz

En 1976, son état-major est transféré à Nancy.

Cavaliers portés sur AMX-10 P du 2^e RCh à Verdun en 1979. Ils portent sur la manche l'insigne jaune de la 4^e division blindée.

Le 1^er août 1977, dans le cadre d'une réorganisation générale de l'armée de terre française[4], elle devient la 4^e division blindée du 1^er corps d'armée. Le général commandant la 4^e division blindée est également responsable de la 61^e division militaire territoriale[5]^,[6]. Forte d'environ 8 000 hommes et disposant de 148 chars de combat AMX-30[7], sa composition est alors la suivante :

• 30^e groupe de chasseurs à Lunéville ;
• 151^e régiment d'infanterie à Metz ;
• 4^e compagnie anti-chars à Metz ;
• 3^e régiment de cuirassiers à Chenevières ;
• 2^e régiment de chasseurs à Verdun ;
• 4^e escadron d'éclairage divisionnaire à Verdun ;
• 8^e régiment d'artillerie à Commercy ;
• 6^e régiment du génie à Angers ;
• 4^e régiment de commandement et de soutien à Nancy.

La 4^e division blindée est dissoute le 30 juin 1985. Elle est remplacée par la 4^e division aéromobile[8].