11e régiment d'artillerie

Le 11e régiment d'artillerie (11e RA) est une unité de l’armée française, aujourd'hui dissoute.

11e régiment d’artillerie

Insigne régimentaire du 11e régiment d'artillerie

Création 1831
Dissolution 1991
Pays Allemagne
Allégeance France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Effectif Régiment
Garnison Offenbourg
Inscriptions
sur l’emblème
Anvers 1832
Zaatcha 1849
Sébastopol 1854-1855
Solférino 1859
La Marne 1914-1918
Verdun 1916
Guerres Campagne des Dix-Jours (1831 - Révolution belge)
Expédition de Rome (1849)
Guerres Coloniales
Guerre de Crimée
Campagne d'Italie (1859)
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918
Commandant historique colonel Mardochée Valabrègue ()

Créé en 1831, il est basé pendant la guerre froide à Offenbourg (Allemagne), caserné quartier Commandant-Montalègre.

Création et différentes dénominations

  • 11e régiment d’artillerie de 1831 à 1852[1]
  • 11e régiment d’artillerie monté de 1854 à 1870[1]
  • 11e régiment d'artillerie de campagne de ? à 1918
  • 11e régiment d'artillerie de campagne porté de 1918 à 1924
  • 11e régiment d'artillerie divisionnaire de ? à juin 1940
  • 11e régiment d'artillerie de mars à novembre 1945[2]
  • Ier groupe du 11e régiment d'artillerie blindée (I/11e RAB) d'août 1947 à 1959[2]
  • 11e régiment d'artillerie blindée (11e RAB) du à [1]
  • Dissolution le à la suite de la chute du mur de Berlin et de la fin de la guerre froide[2].

chefs de corps

  • 1831 Colonel Bernard Vacher de Tournemine (père du peintre Charles de Tournemine)
  • 1836 Colonel de Putaux
  • 1836 Colonel Pierre-Thomas Radoult de La Fosse
  • 1837 Colonel Patin de la Fizeliere
  • 1845 Colonel Édouard Buisson d'Armandy
  • 1851 Colonel Charvilhat
  • 1852 Colonel Bonamy
  • 1854 Colonel Fiereck
  • 1859 Colonel Guerin
  • 1867 Colonel de la Jaille
  • 1871 Colonel Deville
  • 1875 Colonel Roux de Montlebert
  • 1880 Colonel Morliere
  • 1885 Colonel Thery
  • 1886 Colonel Jean-Baptiste Brunet
  • 1891 Colonel Robineau Bourgneuf
  • 1894 Colonel Ricq
  • 1896 Colonel Maurice Bailloud
  • 1898 Colonel Manoury
  • 1902 Colonel Prevost
  • 1903 colonel Mardochée Valabrègue
  • 1904 Colonel Miquel-Dalton
  • 1907 Colonel Cointe
  • 1910 Colonel Valdemar-Vincent
  • 1911 Colonel Cheminon
  • 1912 Colonel Meyer
  • 1915-1916 Lieutenant-colonel Drouault
  • 1916-1917 Lieutenant-colonel de Lacombe
  • 1917-1917 Colonel Besson
  • 1917-1919 Lieutenant-colonel Beau
  • 1920-1923 Colonel Pyot
  • 1935 Colonel Batier
  • 1938 Colonel Gerin
  • 1939 Lieutenant-colonel Maillard
  • 1940 Chef d'escadron de Fonquernie

Dissolution

  • 1945 Chef d'escadron de Fonquernie
  • 1945 Lieutenant-colonel Geze

Dissolution

  • 1961-1963 Lieutenant-colonel Gouillet
  • 1963-1965 Lieutenant-colonel Jean Grumet
  • 1965-1967 Lieutenant-colonel Antonio Bonmati
  • 1967-1969 Lieutenant-colonel Vignon
  • 1969-1971 Lieutenant-colonel Lassort
  • 1971-1973 Colonel D’Hulst
  • 1973-1975 Colonel Aubier
  • 1975-1977 Colonel Lepinay
  • 1977-1979 Colonel Jacques Bazire
  • 1979-1981 Colonel Marcel Durand
  • 1981-1983 Colonel Paul Parraud
  • 1983-1985 Colonel Jean Barthelemy
  • 1985-1987 Colonel Marcel Colatrella
  • 1987-1989 Colonel Philippe Boulmer
  • 1989-1991 Colonel Daniel Uguen

Dissolution[1]

Garnisons

Historique des combats et batailles

De 1815 à 1852

Second Empire

Première Guerre mondiale

Uniforme du sous-lieutenant Desloge du 11e RA.

