Élections sénatoriales françaises de 1894

Les élections sénatoriales françaises de 1894 se déroulent le en métropole et en Algérie et le pour les sièges des colonies de la Guadeloupe et La Réunion et ont pour but de renouveler la série A du Sénat Il y a 91 sièges à pourvoir dans la série A, comprend les départements allant, alphabétiquement, de l'Ain au Gard ainsi que le département d'Alger. En plus de des sièges de la série A, 5 sièges vacants sont pourvus le même jour, 4 par décès dont l'un est d'un Sénateur inamovible et 1 siège pour élection à la Chambre des députés[1].

Élections sénatoriales françaises de 1894
96 des 300 sièges du Sénat
les et
Républicains
Sièges obtenus 228  5
Réactionnaire
Sièges obtenus 43  11
Républicain Radical
Sièges obtenus 25  5
Rallié
Sièges obtenus 4
Sénat élu après les élections partielles
Par tendance
Président du Sénat
Sortant Élu
Paul-Armand Challemel-Lacour
Républicain
Paul-Armand Challemel-Lacour
Républicain

Résultats en siège

Série A

Tableaux des résultats en siège par tendances[2],[1],[3].
Département Sièges Républicains radicaux Républicains Rallié Réactionnaires
Ain 3 0 3 0 0
Aisne 4 1 3 0 0
Allier 3 0 3 0 0
Basses-Alpes 1 0 1 0 0
Hautes-Alpes 2 0 2 0 0
Alpes-Maritimes 2 0 2 0 0
Ardèche 3 0 3 0 0
Ardennes 3 0 3 0 0
Ariège 2 0 2 0 0
Aube 3 0 3 0 0
Aude 2 0 1 0 1
Aveyron 3 0 3 0 0
Bouches-du-Rhône 3 0 3 0 0
Calvados 3 0 3 0 0
Cantal 2 0 2 0 0
Charente 3 0 2 1 0
Charente-inférieure 4 0 4 0 0
Cher 3 3 0 0 0
Corrèze 3 2 1 0 0
Corse 3 0 3 0 0
Côte-d'or 3 0 3 0 0
Côtes-du-Nord 5 0 0 0 5
Creuse 3 0 3 0 0
Dordogne 3 0 3 0 0
Doubs 3 0 3 0 0
Drome 3 0 3 0 0
Eure 3 0 3 0 0
Eure-et-Loir 2 0 2 0 0
Finistère 5 0 5 0 0
Gard 3 1 2 0 0
Algérie 1 1 (socialiste) 0 0 0
Guadeloupe[4] 1 1 0 0 0
Réunion[5] 1 0 1 0 0
Total : 91 9 75 1 6 [6]

Élections complémentaires[3]

Département Sièges Républicain radical Républicain Réactionnaire
Seine 1 1 0 0
Seine-et-Marne 1 0 1 0
Haute-Savoie 1 0 1 0
Manche 1 0 1 0
Marne 1 0 1 0

Les résultats montrent la continuation de la montée des républicains et des radicaux tandis que le nombre de réactionnaires diminue. Il reste aussi 3 sièges vacants pour causes de décès à l'issue du scrutin de janvier. Une élection pour le siège non pourvu de l'Aude eut lieu le et Eugène Mir (républicain radical) fut élu mais une erreur de scrutin fit annuler celui-ci après plusieurs semaines de débat au Sénat. Le , il fut réélu avec une plus grande majorité encore[7]. Le siège des Vosges fut occupé par Paul Frogier de Ponlevoy (Union républicaine) le et le siège de l'Indre-et-Loire par Antoine-Dieudonné Belle (Union républicaine) le .

Le a lieu l'élection du président du Sénat, Paul-Armand Challemel-Lacour avec 132 voix est élu contre 4 pour Philippe Le Royer et 26 blancs[8].

Une élection partielle pour remplacer le sénateur inamovible Victor Schœlcher, mort le , est organisée avec pour circonscription la Meuse le 1er avril. Les résultats furent l'élection d'un candidat républicain, Jean Buvignier[9] ainsi que le même jour dans le Vaucluse du radical Georges Taulier[10].

Le ont lieu deux autres élections partielles, en Corse et dans l'Indre, les deux pour cause de décès des sénateurs. En Corse, le républicain Jacques Hébrard est élu[11] tandis qu'en Indre, le républicain Antony Ratier est élu, remplaçant un sénateur réactionnaire[12].

Notes et références

  1. « Les élections sénatoriales du 7 janvier », sur Gallica, Le Temps, (consulté le ), p. 1
  2. « Élections sénatoriales », sur Gallica, La Dépêche, (consulté le )
  3. « Les élections sénatoriales du 7 janvier », sur Gallica, Le Temps, (consulté le )
  4. « Bulletin de la séance du 9 février », sur Gallica, Journal officiel de la République française., (consulté le )
  5. « Anciens sénateurs IIIe République : DROUHET Théodore », sur www.senat.fr (consulté le )
  6. L'un des réactionnaire devient un rallié le lendemain.
  7. « Anciens sénateurs IIIe République : MIR Eugène », sur www.senat.fr (consulté le )
  8. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  • Portail de la politique française
  • Portail des années 1890
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.