Galicien

Le galicien (en galicien : galego) est la langue romane traditionnellement parlée en Galice, ainsi que dans certaines zones occidentales des Asturies, des provinces de León et Zamora et dans trois localités d'Estrémadure. En Galice il a le statut de langue propre, et est coofficiel avec le castillan, langue officielle de l'État. Le galicien est également utilisé par la diaspora galicienne dans d'autres régions d'Espagne, notamment en Catalogne, ainsi que dans d'autres régions du monde, en particulier en Amérique latine[1].

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Galicien
Galego
Pays Galice, El Bierzo ainsi qu'à Sanabria (Province de Zamora) et dans la vallée du Jálama (Estrémadure).
Nombre de locuteurs environ 3 000 000
Typologie SVO syllabique
Écriture Alphabet latin
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Galice
Régi par Real Academia Galega (Officielle)
Associaçom Galega da Língua (Non officielle)
Codes de langue
ISO 639-1 gl
ISO 639-2 glg
ISO 639-3 glg
IETF gl
Linguasphere 51-AAA-ab
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français)

Artigo 1ª.

Todos os seres humanos nacen libres e iguais en dignidade e dereitos e, dotados como están de razón e conciencia, débense comportar fraternalmente uns cos outros.

Issu du latin vulgaire apporté par les colons romains dans le territoire de la province de Gallaecia (Gallécie) lors de la conquête de la péninsule Ibérique, le galicien est étroitement apparenté au portugais[2], avec lequel il forma jusqu'au XIVe siècle une unité linguistique, le galaïco-portugais. Les circonstances historiques et politiques, en particulier le rattachement de la Galice à la Couronne de Castille et la constitution d'un Royaume de Portugal indépendant, ont provoqué une fragmentation de la langue, qui a tendu à se circonscrire aux milieux ruraux et a reçu une forte influence du castillan. Le galicien actuel mêle ainsi des traits issus du galaïco-portugais archaïque, des traits communs avec le portugais moderne et d'autres résultant de l'influence du castillan.

Il existe en Galice un courant culturel appelé « réintégrationniste » défendant un rapprochement des composants du diasystème galaïco-portugais, notamment des normes grammaticales et orthographiques du galicien avec celles du portugais, afin d'éviter à terme une absorption du premier par le castillan.

Histoire

Carte chronologique montrant le développement et l'évolution des langues parlées dans la péninsule ibérique de l'an 1000 à nos jours.
Locuteurs de galicien première langue selon les recensements de population et résidence de l'Institut Galicien de statistique (2001)
Foro do bo burgo do Castro Caldelas, document conservé dans les archives de la Maison d'Alba.

Tant le galicien que le portugais proviennent de la même variation du latin, le galaïco-portugais, née dans la province romaine de Gallaecia, qui comprenait le territoire de la Galice actuelle, le nord du Portugal et les territoires limitrophes à l'est. La langue écrite se forme au XIIe siècle environ, à partir de la langue parlée issue du latin vulgaire apporté par les conquérants romains au IIe siècle de l'ère chrétienne. Le galaïco-portugais fut une langue de culture, y compris en dehors de la Galice et du Portugal ; ainsi le roi de Castille Alphonse X le Sage aurait rédigé, les Cantigas de Santa María (Chants de Sainte Marie) en galaïco-portugais. Il reste, de la période allant de la fin du XIIe siècle au début du XIVe siècle, une littérature abondante, surtout pour la poésie lyrique. Le galaïco-portugais a eu un statut officiel pendant presque sept siècles [réf. nécessaire], mais la noblesse galicienne choisit le camp des perdants[réf. nécessaire] dans les conflits de pouvoir de la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle. Elle a été supplantée par une noblesse d'origine castillane[3]. L'usage du galicien fut réprimé, et il cessa d'être utilisé en public que ce soit dans les domaines politiques, juridiques, littéraires ou religieux jusqu'à la fin du XIXe siècle, remplacé par le castillan. Cette période est appelée Os Séculos escuros les Siècles obscurs »). Au même moment, le portugais a continué à se développer dans le seul État de la péninsule non soumis à la domination castillane (sauf, temporairement, de 1580 à 1640, pendant la réunion de la couronne portugaise aux couronnes d'Espagne).

Le plus ancien document original en galicien et écrit sur le territoire de l'actuelle Galice est le Foro do bo burgo do Castro Caldelas[4], le for octroyé en avril 1228 dans l'actuelle Allariz par Alphone IX aux habitants de l'actuelle Castro Caldelas.

