Élection présidentielle nigérienne de 2020-2021
L'élection présidentielle nigérienne de 2020-2021 a lieu le avec un second tour le afin d'élire le président de la République du Niger. Des élections législatives ont lieu en même temps que le premier tour.
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Élection présidentielle nigérienne de 2020-2021 | ||||||||||||||
(1er tour) (2e tour) |
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
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Inscrits | 7 446 556 | |||||||||||||
Votants | 5 189 132 | |||||||||||||
69,68 % 2,86 | ||||||||||||||
Votes blancs et nuls | 406 752 | |||||||||||||
Mohamed Bazoum – PNDS | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 1 879 629 | |||||||||||||
39,30 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 2 490 049 | |||||||||||||
55,67 % | ||||||||||||||
Mahamane Ousmane – RDR | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 812 412 | |||||||||||||
16,98 % | ||||||||||||||
Voix au 2e tour | 1 983 072 | |||||||||||||
44,33 % | ||||||||||||||
Seyni Oumarou – MNSD | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 428 083 | |||||||||||||
8,95 % | ||||||||||||||
Albadé Abouba – MPR | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 338 511 | |||||||||||||
7,07 % | ||||||||||||||
Ibrahim Yacouba – MPN | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 257 302 | |||||||||||||
5,38 % | ||||||||||||||
Président de la République | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Mahamadou Issoufou PNDS |
Mohamed Bazoum PNDS | |||||||||||||
L'élection marque la première transition de pouvoir démocratique au Niger depuis son indépendance, le président Mahamadou Issoufou ne se représentant pas après deux mandats, en accord avec la limite imposée par la constitution.
Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant, et l'opposant Mahamane Ousmane, ancien président de 1993 à 1996, se qualifient pour le second tour, qui voit la victoire de Bazoum avec 55,67 % des suffrages.
Contexte
Le président Mahamadou Issoufou, du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, n'est pas candidat à sa réélection, la constitution limitant à deux le nombre de mandat présidentiel[1]. Le respect de cette limitation est un engagement mainte fois répété d'Issoufou, qui déclare dès 2017 « ne pas avoir cette arrogance de croire que je suis un homme providentiel irremplaçable » mais avoir au contraire pour ambition une passation de pouvoir dans le cadre d'élections libres et transparentes[2],[3].
Cette position lui vaut l'agacement de plusieurs de ses pairs africains ayant fait modifier ou ayant l'intention de modifier leur constitution pour la contourner[4]. Début 2020, son intervention en tant que président tournant de la CEDEAO contraint ainsi le président guinéen Alpha Condé à surseoir la tenue de son référendum constitutionnel, Issoufou étant parvenu à convaincre les autres membres de l'organisation ouest-africaine de retirer sa mission d'observation, tout en multipliant les appels téléphoniques à Alpha Condé pour lui demander la révision du fichier électoral, l'inclusion de l'opposition dans le processus électoral, et la renonciation à un troisième mandat[5].
Le président sortant va même jusqu'à décider de désigner publiquement un « dauphin présidentiel » deux ans avant l'élection présidentielle de 2020 - en la personne de son ministre de l'Intérieur Mohamed Bazoum, un fait rarissime sur le continent. En raison de son engagement à se limiter à deux mandats, Mahamadou Issoufou est jugé susceptible de se voir attribuer le prix Mo-Ibrahim, qui récompense la bonne gouvernance et le leadership démocratique des dirigeants africains[4].
Ces élections arrivent dans un climat de tensions sécuritaires, sociales, sanitaires et électorales[6] puisque le nouveau Code électoral comme le fichier électoral sont contestés, la candidature de Hama Amadou, principal leader de l’opposition a été invalidée.[7]
Système électoral
Le président de la république du Niger est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Est élu le candidat ayant recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour. À défaut, un second tour est organisé entre les deux candidats arrivés en tête au premier dans les trois semaines suivant la proclamation des résultats du premier, et celui recueillant le plus de voix est déclaré élu[8],[9].
Candidats
Un total de 41 dossiers de candidature sont déposés courant au ministère de l'Intérieur, un record pour une présidentielle au Niger[10].
La Cour constitutionnelle publie le la liste des candidats retenus. Sur les 41 dossiers de candidature initiaux, 11 sont rejetés, dont notamment celui de Hama Amadou en raison de sa condamnation à un an de prison dans une affaire de trafic de bébés, qualifiée de condamnation politique par Amadou. Arrivé troisième de la présidentielle de 2011, le chef du parti Lumana est alors considéré comme l'une des principales figures de l'opposition[7].
