Mirebeau

Mirebeau est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Mirebeau-sur-Bèze et Mirabeau.

Mirebeau

L'église au début du 20e siècle.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Maire
Mandat
Daniel Girardeau
2020-2026
Code postal 86110
Code commune 86160
Démographie
Gentilé Mirebalais
Population
municipale
2 196 hab. (2018 )
Densité 159 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 09″ nord, 0° 10′ 57″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 158 m
Superficie 13,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mirebeau
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Migné-Auxances
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mirebeau
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Mirebeau
Géolocalisation sur la carte : France
Mirebeau
Géolocalisation sur la carte : France
Mirebeau
Liens
Site web https://www.mirebeau.fr/

    Son dicton est « il en passe plus qu'il n'en reste ». Surnommé aussi « pays des ânes », car il se tenait un important marché aux ânes à Mirebeau. Ses habitants sont appelés les Mirebalais[1].

    Géographie

    Localisation

    Mirebeau est la capitale du Pays Mirebalais, pays traditionnel situé à la croisée de trois anciennes provinces : l'Anjou, la Touraine et le Poitou.

    Contrairement au découpage actuel, où la région Nouvelle-Aquitaine présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun, au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois et l'Anjou qui s'enfoncent dans le Poitou actuel englobant Loudun jusqu'à Mirebeau au sud.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mirebeau
    Chouppes
    Thurageau
    Amberre Saint-Martin-la-Pallu

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 706 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doussay », sur la commune de Doussay, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 592,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    La commune est située au croisement de deux axes routiers fréquentés : la RD 725 reliant Bressuire à Châtellerault et la RN 147 reliant Angers à Limoges par Saumur et Poitiers, à moins de 30 km au nord de Poitiers.

    Urbanisme

    Typologie

    Mirebeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mirebeau, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 218 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), zones urbanisées (14,5 %), forêts (1,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la ville découle du latin Mirabellum qui désigne un lieu d'où l'horizon est bien visible[24].

    Histoire

    Le comte d’Anjou Foulques Nerra (970-1040) conquiert Mirebeau et y fait construire un château[Quand ?]. Son fils, Geoffroy II d'Anjou, après sa victoire à la bataille de Moncontour en 1033, retient prisonnier pendant cinq ans Guillaume VI de Poitiers duc d’Aquitaine et comte du Poitou. C’est à partir de cette date que Mirebeau, comme seigneurie, appartient au comté d’Anjou jusqu’en 1790.

    À la mi-juillet 1202, la reine Aliénor d’Aquitaine est bloquée par l’armée du roi de France commandée par le duc de Bretagne Arthur Ier de Bretagne, petit-fils d'Alienor. Il prend la ville, et s'apprête à donner l’assaut au château où s’est réfugiée Aliénor lorsqu’elle est sauvée par l’arrivée de son fils Jean sans Terre, le 1er août[25]. Jean, prenant à revers les troupes d'Arthur, les anéantit et capture son neveu[26] qu'il tuera dans sa prison en (une des versions de la mort d'Arthur).

    En 1429, durant son trajet pour Orléans, pour mettre fin au siège, Jeanne d'arc passera une nuit a l'auberge de Mirebeau, aujourd'hui toujours visible, place de la poterie.

    La sénéchaussée de Saumur en Anjou au XVIIIe siècle.
    Sénéchaussée de Saumur sous l'Ancien Régime.

    Le château a été reconstruit pour Jean de Moulins de Rochefort - secrétaire du roi Louis XI, échevin et maire de Poitiers - avec l' l'accord du duc d'Anjou du .

    Au XIVe siècle, Mirebeau est érigée en baronnie relevant, avec Moncontour, de la sénéchaussée d'Angers. La baronnie de Mirebeau comportait 114 fiefs.

