Étienne Chérade
Étienne Chérade, écuyer, seigneur des Bauries, Montbron, Manteresse, La Rochechandry , Marthon, Blanzac etc., né le à Angoulême et mort le à Vouthon, appartient à une famille de marchands de draps d'Angoulême. Anobli par charge en 1693, il fut conseiller-secrétaire du roi au Grand conseil (1712), lieutenant-général d'Angoumois en 1692 et maire perpétuel de la ville d'Angoulême en [1],[2].
Biographie
Il est le fils de Clément Chérade, marchand de draps à Angoulême, qui avait réalisé dans son commerce et dans la banque une fortune considérable, et de Madeleine Cladier [1],[2].
Avocat au barreau d'Angoulême en 1690, il acquiert les charges de lieutenant-particulier (1689-1692) et premier conseiller du roi au siège présidial d'Angoumois, lieutenant-général de la sénéchaussée et siège présidial d'Angoumois (1691), maître des eaux et forêts de l'Angoumois (1692), maire perpétuel d'Angoulême (1693), assesseur criminel (1696), conseiller secrétaire du roi au Grand Conseil (1712)[3]
Il achète de nombreuses terres : En 1699, la terre des Bauries, par acte du le comté de Montbron, la baronnie de Manteresse[4] et la seigneurie de La Grelière à la famille de Loménie de Brienne, le (pour un montant de 150 000 livres) la terre seigneuriale du marquisat de Clairvaux (à Anne d'Aumont, veuve de Gilles Fouquet) et la baronnie de Thuré, le la baronnie de La Rochechandry, le les baronnies de Marthon et Blanzac à la famille de La Rochefoucauld[1],[3].
Il fait enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696[1].
Il est anobli en 1693 par la fonction de maire d'Angoulême et par l'office secrétaire du roi le [5],[1],[6].
Il épouse en 1694 Madeleine Husson, d'une famille de Saintonge, qui lui survit et qui se remarie en octobre 1718 à Armand de Saint-Martin, conseiller au Parlement de Paris[1].
Descendance
Son fils, Adrien-Étienne Chérade, connu sous le titre de « comte de Montbron », lieutenant général d'Angoulême en 1730, décédé dans cette ville en 1744, épouse en 1735 Louise Deval. Il en a, entre autres enfants, deux fils, Adrien-Alexandre-Étienne et Pierre-Étienne, qui sont les auteurs de deux branches[1].
L'auteur de la branche aînée, Adrien-Alexandre-Étienne Chérade de Montbron, connu sous le titre de « marquis de Clervaux », né en 1731, marié à Angoulême en 1759 à sa cousine Elisabeth le Musnier, veuve de Jean de Lageard, marquis de Cherval, obtient par lettres patentes de décembre 1766 l'érection en comté de sa seigneurie de Montbron[1],[5],[6].
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome X, 1911, pages 251 et 252.
- J.-B. Champeval, Généalogie de la Maison de Montbron, Poitiers, Typographie Oudin et Compagnie, , 61 p., chap. 1 (« Filiation de la Maison de Montbron : Chérade de Montbron »)
- Abbé Adolphe Mondon, Notes historiques sur la baronnie de Marthon en Angoumois, édité par l'auteur, imprimerie. G. Chasseignac (Angoulême), 1897, pages 306 à 307.
- Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, « Une seigneurie à la belle étoile, la baronnie de Manteresse », (consulté le )
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 294.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome V, 1948, page 88.
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome X, 1911, pages 251 et 252..
- Abbé Adolphe Mondon, Notes historiques sur la baronnie de Marthon en Angoumois, édité par l'auteur, imprimerie. G. Chasseignac (Angoulême), 1897, pages 306 à 307.
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome V, 1948, page 88.
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 294.
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