Étienne Gauthier

États de service

Il entre en service le , comme soldat dans le Régiment d'Auvergne, il fait les campagnes de 1782 et 1783, sur mer et à la Martinique sous les ordres de l’amiral de Grasse, et il obtient son congé le .

Le , il est élu capitaine dans le 3e bataillon de la république, levé à Paris, et devenu 4e demi-brigade d’infanterie, il fait les campagnes de 1792 à l’an IV, aux armées du Rhin, de l’Ouest et de Rhin-et-Moselle. Le 1er brumaire an V (), il passe dans la 46e demi-brigade de bataille à l’Armée d'Angleterre.

En l’an VI, il rejoint l’armée du Danube, et le 6 thermidor an VIII (), il est nommé chef de bataillon à l’armée du Rhin. Il rentre en France après la paix de Lunéville, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII (), au camp de Boulogne, où il reste employé jusqu’à la fin de 1807.

Il est nommé colonel le , au 120e régiment d’infanterie de ligne, rattaché au 2e corps de l’armée d’Espagne. Il est blessé au pied droit et à la cuisse gauche le , à l’affaire de Fresno. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il continue ses services aux avant-postes de l’armée du Midi dans la division du général Bonet.

Il est promu général de brigade le , et il est cité d’une manière tellement honorable par le général Clauzel dans son rapport du , que l’Empereur le crée baron de l’Empire le .

En 1813, il est envoyé à l’armée du Portugal avec le général comte Reille, il se distingue à la Bataille de Vitoria le , et après l’évacuation de la péninsule, il se rend de Bayonne à la Grande Armée, où il prend place dans la division du général Boyer. Il est blessé d’un coup de feu à la tête le , à l’affaire du pont de Bray-sur-Seine.

En non activité à Tours, il est fait chevalier de Saint-Louis le , par le roi Louis XVIII.

Pendant les Cent-Jours, il prend le commandement de la ville, du château et de l’arrondissement de Saumur, et il se conduit avec courage et prudence dans les engagements que ses troupes ont avec les insurgés du département.

Il est admis à la retraite le , et il s’établi à Tours où il meurt le .

Armoiries

- d’argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux têtes de cheval, de sable, et en pointe d’une molette d’éperon, du même ; au comble d’azur chargé de trois étoiles d’or, en fasce ; franc-quartier des barons tirés de l’armée brochant au neuvième de l’écu. Pour livrées les couleurs de l’écu.

Sources

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