    Le couvent des franciscaines est fondé en 1411, puis réorganisé en 1616[27]. En 1551 furent créés les présidiaux. La baronnie de Mirebeau, possédant une justice seigneuriale, formait une enclave relevant toujours de la sénéchaussée d’Angers, transformée en présidial d'Angers en 1551.

    En 1558, durant la deuxième guerre de Religion la ville est prise par les papistes.

    Lorsque fut créé la sénéchaussée de Saumur en 1572, le Mirebalais en fit partie, mais Mirebeau continua à être sous le présidial d’Angers.

    En 1628, la baronnie de Mirebeau fut acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, et dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur[28].

    En 1789, lors de la Révolution française, l'Assemblée constituante ordonne la création de départements. Les cités de Mirebeau et de Moncontour sont rattachées au département de la Vienne. Les habitants de Mirebeau accueillent favorablement les avancées de la Révolution française. Ils plantent ainsi un arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le serment de haine à la royauté[29].

    Le château est transformé en prison pour hommes pendant la Révolution, puis devient une ferme.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de prisonniers de l’armée d'Afrique est établi par les Allemands à Mirebeau : ils sont affectés aux travaux agricoles dans le canton. Progressivement, ils sont renvoyés en Afrique par l’occupant ; un certain nombre d’entre eux ont disparu[30].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La communauté de communes du Mirebalais associe les communes de : Amberre, Champigny-le-Sec, Cherves, Chouppes, Coussay, Cuhon, Maisonneuve, Massognes, Mirebeau, Thurageau, Varennes et Vouzailles.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1830 1834 Charles Rousseau-Laspois[31] Socialiste Propriétaire
    Conseiller général du canton de Mirebeau (1833 → 1834)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 1851 Charles Rousseau-Laspois Républicain Conseiller général du canton de Mirebeau (1848 → 1852)
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 1979 mars 2001 Daniel Veillon SE Professeur certifié
    Président du district du Pays Mirebalais (1989 → 2001)
    Président du Pays du Haut-Poitou (1995 → 2001)
    Nommé maire honoraire le 3 mars 2005
    mars 2001 mars 2008 Bernard Rousselle[32] PS Professeur de mathématiques
    Ancien conseiller général du canton de Mirebeau (1979 → 1992)
    Ancien président du district de Mirebeau (1979 → 1987)
    mars 2008 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Daniel Girardeau UMP-LR Retraité de l'industrie
    Réélu en 2014[33] et 2020[34]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Jumelages

    La ville est jumelée avec :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2018, la commune comptait 2 196 habitants[Note 6], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9022 0211 6332 1812 4052 5552 5442 6412 732
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4262 7192 6212 6462 7102 7002 7322 7392 589
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5352 5082 5072 2262 2202 2422 2972 2782 362
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 2122 1424 9222 3792 2992 2542 2262 1752 195
    2018 - - - - - - - -
    2 196--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de la commune est de 164 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE - 2008).

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[39], il n'y a plus que 9 exploitations agricoles en 2010 contre 31 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont chuté et sont passées de 1 333 hectares en 2000 à 860 hectares en 2010. 64 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement) et 18 % pour les oléagineux (colza et tournesol).

    En 2000, 52 hectares (45 en 2010) étaient consacrés à la vigne pour la production des vins AOC Haut-Poitou.

    L'élevage de volaille a disparu au cours de cette décennie (145 têtes réparties sur treize fermes).

    Industrie

    • Zone industrielle à l'ouest de la commune, comprenant entre autres, le site de production Maries Surgelés (anciennement Établissements Gérard Gorcy) et l'entreprise Sateco.
    • Zone artisanale, au sud, en direction de Poitiers.

    Foires et Commerces

    Les Floralies mirebalaises : chaque année, le dernier week-end d'avril, sous le marché couvert et à l'extérieur, est organisé un important marché de plantes, de fleurs, et d'artisanat.

