3e régiment d'artillerie à pied
Le 3e régiment d'artillerie à pied est un régiment d'artillerie français, dissous en 1919. Ses traditions sont ensuite reprises par le 163e régiment d'artillerie.
Pour les articles homonymes, voir 3e régiment.
3e régiment d'artillerie à pied | |
Création | 1799 |
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Dissolution | 1919 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | régiment d'artillerie à pied |
Rôle | Artillerie de siège/cotière |
Guerres | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Guerre de Crimée Expédition du Mexique Première Guerre mondiale |
Historique
Révolution et Empire
Le 3e régiment d'artillerie est renommé 3e régiment d’artillerie à pied en 1799[réf. nécessaire], il est en poste dans les départements français de Grèce où, le , les armées de la République sont défaites au siège de Corfou.
- 1799
- Bataille de Stockach[réf. nécessaire]
Le 3e RAP s'illustre à la bataille d'Austerlitz en 1805 et au siège de Saragosse en 1809.
- 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
- 14 octobre : Bataille d'Iéna[réf. nécessaire]
- 1808 : Armée de Portugal - Guerre d'indépendance espagnole
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 16-19 octobre : Bataille de Leipzig[réf. nécessaire]
- 1814 : Guerre d'indépendance espagnole , Campagne de France (1814)
- 27 février : bataille d'Orthez[réf. nécessaire]
Lors des Cent-Jours, le régiment se rallie à Napoléon. Il est licencié le après la défaite de Waterloo.
Réformé le , il est le régiment de Valence[réf. nécessaire].
Puis en 1820, il retrouve l'appellation de 3e RAP.
1820-1914
Le régiment est réorganisé le . Il est recréé à partir du 2e régiment d'artillerie à pied de Cherbourg et de l'ancien 3e régiment d'artillerie à pied de Brest[1]. Il est chargé de la défense des côtes[2].
Première Guerre mondiale
Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, les batteries du 3e RAP sont envoyées servir des pièces de forteresse sur le front terrestre[3].
Les deux obusiers de 400 de la 77e batterie permettent la reconquête des forts de Douaumont et de Vaux lors de la bataille de Verdun en octobre 1916[4].
Il est dissous le et ses personnels rejoignent le 153e régiment d'artillerie[5]. Les traditions du 3e RAP sont reprises par le 163e RAP, créé en 1916[6].
Étendard
L'étendard régimentaire reprend les noms de bataille : Corfou 1799, Saragosse 1809, Sébastopol 1854-55 et Puebla 1863[6].
Personnalité ayant servi au régiment
- Édouard Buisson d'Armandy, lieutenant du 3e RAP[7]
- Octave Longuet, artilleur au 3e RAP en 1914-1915 puis résistant pendant la Seconde Guerre mondiale[8]
Notes et références
- Historique anonyme 1921, p. 1.
- Historique anonyme 1921, p. 2.
- Historique anonyme 1921, p. 4.
- Hubert Bonin, « Chapitre V - Les batailles industrielles en 1916 : enjeux, initiatives et blocages », dans La France en guerre économique (1914-1919), (ISBN 978-2-600-05811-7 et 2-600-05811-7, OCLC 1027211985, lire en ligne), p. 127-142
- Historique anonyme 1921, p. 28.
- Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 88, 98
- « Edouard Buisson d'Armandy (1794-1873), lieutenant du 3e régiment d'artillerie à pied », sur art.rmngp.fr
- « 5 questions à ... Michel Delannoy », sur enenvor.fr (consulté le )
- Historique du 3e R.A.P., Metz, Impr. Paul Even, , 228 p.
- Michel Delannoy, Capitaine Longuet, officier artilleur de la Grande Guerre, , 244 p. (présentation en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail de la Première Guerre mondiale