Étevaux

Étevaux est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Étevaux

Le lavoir.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Jean-Claude Rossin
2020-2026
Code postal 21270
Code commune 21256
Démographie
Gentilé Estivaliens
Population
municipale
314 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 23″ nord, 5° 19′ 06″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 228 m
Superficie 8,67 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Étevaux
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Étevaux
Géolocalisation sur la carte : France
Étevaux
Géolocalisation sur la carte : France
Étevaux

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Étevaux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), forêts (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (3,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom ancien de la commune serait Stavellœ[8] "petite étable"[9]; pour d'autre, son nom viendrait d'æstivale, probablement un "pâturage d'été", de même que Étivey (89), ou Étivau (h. Saint-Poil, 71). Il s'agissait à l'origine sans doute de lieux frais où l'on pouvait conduire le bétail pendant les périodes de sécheresse[10].

    Histoire

    Au XVIe siècle, un paysan d'Étevaux entendant prêcher le P. Christophe, jésuite, à la Ste.-Chapelle, le , contre Henri IV qu'il appelait relaps et hérétique, dit tout haut qu'il ferait mieux de prêcher son Évangile, sans parler contre son roi ; il fut mis en prison durant la ligue[8].

    Au XVIIIe siècle, Jean-François, seigneur d'Étevaux et du Monceau, reprit de fief de l'Epinay en 1728[11]. Avant la Révolution, le village était une annexe de Binges, dépendant du doyenné de Mirebeau. L'église est dédiée à Sainte-Madeleine. Le prieur de St.-Legeor, était seigneur et décimateur du village[8].

    Au milieu du XIXe siècle, nous avons une description du village: "il est en plaine marécageuse et compte environ 50 feux (300 hab.). Il a des terres à froment et menus grains. Le finage arrosé par l'Albane contient beaucoup de bois à l'est, dont une partie est aux habitants. Les Poids et mesure sont celles de Maxilly, et la pinte de Dijon; le village dépend de la subdélégation d'Auxonne; Le bureau de la poste, et le contrôle dépendent d'Is-sur-Tille, à une lieue un tiers; quatre lieues à l'est de Dijon[8]."

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Emile Mutin    
    mars 2001 2014 Guy Brunie    
    mars 2014 En cours Jean-Claude Rossin SE Salarié agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 314 habitants[Note 3], en augmentation de 1,95 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    303311295317355348337325360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    300314309284279265235245228
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    205234225180195196188204193
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    176162165206247259288292315
    2018 - - - - - - - -
    314--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L’église Sainte Madeleine.

    Personnalités liées à la commune

    C'est la patrie de J. Patouillet, mort en 1585, âgé de 60 ans. On voit à l'église d'Etevaux, son éloge. Bemi Belleau dit qu'il était homme de grand jugement, de grande lecture, savant dans les langues et l'histoire. M. de la Mare avait composé sa vie[8].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. COURTEPEE (Claude), BEGUILLET (Edme) Description général et particulière du Duché de Bourgogne. (1847), t. 2, p. 186
    9. GODEFROY (Frédéric) Dictionnaire de l'ancienne langue française. (1881), p. 574, 604.
    10. TAVERDET (Gérard) Noms de lieuxde Bourgogne. (2007), p.139.
    11. BEAUNE (Henri) La Noblesse aux états de Bourgogne: 1350 à 1789. (1864), p. 239.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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