1914

1916

1918

Entre-deux-guerres

Lors de la réorganisation de l'artillerie décidée en 1923, le 11e RA est dissout et devient le 302e régiment d'artillerie portée à Vernon[4]. Il est ensuite recréé[Quand ?].

Seconde Guerre mondiale

Régiment d'active, le 11e régiment d'artillerie divisionnaire est complété, à la mobilisation, au centre mobilisateur d'artillerie no 303 de Vernon. Il est constitué d'une batterie hors rang, de trois groupes de canons de 75 à tracteurs tout-terrain, de la 10e batterie divisionnaire anti-chars de canons de 47, de la 51e batterie (détachée à l'organe de défense côtière B) et de la 111e batterie d'instruction[5].

Il forme, avec le 211e régiment d'artillerie lourde divisionnaire, l'artillerie de la 5e division d'infanterie motorisée. La division, entrée en Belgique le [6]. L'artillerie soutient les combats sur la Meuse autour d'Anhée du au [7]. Lorsque la division se replie en France le , l'artillerie a déjà subi des pertes très sérieuses. La division continue sa retraite et ses restes sont ensuite encerclés à Dunkerque[8].

De 1945 à nos jours

Le régiment est recréé en août 1947, comme I/11e régiment d'artillerie blindé. Il s'agit d'un des premiers régiments d'artillerie blindée de l'Armée française[2].

À partir de 1961, le régiment est en garnison à Offenbourg (Allemagne), caserné quartier Commandant-Montalègre[2] avec le 42e RI.

Traditions

Faits d'armes inscrits sur l'étendard

L'étendard du 11e régiment d'artillerie (dessin du revers).

Les batailles d'Ancien Régime ne figurant pas à l'inscription, seules les victoires d'après Révolution sont répertoriées.''
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9]:

Devise

Rigueur et Panache

Décorations

Croix de guerre 1914-1918 avec une citation à l'ordre de l'armée (1 palme sur la croix) reçue le [10].

Sources et bibliographie

  • Lieutenant-colonel Beau, Historique du 11e R. A. C. P., Paris, L. Fournier, , 44 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

  1. Jean-Pierre Bariller - Musée de l’artillerie - Quartier Bonaparte - BP400 - 83007 DRAGUIGNAN CEDEX, « 011- Chefs de corps du 11 °RA » (consulté le )
  2. « Courrier-service. Vos réponses : historique du 11e Régiment d'Artillerie », sur www.republicain-lorrain.fr, (consulté le )
  3. •Musée de l’artillerie 83007 DRAGUIGNAN, « 011- Historique du 11ème régiment d’artillerie » (consulté le )
  4. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie, , p. 95-101 (lire en ligne)
  5. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  6. Jean ALBERT-SOREL, « Carnet d'un officier de liaison (1940): I. — Namur », Revue des Deux Mondes, vol. 69, no 3, , p. 273–285 (ISSN 0035-1962, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Doug Dildy, Fall Gelb 1940 (1) : Panzer breakthrough in the West, (ISBN 978-1-78200-644-2 et 1-78200-644-3, OCLC 856199413, lire en ligne), p. 43-46
  8. Jean-Albert Sorel, « Carnet d'un officier de liaison (1940): II - de Charleroi à Dunkerque », Revue des Deux Mondes, vol. 69, no 4, , p. 425–435 (ISSN 0035-1962, lire en ligne, consulté le )
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  10. « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 14/18 : N° 1 à 62 », sur www.chtimiste.com, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.