Élections fédérales mexicaines de 2018

Les élections fédérales des États-Unis mexicains de 2018 se tiennent le dimanche . Elles comprennent :

  • l'élection du président, pour un mandat de six ans non renouvelable, qui succèdera à Enrique Peña Nieto,
  • les élections législatives renouvelant les deux chambres du Congrès de l'Union :
    • d'une part les élections sénatoriales, renouvelant les 128 sièges du Sénat de la République pour six ans,
    • d'autre part les élections législatives, renouvelant les 500 sièges de la Chambre des députés pour trois ans,
  • les élections provinciales renouvelant les gouverneurs dans 9 des 31 entités fédérées, dont la capitale Mexico.
  • les élections municipales, portant à plus de 18 000 le nombre de mandats à pourvoir.

Élections présidentielle et législatives mexicaines de 2018
le président de la République, 128 sénateurs et 500 députés fédéraux
Type d’élection Présidentielle et législatives
Durée de campagne 30 mars - 27 juin 2018
Débat(s) 6 mai, 10 et 19 juin 2018
Corps électoral et résultats
Inscrits 89 250 881
Votants 56 611 027
63,43%
Votes exprimés 55 039 913
Votes nuls 1 571 114
Andrés Manuel López Obrador 
Voix 30 113 483
53,19%
Sièges obtenus 306
Ricardo Anaya Cortés 
Voix 12 610 120
22,28%
Sièges obtenus 131
José Antonio Meade Kuribreña 
Voix 9 289 853
16,41%
Sièges obtenus 63
Résultats par État
  • JAMK
  • AMLO
  • RAC
Président du Mexique
Sortant Élu
Enrique Peña Nieto
PRI
Andrés Manuel López Obrador
MORENA

L'exécutif prendra ses fonctions en décembre et les nouvelles chambres législatives en septembre. L'Institut national électoral est chargé de superviser le bon déroulement des différents scrutins, dont les opérations électorales commencent le .

Le président Enrique Peña Nieto (PRI) ne peut se représenter, la constitution ne permettant au président de la République d'exercer qu'un seul mandat. La campagne, entachée de violences, détient le triste record du nombre de victimes politiques lors d'un scrutin mexicain, avec une estimation d'« au moins 145 assassinats d’hommes politiques — dont quarante-huit candidats ou pré-candidats »[1].

Les élections au niveau fédéral mènent à une alternance. Andrés Manuel López Obrador (Mouvement de régénération nationale : gauche) est élu président avec 53,2 % des voix, face à quatre autres candidats dont notamment Ricardo Anaya (Parti action nationale : droite ; 22,3 %) et José Antonio Meade (PRI ; 16,4 %). C'est la première fois depuis 1928 que la présidence n'est pas exercée par le PRI ou le PAN. La coalition ayant porté Obrador à la présidence remporte également la majorité des sièges dans les deux chambres.

Contexte

Président depuis 2012, Enrique Peña Nieto ne peut pas se représenter pour un second mandat.

Privé d'une victoire lors de l'élection présidentielle de 2006 vraisemblablement à la suite d'une fraude massive, López Obrador manifeste publiquement sa défiance vis-à-vis du système politique mexicain. « Pour changer les choses, il n’y a que deux options : la lutte armée ou la voie électorale. Je pense qu’il est possible de transformer le Mexique de façon pacifique. (…) Et donc, bien que les dés soient pipés, je me lance dans la bataille électorale. Ce n’est pas une contradiction, c’est simplement que je n’ai pas le choix. (…) Parfois, c’est un chemin plus difficile que la voie armée. Parce qu’on se heurte à l’État ; un État antidémocratique et autoritaire. Je ne me fais aucune illusion, j’ai déjà pâti de la fraude électorale. Mais je n’ai pas renoncé à l’espérance[2]. »

Modes de scrutin

Le président du Mexique est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de six ans non renouvelable.