    La fête de l'Âne : elle avait lieu chaque année, l'avant-dernier samedi du mois d'août. Cette fête rassemblait à Mirebeau plus d'une centaine d'ânes. Le matin, il y avait un concours régional et l'après-midi était consacré aux baudets et aux animations. La fête de l'Âne n'est plus au calendrier des manifestations de Mirebeau depuis 2008.

    Un marché se tient toutes les semaines, le mercredi matin, place de la République (50 exposants) et le samedi matin, place de la Libération (50 exposants).

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • L'emplacement du château construit pour Foulques Nerra au XIe siècle et détruit en 1621 sur l'ordre de Richelieu.
    • Les vestiges des anciens remparts de la citadelle ont été inscrits monument historique , ainsi que l'ensemble de la forteresse d'agglomération datée des XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
    • Le château situé au lieudit Rochefort a été construit à partir de 1475 pour remplacer un château plus ancien détruit par un incendie. Il a été réaménagé au XVIIe siècle. Inscrit monument historique le , il est en cours de restauration. Il comporte une écurie une remise, un four à pain et une chapelle. Le bâtiment à deux étages en pierre de taille et calcaire est desservi par un escalier hors-œuvre[27].
    • La grange aux Dîmes daterait du XIIIe siècle. Une tourelle et une maison du XVe siècle une maison du XVIIe siècle ont été inscrites monument historique le . Six autres maisons remonteraient au XVe siècle ainsi que le lavoir de la Fontaine aux Femmes et la fontaine de la rue du Baconnet.
    • De nombreuses maisons, un pigeonnier carré à la Fouleresse et un moulin à la Roche-Bridier datent du XVIIIe siècle.
    • L'habitat refuge cavernicole : ce refuge souterrain pouvait accueillir les populations lors des conflits. Il se compose d'une salle de garde, d'un four intérieur, d'une cheminée, d'un pigeonnier seigneurial, d'une écurie.
    • Le musée du Haut-Poitou : ce musée d'art et tradition populaire expose des outils anciens et des objets de la vie quotidiennes des campagnes poitevines. 4000 objets sont présentés dont une scie circulaire de 1860 en état de marche, un ensemble de distillerie de 1890, des moteurs de lave-linge de 1830 à 1948, des photocopieurs de 1905 et plus de 400 poupées en porcelaine. Une grande maquette animée de 100 mètres carrés présente l'évolution de la ville de Mirebeau du XIIe siècle au XXe.
    • Le musée Georges-David. C'est un petit musée consacré à un horloger-écrivain-poête-musicien qui dépeint la vie provinciale au XIXe siècle.

    Patrimoine religieux

    • L'aumônerie Saint-Jean est datée de 1185.
    • La collégiale Notre-Dame ou église Notre-Dame de Mirebeau est une église à trois vaisseaux en forme de croix latine reconstruite au XIXe siècle. De l'église du XIIe siècle détruite en 1568 durant la deuxième guerre de Religion, reconstruite en 1573, il ne reste que les deux travées formant l'actuelle sacristie. On peut remarquer sur l'un des vitraux le blason de Karol Wojtyla (plus connu sous le nom de Jean-Paul II) qui fit une donation à l’église. Sur la façade, on peut remarquer aussi deux statues de saints.
    • Le prieuré Saint-André fondé entre 1051 et 1053 a été inscrit comme monument historique en 1926 pour sa salle capitulaire (mais pas l'église actuelle construite au XIXe siècle), tandis que les bâtiments formant l'ancien prieuré l'ont été en 2003. Il contient une statue de la Vierge à l'enfant en bois peint doré du XIIe siècle, un fragment de retable peint et deux groupes de cinq stalles du XVe siècle et une chaire à prêcher du XVIIe siècle.
    • Le couvent dit des Clarisses fondé au XVe siècle dont il reste l'ancien logis abbatial, une tourelle à mâchicoulis et la chapelle inscrite monument historique le . Une de ses portes de style Renaissance l'a été dès 1932. La chapelle a été remaniée au XVIIIe siècle mais a conservé sa charpente lambrissée du XVe siècle.
    • De l'église Saint-Pierre qui a été fermée en 1760 et démolie en 1778 ne subsiste que le chœur daté du XIIe siècle.
    • L'église de Bournezeau construite à la fin du XVIe siècle possède un portail qui a été inscrit monument historique le .
    • L'église paroissiale Notre-Dame située au lieudit Seuilly daterait du XIIe siècle.
    • C'est sur l'emplacement de l'église Saint-Hilaire qu'a été construite la mairie. De cette église qui aurait existé dès le Xe siècle, il ne reste que des vestiges de l'abside paraissant dater du XIIe siècle.
    • Le calvaire de Gâline situé à un kilomètre de Mirebeau, la long de la route départementale D 7, en allant vers Champigny. C'est un étrange monument bâti par un curé un peu fou, au début du XXe siècle. Il est composé de trois tableaux : la Montée du Golgotha, la Crucifixion, la Mise au tombeau. Ces scènes regroupent treize personnages grandeur nature qui résument les derniers instants de la vie du Christ.
    Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois
    La carrière souterraine de la Boule d'Or

