Église Saint-Pierre de Vaux-sur-Seulles

L'église Saint-Pierre de Vaux-sur-Seulles est une église catholique située à Vaux-sur-Seulles, en France[1].

Localisation

L'église est située dans le département français du Calvados, sur la commune de Vaux-sur-Seulles.

Historique

L'édifice date, pour sa partie inscrite, du XIIe[1].

Arcisse de Caumont évoque, pour les éléments médiévaux persistants, la fin du XIe siècle ou le XIIe siècle[2]. Jean-Jacques Bertaux évoque une époque tardive dans le XIIe siècle[3].

L'église a fait l'objet de travaux importants : la tour-porche est revêtue d'une façade classique et la nef pourvue de décors néo-romans[4].

Des fenêtres ont été percées dans les murs de la nef. Les modifications de la tour sont considérées sévèrement par Arcisse de Caumont et le travail y est considéré comme « plus déplorable encore » que la façon dont la nef a été défigurée[2].

Des modifications importantes ont eu lieu à la fin du XIXe siècle : la nef est reconstruite en 1898 et la première travée nord du chœur également pour ajouter une chapelle néo-romane[5].

Le chœur de l'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Le patronage appartenait à l'abbaye aux Dames de Caen[2], confirmé dès 1066[5]. Arcisse de Caumont évoque une curiosité liée à un retour des dîmes accordées aux moniales, un repas plantureux accordé aux habitants lors de la sainte Trinité, ne manquant pas d'occasionner des perturbations des offices célébrés[6]. Ce retour fut transformé sur demande des abbesses par lettres patentes de Charles VII de mars 1451 en une rente annuelle de 30 livres pour la paroisse et un service à l'abbaye réservé à 5 ou 6 privilégiés[7].

Architecture

Arcisse de Caumont considère que le chœur en est remarquable « par les arcades (...) simulées à plein-cintre [des] murs latéraux et [du] chevet »[2].

Des éléments médiévaux perdurent dans le bras nord du transept ainsi que dans le chœur. Le chevet possède à l'extérieur deux rangées d'arcatures, le premier niveau étant aveugle et le second possédant des ouvertures[4]. La travée terminale du chœur possède une voûte sur croisée d'ogives[5].

La tour actuelle est munie de pilastres toscans et dorique, et se termine par « un toit plat et mesquin » selon Arcisse de Caumont dont le jugement sur ces transformations de l'édifice médiéval est très tranché[2].

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes

Liens externes

Références

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