Le Congrès de l'Union est un parlement bicaméral. Sa chambre basse, la Chambre des députés, est dotée de 500 députés élus pour trois ans selon un mode de scrutin parallèle. 300 sièges sont à pourvoir au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions électorales tandis que les 200 restants le sont au scrutin proportionnel plurinominal à liste bloquées. Après décompte des suffrages dans les cinq circonscriptions régionales les sièges répartis à la proportionnelle le sont sans seuil électoral, mais en prenant en compte les résultats du scrutin majoritaire pour en ajuster la répartition de manière qu'aucun parti ne remporte au total plus de 300 sièges, ce seuil étant néanmoins porté à 315 si le parti a recueilli plus de 60 % des suffrages[3].

La chambre haute, le Sénat de la République, est quant à elle dotée de 128 sénateurs élus pour six ans selon un mode de scrutin parallèle similaire en principe à celui de la chambre basse, mais selon des modalités différentes. 96 sont à pourvoir au scrutin majoritaire binominal dans trente deux circonscriptions de trois sièges chacune correspondants aux États du Mexique plus le district fédéral de la capitale Mexico. Les partis présentent un binôme de candidats dans chacune d'elles, et est élu sénateurs le binôme ayant recueilli le plus de voix dans sa circonscription ainsi que l'un des membres du binôme arrivés en deuxième position, dit sénateur minoritaire. Enfin, les 32 sièges restants sont élus au scrutin proportionnel plurinominal à liste bloquées[4].

Le vote est de jure obligatoire, mais aucune sanction n'est appliquée aux abstentionnistes[4].

Candidatures à la présidence

  • Andrés Manuel López Obrador (surnommé AMLO), soutenu par les partis de gauche, souverainiste, et souvent qualifié de populiste par ses adversaires. Il est donné comme favori[5]. Il est à la tête du Mouvement de régénération nationale (MORENA), au début un mouvement pour soutenir sa candidature à la présidentielle en 2012, puis, après son départ du PRD, un parti politique.
  • Ricardo Anaya, candidat conservateur du Parti action nationale qui apparait dans plusieurs affaires de corruption et dont la famille vit aux États-Unis[5].
  • José Antonio Meade, technocrate et ancien ministre des Finances, soutenu par le PRI (droite) sans en être membre mais en étant impliqué dans les gouvernements de ce parti au pouvoir depuis 2012. Ce dernier est devenu si impopulaire qu’il a préféré choisir pour candidat une personnalité extérieure au parti[5].
  • Jaime Rodríguez Calderón, candidat indépendant issu du PRI, ancien gouverneur de l'État de Nuevo León. Le tribunal électoral a enregistré sa candidature alors que 58 % des signatures requises pour valider sa nomination avaient été jugées frauduleuses. Le tribunal a justifié sa décision en affirmant que « le règlement précise qu’il faut un nombre suffisant de signatures. Il ne dit pas que les signatures doivent être valides »[2].
  • Margarita Zavala, avocate, épouse de Felipe Calderón (président du Mexique de 2006 à 2012), ancienne membre du Parti action nationale. Margarita Zavala renonce cependant à l'élection présidentielle, décision officialisée le [6] auprès de l'Institut national électoral (INE).

Campagne

Pendant la campagne, le candidat de gauche Andrés Manuel López Obrador met en avant les programmes sociaux qu’il a implantés dans la capitale lorsqu'il en était maire, notamment les aides aux jeunes et aux personnes âgées, ainsi que son bilan contre l’insécurité[7]. Il propose en de débattre de la légalisation des drogues afin de mettre un frein au crime organisé dans le pays[8]. Le candidat de droite Ricardo Anaya réagit sur le thème de la pauvreté en se proposant d'établir un revenu universel[7].