Mohamed Bazoum apparait comme le grand favori du scrutin. Agé de soixante ans, il est ministre à plusieurs reprises sous le gouvernement sortant, notamment aux Affaires étrangères puis à l'Intérieur, avant de devenir le dauphin officiel de Mahamadou Issoufou. Bazoum porte ainsi le bilan de son prédécesseur, dont il est un ami de longue date. Son action à la tête de la sécurité intérieure au cours de laquelle ont lieu plusieurs arrestations de militants de différentes associations lors de manifestations lui vaut l'inimitié de la société civile, perçue par le ministre comme une opposition déguisée[11],[12]. La victoire probable de Bazoum dans la campagne malgré son appartenance à une ethnie ultra-minoritaire au Niger, les Oulad Souleymane — principalement présents en Libye —, est perçu comme un signe d'une bonne santé de la vie politique nigérienne, qui se détacherais d'un vote à prédominance communautaire auquel le pays était jusque là habitué. Bazoum ne bénéficie ainsi d'aucun fief électoral « naturel » acquis à sa candidature. Cette appartenance ethnique n'est cependant pas dépourvue de polémique identitaire, une partie de l'opposition l'utilisant pour jeter le doute sur la légitimité, voire la légalité, de sa candidature en faisant courir le bruit qu'il serait né à l'étranger, appelant les électeurs à ne pas élire un « président libyen » et à « ne pas choisir un blanc », en référence à son teint relativement clair. Cet argument identitaire, dénoué de fondement, est alors commun dans la région, ayant notamment déjà été utilisé par le passé contre son principal opposant, Mahamane Ousmane[13].
Premier président élu démocratiquement en 1993, Mahamane Ousmane s'est présenté sans succès à toutes les élections présidentielles depuis son renversement par un coup d'État militaire mené trois ans plus tard par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara au terme d'une période de tensions sociales[14],[11].
Résultats
Candidats | Partis | Premier tour | Second tour | |||
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Voix | % | Voix | % | |||
Mohamed Bazoum | PNDS | 1 879 629 | 39,30 | 2 490 049 | 55,67 | |
Mahamane Ousmane | RDR | 812 412 | 16,98 | 1 983 072 | 44,33 | |
Seyni Oumarou | MNSD | 428 083 | 8,95 | |||
Albadé Abouba | MPR | 338 511 | 7,07 | |||
Ibrahim Yacouba | MPN | 257 302 | 5,38 | |||
Salou Djibo | PJP | 142 747 | 2,98 | |||
Oumarou Malam Alma | RPP | 118 259 | 2,47 | |||
Hassane Baraze Moussa | ANDP | 114 965 | 2,40 | |||
Omar Hamidou Tchana | AMEN | 76 368 | 1,59 | |||
Amadou Ousmane | ADEN | 63 396 | 1,32 | |||
Souleymane Garba | PNC | 61 158 | 1,27 | |||
Idi Ango Ousmane | ADR | 56 100 | 1,17 | |||
Nayoussa Nassirou | CDPS | 41 697 | 0,87 | |||
Ibrahim Gado | CRPD | 39 319 | 0,82 | |||
Mounkaila Issa | RNDP | 38 604 | 0,80 | |||
Hamidou Mamadou Abdou | RANAA | 35 934 | 0,75 | |||
Intinicar Alhassane | PNPD | 30 995 | 0,64 | |||
Abdoul Kadri Alpha | GGZ | 28 910 | 0,60 | |||
Kane Habibou | SDR | 27 162 | 0,56 | |||
Oumarou Abdourahamane | UNPP | 20 488 | 0,42 | |||
Moustapha Moustapha | PRPN | 20 365 | 0,42 | |||
Amadou Saidou | Ind. | 20 156 | 0,42 | |||
Mahaman Hamissou Moumouni | PJD | 18 585 | 0,38 | |||
Djibril Mainassara | UDFP | 17 233 | 0,36 | |||
Sagbo Adolphe | PS | 17 060 | 0,35 | |||
Idrissa Issoufou | MCD | 16 995 | 0,35 | |||
Amadou Cissé | UDR | 16 835 | 0,35 | |||
Mamadou Doulla | RSP | 16 768 | 0,35 | |||
Abdallah Souleymane | NIGERENA | 14 282 | 0,29 | |||
Ismael Ide | FANN | 12 062 | 0,25 | |||
Votes valides | 4 782 380 | 92,16 | 4 473 121 | 95,48 | ||
Votes blancs et nuls | 406 752 | 7,84 | 211 658 | 4,52 | ||
Total | 5 189 132 | 100 | 4 684 779 | 100 | ||
Abstention | 2 257 424 | 30,32 | 2 761 777 | 37,09 | ||
Inscrits / participation | 7 446 556 | 69,68 | 7 446 556 | 62,91 |
Représentation des résultats du second tour :
Mohamed Bazoum (55,67 %) |
Mahamane Ousmane (44,33 %) | ||
▲ | |||
Majorité absolue |
Analyse
Le premier tour se déroule dans le calme[20]et avec un engouement particulièrement important des électeurs qui ont été 69,67% à voter, une participation bien supérieure qu'aux élections précédentes de 2011 et 2016 ayant connu respectivement un taux de participation de 66,75% et 52,83% au premier tour. Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane se qualifient pour le second tour organisé le [21], après la validation le des résultats du premier tour par la Cour constitutionnelle, ouvrant le lendemain la période officielle de campagne pour le second[14].
