12e base de soutien du matériel

La 12e base de soutien du Matériel est une unité de maintenance de l'Armée de terre française basée à Neuvy-Pailloux, elle est rattachée au Service de la Maintenance Industrielle Terrestre (SMITer).

12e Base de Soutien du Matériel

Insigne régimentaire de la 12e Base de Soutien du Matériel

Création 1er juillet 1999
Pays France
Branche armée de Terre
Matériel
Type Base de soutien du matériel
Effectif 867
Garnison Neuvy-Pailloux
Douai
Gien
Ancienne dénomination Établissement de réserve générale du matériel

Création et différentes dénominations

Elle est issue de l'établissement de réserve générale du matériel de Neuvy-Pailloux créé en 1946, à la suite du parc annexe d'artillerie lourde sur voie ferrée créé à la fin de la Première Guerre mondiale.

Occupée par l'armée allemande du à .

En 1946, est créé un entrepôt de réserve générale du matériel Automobile (ERGM/Au) qui devient établissement en 1948 et change d'appellation en 1994 pour devenir Établissement du Matériel en 1994, et ce jusqu'au où il devient la 12e Base de Soutien du Matériel.

La 12e base de soutien du Matériel est créée le et le quartier est baptisé " Établissement Ingénieur général Maréchal ". En , les ex-ETAMAT de Gien et Salbris rejoignent la 12e BSMAT. S'ensuivront une multitude d'unités rejoignant ou quittant la 12e BSMAT au gré des restructurations. En 2011, la 12e BSMAT est répartie sur une portion centrale à Neuvy-Pailloux (Indre) et trois détachements: Gien (Loiret) - servant de dépôt pour les engins du génie -, Nouâtre (Indre-et-Loire) et Satory (Yvelines).

En juillet 2017, le détachement de Nouâtre devient la 14e base de soutien du matériel, le détachement de Satory est rattaché au 8e régiment du matériel et la 12e BSMAT intègre le détachement de Douai.

En , le détachement du Mans ferme conduisant à faire de celui de Douai le seul s'occupant des blindés médians de l'armée de terre en 2023[1].

Organisation

Il s'agit d'une des trois bases de soutien de matériel en fonction en 2012. Cette formation dispose, en , de 1 073 personnels dont 80 % de civils disséminés dans 4 bases de défense et 6 groupements de soutien de base de défense[2].

Sources et bibliographie


Notes et références


Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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