D'après l'historien Carlos Illades, « La colère envers le PRI [centre-droit, au pouvoir] domine l’électorat, mais aussi la déception à l’égard de la droite PAN, au pouvoir entre 2000 et 2012] qui était censée mener l’alternance et a précipité le pays dans une guerre et une crise sociales ». La guerre contre la drogue, initiée par l’ancien président Felipe Calderón (2006-2012) et prolongée par l’actuel gouvernement, a fait exploser la violence : plus de 200 000 morts en deux sextennats[7].

Comme lors de l'élection présidentielle de 2006, Andrés Manuel Lopez Obrador fait l'objet d’accusations d'accointances avec le Venezuela et la Russie, voire d'en recevoir des financements. Il choisit de prendre ces accusations avec humour, s’affublant lui-même du nom de « Andrés Manuelovich »[9]. Selon RFI, du fait de sa position dans les sondages, Lopez Obrador est « devenu la principale cible des vidéos truquées, des messages mensongers, des fake news et des calomnies[10]. » D’après le journal Libération, « les chefs d’entreprise alimentent la perspective d’un cataclysme économique et d’une fermeture des marchés en cas de victoire de la gauche ». Néanmoins, selon l'universitaire Carlos Illades, « Ces menaces ne sont plus aussi efficaces qu’autrefois. On ne peut pas effrayer les électeurs en parlant d’apocalypse alors qu’ils la vivent déjà[7]. »

Lopez Obrador et ses proches sont espionnés par le gouvernement par le biais du logiciel Pegasus, lequel pirate les téléphones mobiles. Au moins cinquante personnes ont été visées, dont son épouse, trois de ses frères, ses trois fils aînés, deux chauffeurs, des membres de son parti et son médecin[11].

Ricardo Anaya doit faire face à des accusations de despotisme, ce qui amène certains élus du PAN à refuser de soutenir sa candidature[7].Le , la candidate Margarita Zavala renonce à sa candidature. Le dépôt de cette dernière étant définitif, son nom figurera néanmoins sur les bulletins de vote[12]

En dix mois ( à ), cent trente candidats ou pré-candidats, notamment aux élections municipales, sont assassinés[13],[14].

Sondages

Intentions de vote.

Résultats

Présidentielle

Résultats de l'élection présidentielle mexicaine de 2018[15]
Coalition Candidat Votes  %
Ensemble, nous ferons l'histoire Andrés Manuel López Obrador 30 113 483 53,19
Pour le Mexique de l'avant Ricardo Anaya Cortés 12 610 120 22,28
Tous pour le Mexique José Antonio Meade Kuribreña 9 289 853 16,41
Indépendant Jaime Rodríguez Calderón 2 961 732 5,23
Indépendant Margarita Zavala 32 743 0,06
Vote libre 31 982 0,06
Votes valides 55 039 913 97,22
Votes blancs et nuls 1 571 114 2,78
Total 56 611 027 100
Abstention 33 383 012 36,57
Inscrits / participation 89 994 039 63,43

