Église Saint-Mesmin de La Chapelle-Saint-Mesmin

L’église Saint-Mesmin est une église catholique française de style préroman édifiée aux XIe et XIIe siècles, située à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire[1]. L'édifice a été bâti en consécration de saint Mesmin l'ancien (Maximin de Micy), sur la falaise dans laquelle est creusée la grotte du dragon de Béraire et à partir duquel la commune tire son nom. Elle est l'une des plus anciennes du Val de Loire.

Géographie

L'église est située dans le département français du Loiret et la région naturelle du Val de Loire, sur le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin, à proximité du sentier de grande randonnée 3.

Histoire

Moyen Âge

La légende raconte qu'aux environs du VIe siècle, saint Mesmin, qui avait établi un monastère à Micy, de l'autre côté de la Loire, terrassa un dragon (symbole du mal) dans la grotte située sous Béraire (en latin : Villa Berarii), premier nom de la commune.

Avant l'édification de la première église au-dessus de la grotte, il subsiste encore à cette époque une ancienne villa gallo-romaine ayant appartenu à un certain Berarius (francisé : Béraire).

À sa mort en 520, saint Mesmin se fait ensevelir dans la grotte située sous la Villa Berarii. Sa sépulture devient un lieu de pèlerinage.

Vers 550, une première église basilique funéraire est érigée au-dessus du tombeau de saint Mesmin à l'initiative du vicomte d'Orléans, Agylus[2],[3].

En 675, les reliques de saint Mesmin sont transférées vers la collégiale Saint-Aignan d'Orléans. Mais jusqu'à cette époque, ceux qui le souhaitaient pouvaient être ensevelis au plus près de celui-ci (ad sanctus[4]) dans le cimetière, qui à l'origine entourait l'église au nord et à l'est.

Au IXe-Xe, la première église est détruite suite aux invasions normandes. L'église actuelle est construite aux XIe et XIIe siècles. La plus ancienne mention de l’église comme bien de l'abbaye de Micy est consignée dans une bulle pontificale du pape Pascal II du .

Au XVe, celle-ci fait l'objet de pillages et de destructions. En 1493, le reliquaire de saint Mesmin est confié à l'abbaye de Micy.

Ancien régime

En 1562, l'église est incendiée. En 1570, les moines de Micy, ruinés, vendent leurs possessions de la paroisse au chapitre de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.

En 1755, une porte extérieure donnant sur la place est murée et l'aile dite « de la Saint-Vierge » est rallongée.

Plus tard, une partie des reliques de saint Mesmin est conservée dans l'église Saint-Mesmin[5]

Révolution

Après la Révolution française, le , le prêtre de la paroisse Jacques Gaudry (depuis 1788) prête serment à la nouvelle Constitution civile du clergé. Armand-Anne-Auguste-Antonin Sicaire de Chapt de Rastignac, seigneur de La Chapelle-Saint-Mesmin et abbé de Micy à partir de 1772, dont dépend la paroisse, est arrêté et emprisonné à Paris le et meurt lors des massacres de Septembre.

Sous le directoire, les Théophilanthropes exigent de pouvoir célébrer leur culte[6] et contraignent les catholiques à partager l'église[7]. Ceux-ci font arrêter le curé Jacques-Denis Poignard (avec le curé de Chaingy) qui est déporté en 1798 vers la Guyane[8]. Il mourra en 1806, lors de son voyage de retour vers la France[9]. Les théophilanthropes resteront actifs dans la commune au moins jusqu'au , date à laquelle le maire leur demande de cesser la pratique publique de leur culte[10].

Le , l'assemblée communale refuse la réquisition des cloches de l'église par le conseil du département pour qu'elles soient fondues. Cependant, chaque paroisse ne pouvant désormais détenir qu'une seule cloche, deux des trois cloches seront tout de même conduites à Orléans le [11].

XIXe siècle

L'église sert de dépôt de salpêtre entre 1793 et 1796 et reste fermée jusqu'en 1802. De 1821 à 1834, le serpent, instrument de la famille des instruments à vent, est utilisé dans l'accompagnement des chants liturgiques et du chœur dont il renforce la partie grave lors des offices religieux[12]. Le serpent sera remplacé en 1833 par un ophicléide, instrument grave de la famille des cuivres dont l'utilisation était plus aisée et sonnait plus juste, et ce jusqu'à l'installation de l'orgue en 1897[13].

