Église Saint-Nicolas de Toulouse
L'église Saint-Nicolas se situe au no 36 grande-rue Saint-Nicolas, au cœur du quartier Saint-Cyprien, sur la rive gauche de la Garonne, à Toulouse.
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Église Saint-Nicolas | |
L'église Saint-Nicolas et les toits du quartier Saint-Cyprien. | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Dédicataire | Saint Nicolas |
Type | Église |
Rattachement | Archevêché de Toulouse |
Début de la construction | XIIe siècle (clocher) |
Style dominant | gothique méridional |
Protection | Classé MH (1986) |
Site web | https://www.sacrecoeur-saintnicolas.fr/ |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Ville | Toulouse |
Coordonnées | 43° 35′ 57″ nord, 1° 26′ 03″ est |
L'église fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].
Description
Extérieur
Cette église, à l'origine du nom du quartier éponyme, est dédiée, d'après l'historien toulousain du XVIIe siècle Guillaume Catel, au saint patron « de tous ceux qui vont par eaux et craignent naufrage ». Un saint qui a dû être bien souvent sollicité dans un quartier tel que Saint-Cyprien, victime des crues annuelles de la Garonne, comme celle, tragique, de 1875.
Reconstruit en 1300 dans un style typique du gothique méridional, son clocher octogonal de style toulousain imite ceux de la basilique Saint-Sernin et de l'église des Jacobins : comme eux, il présente des baies géminées couvertes d'arcs en mitre. À noter, les mirandes visibles sous la couverture de la nef qui indiquent la présence d'un chemin de ronde couvert.
Le portail s'ouvre, à la base du clocher, à la grande-rue Saint-Nicolas. Sur le tympan, un haut-relief classé comme groupe sculpté au titre des monuments historiques, représente l'adoration des mages[2].
- Vue d'ensemble en 2008, avant restauration
- Le portail
- Le tympan : l'adoration des mages
Intérieur
- L'orgue : La partie instrumentale est exécutée entre 1845 et 1847 par Daublaine et Callinet (atelier). Elle remplace un orgue qui est alors revendu à Théodore Puget. Il aurait été transféré à l'église de Seysses elle est classée au titre des monuments historiques[3]. La console, en fenêtre, comporte trois claviers manuels (grand orgue, 9 jeux ; positif, 6 jeux ; récit expressif, 9 jeux) et un pédalier droit à l'allemande (5 jeux). Elle a été faite par Daublaine André Marie et Callinet Louis en 1848, remaniée en 1857 par Emile Poirier et Nicolas Lieberknecht, facteurs installés à Toulouse après la faillite de la maison Daublaine et Callinet. Cette partie est classé au titre des monuments historiques[4]. Le buffet de style néo-gothique est constitué de d'un grand corps et d'un positif de dos factice à 2 tourelles; classé au titre des monuments historiques[5].
- L'intérieur.
- L'orgue.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
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