Législatives

Résultats des élections législatives mexicaines de 2018[16]
Partis et coalitions Circonscriptions Listes Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
Mouvement de régénération nationale (MORENA) 709 840 1,27 8 6 20 972 573 37,25 28,9 84 189 154
Parti du travail (PT) 67 429 0,12 0 2 211 753 3,93 1,1 4 61 55
Parti combat social (PES) 54 906 0,10 0 1 353 941 2,40 0,9 0 56 48
Candidats communs MORENA-PT-PES 23 513 132 42,01 210[alpha 1] Nv.
Total coalition Ensemble, nous ferons l'histoire 24 290 401 43,50 218 204 24 538 267 43,58 29,0 88 306 258
Parti action nationale (PAN) 697 595 1,25 5 50 10 096 588 17,93 3,1 41 83 25
Parti de la révolution démocratique (PRD) 124 808 0,22 0 5 2 967 969 5,27 5,6 12 21 35
Mouvement citoyen (es) (MC) 268 876 0,48 0 10 2 485 198 4,41 1,7 10 27 1
Candidats communs PAN-PRD-MC 14 381 872 25,70 63[alpha 2] Nv.
Total coalition Pour le Mexique de l'avant 15 473 151 27,65 68 2 15 549 755 27,62 6,0 63 131 59
Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) 4 351 824 7,78 1 24 9 310 523 16,54 12,6 38 45 158
Parti vert écologiste du Mexique (PVEM) 1 429 802 2,55 0 2 695 405 4,79 2,1 11 16 31
Parti nouvelle alliance (PNA) 705 432 1,26 0 1 1 391 376 2,47 1,3 0 2 8
Candidats communs PRI-PVEM-PNA 6 862 372 12,26 13[alpha 3] 147
Total coalition Tous pour le Mexique 13 349 430 23,85 14 12 13 397 304 23,80 16,0 49 63 198
Autres partis 32 625 0,06 0 - 32 959 0,06 - 0 0 -
Indépendants 539 347 0,96 0 1 539 347 0,96 - 0 0 1
Votes valides 53 739 860 96,02 54 057 632 96,02
Votes blancs et nuls 2 227 573 3,98 2 242 615 3,98
Total 55 967 433 100 300 56 300 247 100 - 200 500
Abstention 34 026 606 37,80 33 693 792 36,79
Inscrits / participation 89 994 039 62,20 89 994 039 63,21

Vote populaire

Sénatoriales

Résultats des élections sénatoriales mexicaines de 2018[17]
Partis et coalitions Circonscriptions Listes Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
Mouvement de régénération nationale (MORENA) 661 068 1,18 2 2 21 261 577 37,50 Nv. 13 55 55
Parti du travail (PT) 51 260 0,09 0 2 2 164 442 3,82 0,9 1 6 2
Parti combat social (PES) 28 878 0,05 0 1 320 559 2,33 Nv. 0 8 8
Candidats communs MORENA-PT-PES 23 754 422 42,24 53[alpha 4] Nv.
Total coalition Ensemble, nous ferons l'histoire 24 495 628 43,56 55 55 24 746 578 43,65 Nv. 14 69 69
Parti action nationale (PAN) 600 423 1,07 1 28 9 971 804 17,59 8,7 6 24 15
Parti de la révolution démocratique (PRD) 96 393 0,17 0 17 2 984 861 5,27 13,3 2 8 15
Mouvement citoyen (es) (MC) 570 774 1,01 2 2 2 654 452 4,68 0,7 2 7 6
Candidats communs PAN-PRD-MC 14 222 046 25,29 25[alpha 5] Nv.
Total coalition Pour le Mexique de l'avant 15 489 636 27,54 28 18 15 611 117 27,54 21,4 10 38 24
Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) 3 855 984 6,86 0 46 9 013 658 15,90 15,3 6 13 44
Parti vert écologiste du Mexique (PVEM) 1 198 011 2,13 0 2 2 528 175 4,46 1,2 2 7 3
Parti nouvelle alliance (PNA) 593 507 1,06 0 1 307 015 2,31 1,4 0 1 1
Candidats communs PRI-PVEM-PNA 7 145 869 12,71 13[alpha 6] 35
Total coalition Tous pour le Mexique 12 793 371 22,76 13 35 12 848 848 22,66 14,2 8 21 40
Autres 30 568 0,05 0 - 31 820 0,06 - 0 0 -
Indépendants 1 109 149 1,96 0 - 1 109 149 1,96 - 0 0
Votes valides 53 918 352 95,88 54 347 512 95,86
Votes blancs et nuls 2 319 489 4,12 2 344 357 4,14
Total 56 237 841 100 96 56 691 869 100 - 32 128
Abstention 33 756 198 37,51 33 302 170 36,48
Inscrits / participation 89 994 039 62,49 89 994 039 63,52