Aujourd'hui, il y a presque trois millions de locuteurs du galicien, qui est langue officielle de la communauté autonome de Galice, aux côtés du castillan, commun à toute l'Espagne. Il est aussi parlé par l'importante communauté galicienne émigrée dans le monde entier. Mais, au contraire de ce qu'il peut sembler, le galicien se parle de moins en moins parmi les jeunes, et il existe un risque grave de disparition; c'est pourquoi le gouvernement de Galice mène une politique de normalisation de la langue, pour créer un modèle commun à tous les galiciens.

Situation actuelle du galicien

Norme officielle

L'idée et la mise en œuvre d'une normalisation officielle du galicien, ont généré confusion et conflits en Galice durant ces dernières décennies. Le statut de la communauté autonome de Galice octroie aux pouvoirs publics galiciens toute compétence pour légiférer en la matière. Le la Xunta de Galicia a établi une norme officielle pour la langue écrite. La Loi du relative à la normalisation linguistique a posé l'Académie royale galicienne (Real Academia Galega - RAG) comme autorité de normalisation et a relégué l'Institut de la Langue Galicienne (Instituto da Lingua Galega - ILG) comme référence légale. Ces deux institutions représentent les deux grandes options de l'évolution du galicien. Conflits et débats ne sont pas clos. En 2001 un processus de négociation a abouti à la réforme de 2003 actuellement en vigueur. Il s'agit des normes orthographiques et syntaxiques de la langue galicienne approuvées le par la RAG[5].

Loi du 15 juin 1983 de normalisation linguistique

  • Selon les termes de l'article 10 cette loi[6], seules les dénominations galiciennes des toponymes sont officielles. C'est ainsi que même dans un texte officiel en castillan, les administrations sont tenues d'utiliser la dénomination officielle A Coruña pour parler de la ville de La Corogne, alors que le nom de cette ville en castillan est La Coruña.

Le galicien hors de Galice

Hors de Galice où il est coofficiel, le galicien est parlé dans une partie de la comarque d'O Bierzo de la province de León, dans une partie de la comarque Eo-Navia de la Principauté des Asturies, et dans une partie de la comarque historique de Senabria de la province de Zamora.

Promotion du galicien

L'usage de la langue est un enjeu de l'identité historique de la Galice.

La Real Academia Galega et l'Institut de la Langue Galicienne (Instituto da Lingua Galega - ILG) ont en charge l'étude, la normalisation et la diffusion de la langue.

Tous les ans a lieu la Journée des lettres galiciennes (Día das Letras Galegas), le 17 mai, consacré à un auteur dans cette langue (décédé depuis au moins dix ans, et choisi par l'Académie royale galicienne). Cette journée est mise à profit par les organismes officiels pour encourager l'utilisation et la connaissance de la langue galicienne.

Le réintégrationnisme ou le nouveau galicien

Le réintégrationnisme est un mouvement social et culturel en Galice qui pour préserver l'identité culturelle veut réintégrer le monde lusophone. Pour faire évoluer le parler des Galiciens vers le portugais et le purger de l'influence séculaire du castillan chaque mouvement a des pratiques différentes. Les différents mouvements réintégrationnistes axent leurs activités culturelles sur l'usage du « galicien d'Espagne » et sur les échanges, en particulier culturels et sportifs, avec les Portugais. Il est envisagé que la Galice soit représentée aux Jeux de la Lusophonie en 2009. L'association AGAL (Associaçom Galega da Língua-association galicienne de la langue) prône le rapprochement des normes linguistiques du galicien de celles du standard portugais, en vue tant de légitimer le particularisme de la communauté que de se prémunir des risques centripètes impulsés par l'État. En vue de la signature d'un accord orthographique entre le Portugal et le Brésil, le parlement portugais pour connaître la position des réintégrationnistes galiciens a invité le Alexandre Banhos, président de AGAL et Ângelo Cristovão, de l'Associação Cultural Pró Academia Galega da Língua Portuguesa[7]. Le lusisme est une option sans étapes intermédiaires, en effet les lusistes adoptent l'orthographe et la morphologie du portugais.

Caractéristiques du galicien

Alphabet

Galicien normalisé[8] Castillan Portugais Latin class.
a(a)aaa
b(bé)bbb
c(cé)ccc
(ç) zç
ch chchch
d(dé)ddd
e(é)eee
f(èfe)fff
g(gué)ggg
gu gugugu
h(hache)hhh
i(i)iii
(j) (j)(j)
(k) k(k)k
l(èle)lll
ll lllhll
m(ème)mmm
n(ène)nnn
ñ(ègne)ñnh
nh 
o(o)ooo
p(pé)ppp
q(qoué)qqq
qu' qu'qu'qu
r(ère)rrr
rr rrrrrr
s(èsse)sss
t(té)ttt
u(ou)uuu
v(ouve)vv
(w) w(w)
x(xé)xj
(y) y(y)
z(zéta)zz

L'orthographe du galicien moderne utilise les digrammes suivants qui représentent un seul phonème : ch, gu, ll, nh, qu et rr. Le digramme nh représente un phonème différent de la lettre ñ. En plus de ces lettres le galicien utilise les signes « j », « ç », « k », « w » ou le « y » lorsqu'ils viennent de mots pris à d'autres langues (Jefferson, Eça de Queiros, Kant, kantiano, Darwin, darwinismo, wagneriano, byroniano, etc.) ou des textes médiévaux[8]. On remarquera que l'orthographe actuelle du galicien s'inspire en grande partie de celle du castillan (ll, ñ) et non de celle du portugais (lh, nh).