Dès le premier tour, de graves cas de fraudes et un manque d'organisation ont été recensés par l'Observatoire du Processus Électoral (OPELE) dans son rapport rédigé en partenariat avec le ROTAB et Tournons La Page : "Niger, double scrutin du 27 décembre 2020 : manipulation massive et multiforme du vote". Dans ce dernier, les rédacteurs expliquent comment ces manquements ont "impacté négativement la crédibilité, la transparence et la régularité du scrutin et ont, sans aucun doute, affecté les résultats des élections"[6]. Les organisations ont annoncé avoir déposé des plaintes auprès de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infraction Assimilées (HALCIA) contre les cas de corruption observés.
Les deux candidats ne démarrent réellement leur campagne que le suivant en entamant une série de meetings dans les chefs lieux des huit régions que comporte le Niger. Le candidat du gouvernement sortant, Mohamed Bazoum, réunit entre temps les ralliements de Seyni Oumarou et d'Albadé Abouba, arrivé respectivement troisième et quatrième de premier tour, ainsi que d'Alma Oumarou, Moussa Hassane Barazé, Amadou Ousmane, Garba Souleymane, Nassirou Nayoussa, Gado Ibrahim, Issa Mounkaila, Alhassane Intinicar, Issoufou Idrissa, Talata Doulla Mamadou et Souleymane Abdallah. Des ralliements qui font de Bazoum le favori du second tour en totalisant un peu plus de deux tiers des voix potentielles, Mahamane Ousmane reçevant les soutiens des autres candidats[22].
Un débat télévisé attendu entre les deux hommes n'a finalement pas lieu, Ousmane refusant d'affronter Bazoum, jugé excellent orateur[23].
Mohamed Bazoum l'emporte finalement au second tour avec 55 % des suffrages, pour un taux de participation de près de 63 % des inscrits[24],[25].
L'OPELE et ses partenaires qui ont également observé le deuxième tour des élections publie un nouveau rapport début mars suite au deuxième tour : "Niger, deuxième tour des élections présidentielles,entre violences et vol de voix : un hold-up électoral?".[26] Il y ont relevé des cas de fraudes et de violences plus graves que lors du premier tour avec notamment la mort de 8 membres de la Commission Électorales Nationale Indépendante (CENI). "Dans certaines communes des régions d'Agadez et de Tahoua, les délégués de l'opposition ont été menacés et chassés, parfois avec violence et armes à feu, en violation du principe de représentation des partis politiques au sein des bureaux de vote. Dans ces mêmes régions, les communes affichent des taux de participation hors norme allant jusqu'à 103,07% dans la commune de Timia."[26]
Contestation
L'opposition rejette les résultats du scrutin. Le le domicile à Niamey du journaliste Moussa Kaka, correspondant de Radio France internationale, est vandalisé et incendié après la contestation des résultats par Mahamane Ousmane et l'opposant Amadou Hama, qui n’avait pas pu se présenter à la présidentielle à cause d’une condamnation en justice[27].
En mars 2021, l'Observatoire du Processus Électoral appelle la Cour constitutionnelle à vérifier les résultats et à ne pas comptabiliser les bureaux de vote où les fraudes ont été avérées.
Le , la Cour constitutionnelle déclare Mohamed Bazoum élu président du Niger. Son investiture a lieu le 2 avril[28],[29].
Suites
Issoufou
Mahamadou Issoufou reçoit en mars 2021 le prix Mo-Ibrahim, qui récompense la bonne gouvernance et le leadership démocratique des dirigeants africains. Selon le comité le décernant, le chef de l'État s'est « distingué par ses efforts pour améliorer le développement économique de son pays, tout en œuvrant pour la stabilité régionale. ». Sa volonté de ne pas se représenter pour un troisième mandat est également jugée déterminante. Le prix n'avait pas été décerné depuis 2017, faute de candidat remplissant les critères[30].
Bazoum
La victoire du candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme à la présidentielle est assortie de celle du parti au législatives, où le PNDS conserve la majorité relative des sièges.