Vote populaire

Gouverneurs

État Gouverneur sortant Parti Gouverneur élu Parti
Gouverneurs
Chiapas Manuel Velasco Coello PVEM Rutilio Escandón Cadenas MORENA
Guanajuato Miguel Márquez Márquez PAN Diego Sinhue Rodríguez Vallejo PAN
Jalisco Aristóteles Sandoval PRI Enrique Alfaro Ramírez MC
Morelos Graco Ramírez PRD Cuauhtémoc Blanco PES
Puebla[18] José Antonio Gali Fayad PAN Martha Érika Alonso Hidalgo PAN
Tabasco Arturo Núñez Jiménez PRD Adán Augusto López Hernández MORENA
Veracruz Miguel Ángel Yunes Linares PAN Cuitláhuac García Jiménez MORENA
Yucatán Rolando Zapata Bello PRI Mauricio Vila Dosal PAN
Chef du gouvernement de la ville de Mexico
Mexico José Ramón Amieva PRD Claudia Sheinbaum MORENA

Notes et références

Notes

  1. Parmi les députés élus sous les couleurs de la coalition, 97 sont pour MORENA, 57 sont pour le PT et 56 sont pour le PES.
  2. Parmi les députés élus sous les couleurs de la coalition, 37 sont pour le PAN, 9 pour le PRD et 17 pour le MC.
  3. Parmi les députés élus sous les couleurs de la coalition, 6 sont pour le PRI, 5 pour le PVEM et 2 pour le PNA
  4. Parmi les députés élus sous les couleurs de la coalition, 40 sont pour MORENA, 8 sont pour le PT et 5 sont pour le PES.
  5. Parmi les députés élus sous les couleurs de la coalition, 16 sont pour le PAN, 6 pour le PRD et 3 pour le MC.
  6. Parmi les députés élus sous les couleurs de la coalition, 7 sont pour le PRI, 5 pour le PVEM et 1 pour le PNA

Références

  1. « Mexique : large victoire du candidat de gauche « AMLO » à la présidentielle », sur Le Monde, .
  2. Renaud Lambert, « Au Mexique, la tentation de l’espoir », sur Le Monde diplomatique,
  3. « IPU PARLINE database: MEXIQUE (Cámara de Diputados), Texte intégral », sur archive.ipu.org (consulté le ).
  4. « IPU PARLINE database: MEXIQUE (Cámara de Senadores), Texte intégral », sur archive.ipu.org (consulté le ).
  5. « Mexique: début de campagne pour les trois principaux candidats à la présidentielle », Libération/AFP, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Ratifica Margarita Zavala renuncia a candidatura », El Universal, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « López Obrador, le «Bernie Sanders mexicain» en pleine ascension », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) « Mexico front-runner wants to debate legalizing drugs », sur France24, .
  9. (en) Mark Weisbrot, « The Threats, Real and Imagined, of Mexico’s Election », sur The New York Review of Books, .
  10. « Mexique: les réseaux sociaux, nouveau champ de bataille électoral », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Le Mexique, premier client de NSO Group, devenu un « gouvernement espion » », Le Monde.fr, (lire en ligne)
  12. (es) « Margarita Zavala renuncia a su candidatura presidencial », sur expansion.mx, .
  13. (es) « Asesinan a candidato a diputado local en México », TeleSUR, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) « Mexico: More Mayoral Candidates Murdered Days Before Elections », sur telesurtv.net, .
  15. (es) « Cómputos 2018 », sur computos2018.ine.mx (consulté le ).
  16. (es) « PREP 2018 », sur p2018.ine.mx (consulté le ).
  17. (es) « PREP 2018 », sur p2018.ine.mx (consulté le ).
  18. Martha Érika Alonso Hidalgo est décédé le 24 décembre 2018. Guillermo Pacheco Pulido est nommé gouverneur par intérim puis Miguel Barbosa Huerta (MORENA) est élu le 2 juin 2019.

Voir aussi

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