Le cimetière, ancienne nécropole de l'époque mérovingienne, d'une superficie de 378 m2, qui à l'origine entourait l'église au nord et à l'est, est déplacé en 1822 vers l'actuelle rue du four et connaîtra ensuite trois agrandissements successifs en 1837, 1918 et 1928.

La cloche d'origine Mesmin, fêlée, est fondue en 1833 par la fonderie Bollée. En 1844, l'église est restaurée : de nouvelles fenêtres sont percées, les fenêtres existantes sont agrandies, la voûte de la nef centrale est abaissée et les nefs latérales sont désormais à plafond plat. La sacristie contiguë est ajoutée au nord. Dans les années 1860, une nouvelle restauration rétablit la voûte et ouvre les fenêtres de la grande nef. Entre 1869 et 1873, le clocher étant jugé trop bas, on entreprend de nouveaux travaux à la suite d'une souscription collectée auprès des habitants. En 1874, le clocher s'enrichit de deux nouvelles cloches : Jeanne-Marie et Françoise-Paule[6].

Vue de l'église et du village au XIXe siècle.

Au XIXe siècle, la gestion courante des biens matériels est assurée par le conseil de fabrique qui est composé de huit marguilliers. Le curé Séjourné (1831-1851) se voit conféré le titre de chanoine honoraire de la cathédrale par l'évêque d'Orléans en 1843[14]. Le curé Auguste Fleury fait l’objet d’une demande de renvoi par le conseil municipal en 1896, compte tenu de « son esprit vindicatif et parce qu’il s’est fait trop d’ennemis dans la commune »[15],[16],[17].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862[1] et tous travaux envisagés dans le périmètre protégé de 500 m autour de l'église sont soumis à une autorisation d'urbanisme sur dérogation de l'architecte des bâtiments de France (ABF).

En 1871, le reliquaire de saint Mesmin, constitué d'un coffret doré et émaillé, qui avait l'objet d'une translation de l'église vers la grotte le , est dérobé par les troupes prussiennes. Celui-ci avait été précédemment offert par Alexandre Collin, l'ingénieur chargé de la réhabilitation de la grotte en 1857[18].

XXe siècle

En 1991 et 1992, lors des fouilles effectuées dans la parcelle située au nord de l'église (ancien cimetière), plusieurs sarcophages datant des VIe et VIIe siècles sont mis à jour.

Liste des abbés connus de l'église saint-Mesmin du XVIIIe siècle au XXe siècle

Description

L’église Saint-Mesmin est bâtie aux XIe et XIIe siècles à flanc de coteau au-dessus de la grotte dite « du dragon », surplombe la Loire (altitude de 110 m)[21] et constitue avec ses trois nefs un monument tout en simplicité et en harmonie.

Longue de 32 m pour 17 m de large hors-œuvre, elle possède un plan basilical dépourvu de transept, trois nefs et est construite selon le style préroman. Les élévations emploient des matériaux très variés, dont certains sont des remplois : calcaire de Beauce, calcaire oolithique et calcaire d’Apremont, grès, briques à poignet et tuiles correspondent à des remplois tardo-antique et du haut Moyen Âge, datations confirmées par thermoluminescence[22]. Le portail (large d’1,94 m pour 3,14 m de hauteur sous clef) en plein cintre, certainement la partie la plus ancienne de l'édifice, est décoré de claveaux pentagonaux et losangés qui s'alternent les uns dans les autres en trois rangées. Placé en bordure de falaise, le mur du bas-côté sud est soutenu par des contreforts. On y devine l'emplacement de quelques fenêtres primitives. Le clocher a été rehaussé au cours du XIXe siècle. La nef comprend cinq travées et débouche sur un chœur surmonté d'une voûte en berceau, formé d'une travée droite et d'une abside en cul-de-four. Les arches en plein cintre retombent sur des piliers rectangulaires. Les bas-côtés débouchent sur des absidioles également en cul-de-four.

La grande croix en bois accolée à la base du mur nord extérieur du clocher date d'une mission de 1886.

Les charpentes actuellement visibles dans les combles de la nef et du chœur de l’église correspondent à une reconstruction datée d’entre la fin du XVe siècle et la fin du XVIe siècle. Ces travaux se sont accompagnés sans doute de la reconstruction du sommet du pignon de la façade occidentale de l’église.