  • Exemples
FrançaisGalicienPrononciation standardPortugaisCastillan
terreterra/ˈtɛra/terratierra
cielceo/ˈθeo/céucielo
eauauga/ˈauga/águaagua
feulume/ˈlume/fogo/lumefuego/lumbre
hommehome/ˈɔme/homemhombre
femmemuller/muˈʎeɾ/mulhermujer
déjeunerxantar/ʃanˈtaɾ/jantarcomer
navetnabo/ˈnabo/nabonabo
grandgrande/ˈgrande/grandegrande
petitpequeno/peˈkeno/pequenopequeño
nuitnoite/ˈnoite/noitenoche
jourdía/ˈdia/diadía
nostalgienostalxia/morriña/saudade/moˈriɲa/saudadenostalgia/morriña
orangelaranxa/laˈɾanʃa/laranjanaranja
Français Galicien (RAG) Galicien (AGAL) Portugais Espagnol
Bonjour Bo día / Bos días Bom Dia Bom Dia / Bons dias Buenos días
Comment t'appelles-tu ? Como te chamas? ¿Cómo te llamas?
Je t'aime Quérote / Ámote Amo-te Te quiero / Te amo
Excuse-moi Desculpe Perdón / Disculpe
Merci Grazas Obrigado Gracias
Bienvenu Benvido Bem-vido Bem-vindo Bienvenido
Au revoir Adeus* Adiós
Oui Si Sim
Non Non Nom Não No
Chien Can Cam Cão Perro (Rarement Can)[9]
Grandpère Avó /aˈbo/ Avô** /ɐˈvo/ Abuelo
Journal Periódico / Xornal Jornal Periódico
Mirroir Espello Espelho Espejo
Galicien officiel Galicien réintégrationniste Portugais Espagnol (Castillan) Français Latin
Noso Pai que estás no ceo: Nosso Pai que estás no Céu: Pai Nosso que estais no Céu: Padre nuestro que estás en los cielos: Notre Père, qui est aux cieux, Pater noster qui es in caelis:
santificado sexa o teu nome, veña a nós o teu reino e fágase a túa vontade aquí na terra coma no ceo. santificado seja o Teu nome, venha a nós o Teu reino e seja feita a Tua vontade aqui na terra como nos Céus. santificado seja o Vosso nome, venha a nós o Vosso reino, seja feita a Vossa vontade assim na Terra como no Céu. santificado sea tu Nombre, venga a nosotros tu reino y hágase tu voluntad en la tierra como en el cielo. que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. sanctificetur nomen tuum, adveniat regnum tuum, fiat voluntas tua sicut in terra et in caelo.
O noso pan de cada día dánolo hoxe; O nosso pam de cada dia dá-no-lo hoje; O pão nosso de cada dia nos dai hoje; Danos hoy nuestro pan de cada día; Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour; Panem nostrum quotidianum da nobis hodie;
e perdóanos as nosas ofensas como tamén perdoamos nós a quen nos ten ofendido; e perdoa-nos as nossas ofensas como também perdoamos nós a quem nos tem ofendido; Perdoai-nos as nossas ofensas assim como nós perdoamos a quem nos tem ofendido; y perdona nuestras ofensas como también nosotros perdonamos a los que nos ofenden; pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés; et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris;
e non nos deixes caer na tentación, mais líbranos do mal. e nom nos deixes cair na tentaçom, mas livra-nos do mal. e não nos deixeis cair em tentação, mas livrai-nos do mal. no nos dejes caer en tentación, y líbranos del mal. et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. et ne nos inducas in temptationem, sed libera nos a malo.
Amen. Amen. Amém. Amen. Amen. Amen.