Une tentative de putsch est déjouée dans la nuit du 30 au 31 mars[31].
Bazoum étant d'origine arabe, le Premier ministre Brigi Rafini, d'origine touareg, laisse sa place à un membre l’une des deux ethnies majoritaires, les Haoussas et les Djermas, d'origine subsahariennes, lors de la formation du gouvernement. Cette dernière intervient dans la foulée de l'investiture du nouveau chef de l'état le 2 avril. Si le PNDS s'y taille la part du lion, plusieurs postes reviennent à des partis tiers en retour de leur ralliement en faveur de Bazoum au second tour de la présidentielle, dont notamment le Mouvement Patriotique pour la république d'Albadé Abouba ainsi que le Mouvement national pour la société du développement de Seyni Oumarou, qui se voit par ailleurs confié la présidence de l'assemblée[32].
Notes et références
- Niger: le calendrier des élections dévoilé, présidentielle et législatives fin décembre 2020
- « Niger: le président Issoufou assure ne pas vouloir briguer un troisième mandat », sur RFI, RFI, (consulté le ).
- « Aux urnes. Niger et Centrafrique : deux élections, deux réalités », sur Courrier international, (consulté le ).
- « Mahamadou Issoufou : « Ma décision de respecter la Constitution et de ne pas me représenter est irrévocable » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
- « Elections en Guinée : l’opposition en quête d’un second souffle après le report surprise d’Alpha Condé », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- Observatoire du Processus Électoral, Niger, double scrutin du 27 décembre 2020 : manipulation massive et multiforme du vote, , 28 p. (lire en ligne)
- « Présidentielle au Niger : la candidature du principal opposant, Hama Amadou, rejetée », sur Le Monde.fr, le monde, (consulté le ).
- Jean-Pierre Maury, « Niger, Constitution du 25 novembre 2010, Digithèque MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
- « Une première vraie transition démocratique pour le Niger ? », sur perspective.usherbrooke.ca, (consulté le ).
- « Présidentielle au Niger: 41 candidats ont déposé leur dossier au ministère de l'Intérieur », sur rfi.fr, RFI, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- Deutsche Welle (www.dw.com), « Présidentielle au Niger : Qui sont les candidats ? », sur DW.COM (consulté le ).
- « Élection présidentielle au Niger : qui sont les candidats ? », sur TV5MONDE, (consulté le ).
- « Mohamed Bazoum favori du second tour de la présidentielle au Niger », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- « Niger / Présidentielle : la Cour constitutionnelle confirme les résultats du premier tour », sur www.aa.com.tr (consulté le ).
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- « Cour Constitutionnelle NIGER », sur www.cour-constitutionnelle-niger.org (consulté le ).
- « Cour constitutionnelle - résultats définitifs du premier tour », sur cour-constitutionnelle-niger.org (consulté le ).
- « 2ndtour », sur www.ceniniger.org (consulté le ).
- « Cour constitutionnelle - résultats définitifs du second tour », sur cour-constitutionnelle-niger.org (consulté le ).
- « Élections au Niger: les observateurs saluent un scrutin calme, malgré des dysfonctionnements », sur RFI, RFI, (consulté le ).
- « Présidentielle nigérienne: Le second tour fixé au 21 février », sur VOA (consulté le )
- « Niger : Après les alliances, la bataille du second tour de la présidentielle a véritablement commencé », sur www.anp.ne (consulté le ).
- « Au Niger, le dauphin Bazoum fait la course en tête », sur Libération, Libération (consulté le ).
- « Présidentielle au Niger: Mohamed Bazoum l'emporte avec 55,75% des voix », sur LEFIGARO, lefigaro (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- « Niger : le candidat du pouvoir, Mohamed Bazoum, remporte la présidentielle », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
- Niger : deuxième tour des élections présidentielles, entre violences et vol de voix : un hold up électoral?, , 35 p. (lire en ligne)
- Agence France-Presse, « Niger : vives tensions à Niamey, où la maison du correspondant de RFI a été incendiée », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Niger: la Cour constitutionnelle déclare Mohamed Bazoum vainqueur du 2nd tour de la présidentielle », RFI, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.facebook.com/RFI, « Niger: la Cour constitutionnelle déclare Mohamed Bazoum vainqueur du 2nd tour de la présidentielle », sur RFI, RFI, (consulté le ).
- RFI, « Le prix Mo Ibrahim attribué au président nigérien Mahamadou Issoufou », Radio France International, , p. 10 (lire en ligne).
- « « Tentative de coup d’État » au Niger deux jours avant l’investiture de Mohamed Bazoum – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
- « Niger : Mohamed Bazoum élu président face à Mahamane Ousmane – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, (consulté le ).
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