Élections au Parlement de Galice de 1985

Les élections au Parlement de Galice de 1985 (en galicien : Eleccións ao Parlamento de Galicia 1985) se sont tenues le dimanche , afin d'élire les soixante-et-onze députés de la deuxième législature du Parlement de Galice.

Élections au Parlement de Galice de 1985
71 députés du Parlement de Galice
(Majorité absolue : 36 sièges)
Type d’élection élection parlementaire
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 226 449
Votants 1 277 897
57,40%  11,12

Votes exprimés 1 253 937
Votes blancs 8 267
Votes nuls 15 333
AP  Gerardo Fernández Albor
Voix 516 218
41,17%
 10,7
Sièges obtenus 34  8
PSdeG-PSOE  Fernando González Laxe
Voix 361 946
28,86%
 9,2
Sièges obtenus 22  6
CG  Pablo González Mariñas
Voix 163 425
13,03%
Sièges obtenus 11  11
PSG-EG  Camilo Nogueira Román
Voix 71 599
5,71%
Sièges obtenus 3  1
IIe législature du Parlement
Président de la Junte
Sortant Élu
Gerardo Fernández Albor
AP
Gerardo Fernández Albor
AP

Lors de ce scrutin, la Coalition populaire (CP) renforce sa majorité relative, tandis que la Coalition galicienne (CG) réalise une percée.

Contexte

Lors des élections autonomiques du , l'Alliance populaire (AP), dirigée par Gerardo Fernández Albor, est arrivée juste devant l'Union du centre démocratique (UCD) de José Quiroga, président de la Junte de Galice provisoire.

Les deux formations avaient passé un accord, permettant l'élection d'Albor comme président de la Junte et d'Antonio Rosón, de l'UCD, à la présidence du Parlement. Les autres partis, au premier rang desquels le Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE), s'étaient contentés de moins d'un tiers des sièges.

Malgré une réelle faiblesse parlementaire, avec seulement 26 élus sur 71, Albor est parvenu à se maintenir au pouvoir tout au long de la législature, notamment en offrant des responsabilités aux dissidents de l'UCD, toujours plus nombreux jusqu'à la disparition définitive de ce même parti, en .

Mode de scrutin

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (en espagnol : Parlamento de Galicia) se compose de 71 députés, élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel direct, suivant le scrutin proportionnel à la plus forte moyenne d'Hondt.

Chaque province constitue une circonscription, à raison de 22 sièges pour La Corogne, 15 sièges pour Lugo, 19 sièges pour Ourense et 15 sièges pour Pontevedra. Seules les forces politiques – partis, coalitions, indépendants – ayant remporté au moins 3 % des suffrages exprimés au niveau d'un territoire provincial participent à la répartition des sièges.

Campagne

Principaux partis et chefs de file

Formation Chef de file Idéologie Score en 1981
Coalition populaire de Galice
Coalición Popular de Galicia
Droite
Conservatisme, libéralisme, démocratie chrétienne
Gerardo Fernández Albor
(Président de la Junte)
30,5 % des voix
26 élus
Parti des socialistes de Galice-PSOE
Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
Fernando González Laxe 19,6 % des voix
16 élus
Coalition galicienne
Coalición Galega
Centre
Nationalisme galicien
Pablo González Mariñas Inexistant

Résultats

Scores

Élections au Parlement de Galice de 1985
Inscrits 2 226 449
Abstentions 948 552 42,6 %
Votants 1 277 897 57,4 %
Bulletins enregistrés 1 277 897
Bulletins blancs ou nuls 23 960 1,87 %
Suffrages exprimés 1 253 937 98,13 % 71 sièges à pourvoir
Liste Tête de liste Suffrages PourcentageSièges acquisVar.
Coalition populaire de Galice (CPdeG) Gerardo Fernández Albor 516 218 41,17 %
34 / 71
8
Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) Fernando González Laxe 361 946 28,86 %
22 / 71
6
Coalition galicienne (CG) Pablo González Mariñas 163 425 13,03 %
11 / 71
11
Parti socialiste galicien-Gauche galicienne (PSG-EG) Camilo Nogueira Román 71 599 5,71 %
3 / 71
1
Bloc nationaliste galicien (BNG) Xosé Manuel Beiras 53 072 4,23 %
1 / 71
1
Parti communiste de Galice (PCE-PCdeG) Julio Pérez de la Fuente 10 625 0,85 %
0 / 71
1
Union du centre démocratique (UCD) N/A 0 0 %
0 / 71
24

0

Analyses

Avec un score en hausse de dix points, l'Alliance populaire dépasse de justesse les 40 %, profitant à fond de la disparition de l'Union du centre démocratique. Désormais deuxième force politique de la communauté autonome, le Parti des socialistes de Galice-PSOE progressent fortement et frôlent les 30 % des suffrages exprimés, laissant loin derrière la Coalition galicienne (CG), force régionaliste récemment créée, qui signe une entrée nette au Parlement de Galice et contrôle les deux tiers de la représentation des forces du nationalisme galicien, le Bloc nationaliste galicien intégrant lui aussi l'assemblée régionale, tandis que la Gauche galicienne et le Parti socialiste galicien, désormais coalisés, y conservent leurs représentants.

Conséquences

En , Albor se présente à la réinvestiture, mais échoue aux deux tours de scrutin, toutes les forces politiques autres que la CP votant contre lui[1],[2]. Finalement, le mois suivant, la CG fait connaître sa décision de s'abtenir, ce qui lui permet d'être élu pour un second mandat le 22 février, par 34 voix contre 26 et 11 abstentions, à l'occasion du deuxième tour du nouveau vote d'investiture[3].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

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