111e division d'infanterie (Empire allemand)
La 111e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle est engagée en Artois lors des batailles du printemps et de l'automne, puis en 1916 elle combat sur la Somme.
111e division d'infanterie | |
Création | 26 mars 1915 |
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Dissolution | 19 janvier 1919 |
Pays | Empire allemand |
Type | Division d'infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1915 - Bataille de l'Artois 1915 - 3e Bataille de l'Artois 1916 - Bataille de la Somme (Bataille de Ginchy) (Bataille de Guillemont (en)) 1917 - Bataille d'Arras 1917 - Bataille de Passchendaele 1918 - Opération Michael 1918 - Bataille de la Somme |
En 1917, la division est successivement engagée à Arras, puis dans les Flandres. Au cours du printemps 1918, elle combat lors de l'opération Michael, elle participe ensuite aux combats défensifs sur le front de la Somme, puis à la frontière entre la France et la Belgique. Après la signature de l'armistice, la division est convoyée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.
Première Guerre mondiale
1915
- 221e brigade d'infanterie
- 3e et 4e escadron du 22e régiment de dragons
- 221e régiment d'artillerie de campagne (7 batteries)
- 221e compagnie de pionniers
1916
- 221e brigade d'infanterie
- 73e régiment de fusiliers
- 164e régiment d'infanterie
- 76e régiment d'infanterie
- 4e escadron du 22e régiment de dragons
- 221e régiment d'artillerie de campagne
- 221e compagnie de pionniers
1917
- 221e brigade d'infanterie
- 73e régiment de fusiliers
- 164e régiment d'infanterie
- 76e régiment d'infanterie
- 4e escadron du 22e régiment de dragons
- 111e commandement d'artillerie divisionnaire
- 221e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
- 111e bataillon de pionniers
1918
- 221e brigade d'infanterie
- 73e régiment de fusiliers
- 164e régiment d'infanterie
- 76e régiment d'infanterie
- 4e escadron du 22e régiment de dragons
- 111e commandement d'artillerie divisionnaire
- 94e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
- 2e bataillon du 25e régiment d'artillerie à pied (5e et 7e batteries)
- 111e bataillon de pionniers
Historique
La 11e division d'infanterie est formée du 73e régiment de fusiliers issu de la 19e division d'infanterie, du 164e régiment d'infanterie issu de la 20e division d'infanterie et du 76e régiment d'infanterie issu de la 17e division d'infanterie[1].
1915
- - : formation dans la région de Bruxelles, mise en réserve de l'OHL.
- - : transport par V.F. à Mars-la-Tour, puis occupation d'un secteur du front dans les Hauts de Meuse, tranchée de Calonne.
- 17 - : retrait du front, repos.
- - : transport par V.F. en Artois, mise en réserve de la 6e armée allemande.
- - : engagée dans la bataille de l'Artois, organisation du terrain, actions locales.
- - : organisation et occupation d'un secteur de front dans la région de Monchy-au-Bois.
- - : engagée dans la bataille de l'Artois d'automne[1].
- - : organisation et occupation d'un secteur du front en Artois.
1916
- - : retrait du front, engagée dans la bataille de la Somme, violents combats vers Guillemont (en) et Ginchy, les pertes sont très importantes[n 1].
- - : retrait du front, repos dans la région de Cambrai, transport par V.F. dans la région de Verdun. À partir du , occupation d'un secteur dans les Hauts de Meuse au bois de Chevaliers.
- - : retrait du front, mouvement par V.F. dans la Somme, repos dans la région de Bohain-en-Vermandois.
- 5 - : engagée à nouveau dans la bataille de la Somme entre Bouchavesnes et le bois de Saint-Pierre Vaast.
- - : organisation et occupation d'un secteur du front sur la Somme. À partir du mois de janvier, la division organise un secteur vers Barleux.
1917
- - : retrait du front, repos.
- - 1er mai : engagée dans la bataille d'Arras vers Arleux-en-Gohelle.
- - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front dans la région de Bellicourt.
- - : retrait du front, repos dans la région de Cambrai.
- - 1er août : transport par V.F. dans les Flandres, engagée dans la bataille de Passchendaele à partir du dans le secteur de Boezinge et de Steenstrate au nord d'Ypres. La division subit la préparation d'artillerie alliée du et subit de lourdes pertes[1].
- 1er - : retrait du front, réorganisation dans la région de Bohain-en-Vermandois.
- - : transport par V.F. en Lorraine. Organisation et occupation d'un secteur vers Regniéville à l'ouest de Pont-à-Mousson.
- - : retrait du front, transport par V.F. dans les Flandres. Engagée à nouveau dans la bataille de Passchendaele vers Poelkapelle du 22 au . La division est relevée le .
- 4 - : retrait du front, repos.
- - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Monchy-le-Preux et Vis-en-Artois au sud-est d'Arras.
1918
- 1er - : relevée par la 234e division d'infanterie (de) dans la région d'Arleux-en-Gohelle ; repos[2].
- 17 - : mouvement par Palluel et Villers-lès-Cagnicourt pour atteindre Saint-Léger le . Engagée à partir du dans l'opération Michael en première ligne, attaque en direction d'Écoust-Saint-Mein pour atteindre Vaulx-Vraucourt le et Mory le .
- - 1er avril : la division passe en seconde ligne.
- 1er - : relève de la 26e division d'infanterie dans le secteur au nord d'Hamelincourt. Mouvement de rocade, le relève de la 239e division d'infanterie (de) au nord-est d'Ayette[2].
- - : relevée par la 234e division d'infanterie, repos[2].
- - : mouvement vers le front, relève de la 5e division d'infanterie bavaroise[2], occupation d'un secteur au nord de Bucquoy. Le la division est relevée par la 4e division d'infanterie bavaroise[2].
- 17 - : mouvement de rocade, engagée dans la bataille de la Somme et renforce la ligne allemande vers Favreuil à partir du .
- - : mouvement de rocade, renforcement de la ligne de front à l'est de Hendecourt-lès-Cagnicourt. Durant les combats de la seconde quinzaine d'août sont très violents et couteux en vies humaines.
- 5 - : retrait du front et repos dans la région de Tourcoing.
- - : mouvement vers le front, relève de la 207e division d'infanterie[2] au sud d'Acheville.
- 11 - : relevée par la 49e division de réserve, repos dans la région de Douchy et d'Haspres[2].
- - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Monchaux-sur-Écaillon. Stationné vers Vendegies-sur-Écaillon jusqu'au , le la division est localisée vers Jenlain, le à Sebourg et vers Saint-Amand-les-Eaux le .
- 7 - : retrait du front, la division reste en repos jusqu'à l'armistice. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne puis dissoute au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
Grade | Nom | Date |
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Generalmajor | Guido Sontag | - |
Generalmajor | Johannes von Busse (de) | - |
Notes et références
Notes
- Après la bataille de la Somme, la 111e division d'infanterie reçoit plus de 2 000 hommes en renfort[1].
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « 111. Division (Deutsches Kaiserreich) » (voir la liste des auteurs).
- US Army 1920, p. 601
- US Army 1920, p. 602
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
- (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabrück, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)
Articles connexes
Liens externes
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