Le verbe

  • Le verbe est composé d'un thème, une racine et une voyelle thématique (a, e et i) et d'un suffixe pour deux désinences, une désinence de mode et de temps et à la fin une désinence de personne et de nombre. Seule la racine est un lexème, les autres éléments du verbe peuvent donc disparaître dans la conjugaison. Exemples :
verbe racine voyelle thématique désinence de mode et de temps désinence de personne et de nombre traduction
andar : marcher and- -a- -ba- -des andabades = vous marchiez
andar : marcher and- néant -e- -des andedes = que vous marchiez (présent du subjonctif)
ler : lire le néant néant néant le = lis
partir : couper part- -i- -re- -mos partiremos = nous couperons
  • Le verbe se conjugue sur deux voix, voix passive et voix active ; sur trois modes indicatif, subjonctif et impératif ; sur trois temps le présent, le futur et le passé ; et avec la possibilité de deux aspects, le perfectif et l'imperfectif. La langue galicienne ne connait pas les temps composés. Le galicien a un infinitif, un gérondif et un participe de formes nominales, et il a aussi un infinitif qui se conjugue aux trois personnes (six fois, car il se conjugue pour chaque personne au singulier et au pluriel.
  • périphrases verbales :
    • ir + infinitif  ir, verbe aller  peut exprimer :
      • le futur, par exemple « Mañá ímos xogar ao fútbol », littéralement « Demain nous allons jouer au football » c'est-à-dire « Demain, nous jouerons au football » ;
      • l'intention, par exemple « Se me segues amolando coa música, vou coller o radio e vouna tirar polo balcón », « Si tu continues à m'embêter avec la musique, je vais prendre la radio et la jeter par le balcon. »
      • l'idée de mouvement, par exemple « Ergueuse e foi pechar a porta », « Il s'est levé et a été fermer la porte. »
    • haber (de) + infinitif  haber, une forme du verbe avoir ;
    • ter + que/de + infinitif  ter, autre forme du verbe avoir ;
    • dar + participe  dar, verbe donner  « Non dou feito iso », « Je ne peux pas faire ça. »
    • haber (à un temps passé) + (de) + infinitif ;
    • poder + infinitif  poder, verbe pouvoir ;
    • estar + gérondif  estar, une forme du verbe être  qui signifie « être en train de » ;
    • andar + gérondif  andar, verbe marcher ;
    • botar (se) + a + infinitif  botar(se) , verbe se jeter  indique le début d'une action ;
    • estar a/para + infinitif - au futur proche, le sujet commencera l'action.

Les variétés du galicien

Carte des trois blocs linguistiques du galicien
Vert : bloc occidental
Jaune : bloc central de transition
Rose : bloc oriental.

Enseignement du galicien

En Galice, un décret fixe l'obligation de scolariser les enfants en galicien dans les écoles primaires[10]. Le galicien est donc parlé de manière habituelle en Galice, cependant il est à noter qu'il tend à « perdre du terrain » face au castillan[réf. nécessaire], et qu'il y a de plus en plus d'hispanophones monolingues en Galice. Ainsi, de nombreuses institutions et plateformes luttent pour sa diffusion et son enseignement.[Qui ?]

Le galicien et les médias

En Galice, une entreprise publique, la CRTVG, diffuse des programmes en galicien sur trois stations de radio et deux chaînes de télévision.

Notes et références

  1. Page du gouvernement de Galice sur la langue galicienne.
  2. http://multitree.org/codes/glg.html
  3. Alén Garabato 2009, p. 20
  4. (gl) Page de la direction de la Culture du gouvernement de Galice consacré à ce document/
  5. Texte en pdf des normes officielles incluant la réforme de 2003.
  6. « Los toponimos de Galicia tendran como unica forma oficial la gallega », Ley 3/1983, de 15 de junio, de normalización lingüística
  7. Entretien dans le journal A Nosa Terra du 20 avril 2008 ,Article du journal La Voz de Galicia du 6 avril 2008
  8. Normes officielles de 2003 publiées par la RAG et ILG (ISBN 84-87987-51-6)
  9. Real Academia Española
  10. Valentina Formoso Gosende, « La langue galicienne dans l'enseignement secondaire de la communauté autonome de galice : déficiences sociolinguistiques et didactiques », ELA (Études de linguistique appliquée), , pp. 313-332 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Elisardo López Varela, Antonio Pichel Lorenzo, Emilio Facal Cancela, Vocabulario temático ilustrado galego-français-español-english, Editorial Galaxia, S.A., Vigo, 1992, 552 p. (ISBN 978-8-4715-4798-9)
  • Xoán Paulo Rodríguez Yáñez, Sociolinguistique galicienne, Plurilinguismes n°6/, Revue du Centre d'Etudes et de Recherches en Planification Linguistique, Paris, 1993, 262 p.
  • Carmen Alén Garabato, Langues minoritaires en quête de dignité : le galicien en Espagne et l'occitan en France, Paris, L'Harmattan, coll. « sociolinguistique », , 258 p. (ISBN 978-2-296-09174-0, lire en ligne)
  • Luís Castro Macía, Remedios Rodríguez Sánchez, Dicionario Francés-Galego / Galego-Francés, Vigo, Edicións Xerais de Galicia, 2009, 944 p. (ISBN 978-84-9782-959-5))

Articles connexes

Liens externes

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