    La carrière souterraine de la Boule d’Or est située à quelques kilomètres à l’est de Mirebeau. C’est une ancienne carrière de tuffeau (ou craie dure du Turonien) qui a été creusée dans le calcaire dont l’exploitation a été abandonnée depuis plusieurs décennies. Cette cavité, instable et dangereuse, est, de nos jours, un site important dans le département de la Vienne pour l’hibernation des chiroptères dont sept espèces ont été recensées au cours de la première décennie du XXIe siècle. Deux espèces présentent des effectifs significatifs : le Grand rhinolophe (200 individus) et la Barbastelle (10 individus). Ces deux espèces sont accompagnées du Grand Murin, du Murin à moustaches, du Murin à oreilles échancrées, du Murin de Daubenton et du Petit rhinolophe.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul-Marie Coûteaux, député européen et écrivain, réside à Mirebeau.
    • Guillaume Poulle (1861-1937), sénateur de la Vienne de 1906 à 1927. Maire adjoint en 1898 et conseiller général pour le canton de Mirebeau en 1899, et maire de Cherves.
    • Maurice Aguillon, député et résistant mort en camp de concentration, né à Mirebeau.
    • Georges David, horloger et écrivain.
    • Jules Auriault, historien, auteur de neuf livres sur « La Sainteté aux origines du christianisme », publiés de 1900 à 1909.
    • Jean Raffarin, né le à Vouzailles (canton de Mirebeau), a donné son nom à l'école primaire de Mirebeau.
    • Jean-Louis Riguet, écrivain né à Mirebeau.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelée de gueules au pal d'argent et d'argent à la fasce de gueules[41].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    • E. Chevallier, Faits et anecdotes relatifs à l'histoire de Mirebeau, département de la Vienne, Asnières, 1891-1895.
    • Ed. de Fouchier « La baronnie de Mirebeau du XIe au XVIIe siècle. Étude féodale », MSAO, 2e série, I, 1877.
    • Mirebeau et ses environs, Res Universis, 1992.
    • C. Perez, Histoire du pays mirebalais, Sirius, 1986.
    • Regards sur Mirebeau et son canton, Mirebeau - église Saint-André, -, catalogue no 74.
    • E. Roblin, La Ville de Mirebeau en Poitou pendant les 17e et 18e Siècles [Texte imprimé], Poitiers, 1878.
    • A. Souché, Loudun et les pays loudunais et Mirebalais. Histoire locale avec notes et lectures sur Poitiers …, Loudun, 1927.
    • « Mirebeau, itinéraire du patrimoine » (textes de Denis Meunier-Christian Pérez, photos de Christian Rome), collection Itinéraires du patrimoine, no 316, 2006.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Doussay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Mirebeau et Doussay », sur fr.distance.to (consulté le ).
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