Élections générales angolaises de 2012

Les élections générales angolaises de 2012 se déroulent le afin d'élire les membres de l'assemblée nationale ainsi que le président de la République d'Angola.

Élections générales angolaises de 2012
220 sièges de l'Assemblée nationale
Président de la République d'Angola
31 août 2012
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 757 671
Votants 6 124 669
62,77%  24,59

José Eduardo dos Santos MPLA
Voix 4 135 503
71,84%
 9,8
Sièges obtenus 175  16
Isaías Samakuva UNITA
Voix 1 074 565
18,66%
 8,3
Sièges obtenus 32  16
Abel Chivukuvuku CASA–CE (en)
Voix 345 589
6,00%
Sièges obtenus 8
Composition de l'Assemblée nationale
Président
Sortant Élu
José Eduardo dos Santos
MPLA
José Eduardo dos Santos
MPLA

Elles sont remportées par le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), au pouvoir[1],[2],[3].

Système électoral

L'Assemblée nationale (en portugais : Assembleia nacional) se compose de 223 députés élus pour un mandat de cinq ans selon un mode de scrutin mixte. Il y a 90 sièges à pourvoir à la proportionnelle, selon la méthode d'Hondt, dans 18 circonscriptions électorales plurinominales correspondant aux dix-huit provinces angolaises à raison de cinq sièges par circonscription, auxquels se rajoutent trois sièges pour les Angolais de l'étranger. Les 130 sièges restants sont également pourvus au Scrutin proportionnel plurinominal à la plus forte moyenne, selon la méthode d'Hondt dans une seule circonscription nationale[4].

Le vote n'est pas obligatoire. Dans la pratique, les scrutins n'ont pas été organisés à l'étranger lors des élections précédentes, et les trois sièges concernés sont restés vacants.

Résultats

Résultats des élections générales angolaises de 2012[5]
Parti Votes  % Sièges +/–
Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA)4 135 50371,84175 16
Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA)1 074 56518,6632 16
Large Convergence pour le salut de l'Angola - Coalition électorale (CASA–CE)345 5896,008Nv.
Parti du renouvellement social98 2331,703 5
Front national de libération de l'Angola (FNLA)65 1631,132 1
Nouvelle démocratie union électorale13 3370,230 2
Parti populaire pour le développement8 7100,150
Front uni pour le changement de l'Angola8 2600,140
Conseil politique d'opposition6 6440,110
Sièges non pourvus (députés de la diaspora)3 3
Votes valides 5 756 004 93,98
Votes blancs et invalides 368 665 6,02
Total 6 124 669 100 223
Abstentions 3 633 002 37,23
Inscrits / participation 9 757 671 62,77

Analyse

Le MPLA perd 10 % des suffrages exprimés par rapport au scrutin précédent, mais conserve la majorité qualifiée à l'assemblée. En accord avec la constitution approuvée en 2010, sa victoire renouvelle automatiquement le numéro un de sa liste de candidats, José Eduardo dos Santos à son poste de président de la République  ce qui lui confère une légitimité électorale pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 1979.[réf. nécessaire] L'UNITA augmente de 80 % sa part des suffrages, et double le nombre de ses députés, renforçant ainsi considérablement sa position de principal parti d'opposition. La CASA-CE, récemment fondée par un ancien dirigeant de l'UNITA, Abel Chivukuvuku, fait une entrée en scène remarquée en obtenant d'emblée 6 % des suffrages. Les petits partis, à commencer par la FNLA, sont réduits à peu de chose, ou disparaissent entièrement du parlement.

L'abstention augmente de façon très significative  de 12,5 % en 2008 à 37,1 % en 2012. Près de 4 millions d'électeurs enregistrés n'ont ainsi pas voté. À Luanda, où vit plus d'un quart de la population de l'Angola, et où la politisation est la plus élevée, l'abstention a même atteint les 42 %.

Les résultats obtenus par les partis varient beaucoup d'une province à l'autre. Dans les provinces de Luanda et de Cabinda, l'opposition a obtenu environ 40 % des votes, et un pourcentage semblable dans la province du Bié.

Notes et références

  1. « Élections en Angola : début du vote », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Après les élections, l'Angola dépouille les votes », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Angola: élections libres et transparentes », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « IPU PARLINE database: ANGOLA (Assembleia nacional), Système électoral », sur www.ipu.org (consulté le ).
  5. Commission électorale nationale
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