Monchaux-sur-Écaillon

Monchaux-sur-Écaillon est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Écaillon.

Monchaux-sur-Écaillon

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
Bernard de Meyer
2020-2026
Code postal 59224
Code commune 59407
Démographie
Gentilé Moncalciens, Moncalciennes
Population
municipale
539 hab. (2018 )
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 14″ nord, 3° 27′ 22″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 84 m
Superficie 4,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aulnoy-lez-Valenciennes
Législatives Dix-neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Monchaux-sur-Écaillon
Géolocalisation sur la carte : Nord
Monchaux-sur-Écaillon
Géolocalisation sur la carte : France
Monchaux-sur-Écaillon
Géolocalisation sur la carte : France
Monchaux-sur-Écaillon

    Géographie

    L'Écaillon à Monchaux-sur-Écaillon

    La commune de Monchaux-sur-Écaillon se situe à 15 km au sud-est de Valenciennes, au bord de l'Écaillon.
    Elle se situe à la frontière du Hainaut et du Cambrésis entre les communes de Thiant, Maing, Haspres & Verchain-Maugré

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Monchaux-sur-Écaillon
    Thiant Maing
    Quérénaing
    Haspres Verchain-Maugré

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 722 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Monchaux-sur-Écaillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (0,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Au XIIe siècle, le nom Moncellis (1147) ou Moncels (1150) veut dire petit mont[21]. Le nom s'explique de sa position sur la colline au-dessus de l'Écaillon. Dans les archives du diocèse de Cambrai XIIe siècle Moncellis est aussi le nom de Monceau-Saint-Waast. Le nom est ensuite écrit tantôt Moncheaux, tantôt Monchaux. En 1962, la commune de Monchaux devient Monchaux-sur-Écaillon.

    Monchaux se trouve mentionné dans les Chroniques de Froissart à l'occasion du sac de Haspres en 1340, les troupes de Guillaume II y passent.

    En 1566, au début des guerres de religion la ferme de Moncheaux sert de refuge pour des religieuses de l'abbaye de Fontenelles, près de Valenciennes[22].

    Héraldique

    Les armes de Monchaux-sur-Écaillon se blasonnent ainsi : « D'argent à cinq cotices de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d'or. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    8 novembre 2007 Pierre Busin[23]   Décédé en cours de mandat
    mars 2008 Edwige Dupas SE  
    mars 2014 Michel Cossiaux    
    2014 Mai 2016 Michel Arnould   Démissionnaire
    Mai 2016 En cours Bernard de Meyer    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2018, la commune comptait 539 habitants[Note 7], en stagnation par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    220281341404413437490484472
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    494513520560557558552485502
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    484486432482502526494524540
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    501469551649623592550536539
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Monchaux-sur-Écaillon en 2007 en pourcentage[28].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,4 
    4,3 
    75 à 89 ans
    10,8 
    9,6 
    60 à 74 ans
    11,6 
    33,3 
    45 à 59 ans
    34,3 
    18,8 
    30 à 44 ans
    16,4 
    17,7 
    15 à 29 ans
    15,3 
    16,3 
    0 à 14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[29].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Remi, 1879, et sa grotte de Lourdes.
    • Quelques chapelles-oratoires aux sorties du village.
    • Le cimetière communal de Monchaux-sur-Échaillon héberge les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de 9 soldats morts le [30]

    Personnalités liées à la commune

    Maxime Prud'

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Monchaux-sur-Écaillon et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Monchaux-sur-Écaillon et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes, formations dialectales, 1991, pg 1174
    22. Cyrille Jean Destombes, Les vies des saints et des personnes d'une éminente piété des diocèses de Cambrai et d'Arras d'après leur circonscription ancienne et actuelle, , 404 p. (lire en ligne), p. 385.
      p. 385-386
      .
    23. « Le décès de Pierre Busin, maire depuis 1995 », sur http://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. « Évolution et structure de la population à Monchaux-sur-Écaillon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    29. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    30. Monchaux-sur-Écaillon sur www.inmemories.com
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