La Vierge de bois doré qui se trouve dans l'absidiole sud est un don de Mademoiselle Raucourt, locataire du château des Hauts au début du XIXe siècle.

La plupart des vitraux sont modernes[23] et proviennent de l'atelier Gouffault d'Orléans. Celui situé dans le bas-côté nord, représentant une Vierge d'argent, fut à l'origine offert par la famille Talleyrand à Mgr Félix Dupanloup qui la légua ensuite au petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin. Les anciens du petit séminaire en firent don enfin à l'église.

L'orgue, instrument de type romantique, est l'œuvre du facteur Charles Anneessens (1835-1903) d'Halluin dans le Nord. Il est réalisé en 1897 et comporte 19 jeux (18 réels) avec une transmission tubulaire, deux claviers de 56 notes et un pédalier de 27 touches. La console est séparée et située en balustrade de la tribune. Aimée Gramain, fille d'Ernest Pillon  le découvreur de la Grotte du dragon de Béraire  en fit don à l'église, mais la commune dut financer les frais d'aménagement de la tribune[24]. L'inauguration eut lieu le , sous les doigts d'Arthur Berthier, organiste de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. En 1911, devant le refus de la municipalité, Aimée Gramain se résout à financer sa remise en état. En 1975, l'Association des amis de l'orgue et de l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin voit le jour afin d'aider à l'entretien de l'instrument et d'organiser des concerts. La même année, le premier concert est donné par André Pagenel, titulaire des grandes orgues de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges. En 1978-1979, compte tenu du mauvais état de l'orgue, sur les conseils de François-Henri Houbart, l'instrument est relevé[25] avec un moteur neuf par le facteur alsacien Paul Adam et inauguré le par Marie-Claire Alain. En 1981, Paul Adam change toutes les rasettes des six jeux d'anches. L'orgue est inscrit à l'inventaire supplémentaire par la Commission des orgues historiques en [26],[27],[28].

Composition

I. Grand-Orgue
56 notes
Bourdon 16'
Montre 8'
Viole de gambe 8'
Flûte harmonique 8'
Bourdon 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Trompette 8'
Clairon 4'
II. Récit expressif
56 notes
Cor de nuit 8'
Salicional 8'
Voix céleste (2e ré)
Flûte octaviante 4'
Trompette 8'
Voix humaine 8'
Clairon 4'
Trémolo
Pédale
27 notes
Soubasse (emprunt du Grand Orgue)
Basse 8'
Tuba 8'


D'importants travaux de restauration de l'église ont été réalisés par la Ville en 2012 et 2013 (extérieur)[29], puis en 2018 (intérieur) sous l'égide de l'architecte en chef des Monuments Historiques[30],[31].

Ce projet d'un montant de 1,6 millions d'euros, conduit par la Ville de 2012 à 2018, a bénéficié du soutien financier de l’État (ministère de la Culture) et du département du Loiret.

Notes et références

  1. « Église Saint-Mesmin », notice no PA00098732, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Selon la légende, Agylus possédait un esclave qui commit une grave faute ; cherchant à échapper à son maître, celui-ci se réfugia auprès du tombeau de saint Mesmin. Parvenu à l'entrée de la grotte et voulant punir l'esclave, Agylus se sent brusquement frappé de paralysie. Ayant supplié saint Mesmin de lui rendre la santé en échange de l'édification d'une église, celui-ci tient finalement promesse (cf. Monique Veillon, dépliant de présentation de l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin (1982-1994).
  3. Voir Saint-Ay.
  4. « Près du saint ».
  5. Lettre de l'abbé Bordier au syndic du clergé Monsieur de Guyenne en 1771[réf. nécessaire].
  6. Thion 2007.
  7. Registre des délibérations municipales du 16 brumaire an VI : « Il est accordé aux catholiques, les deux nefs dites du centre et de Saint Vincent, et aux théophilanthropes celle de la Vierge ».
  8. Jean-Claude Dumort, « La Théophilantropie à La Chapelle-Mesmin et à Chaingy », sur loirebeauce-encyclopedia.fr.
  9. Luce Madeline, « La vie religieuse à La Chapelle-Saint-Mesmin sous la Révolution », Bulletin annuel du GHL chapellois, no 6, 1989.
  10. Courrier adressé au préfet du Loiret à cette date par les dénommés Jacques Mothiron père, Jacques Mothiron fils, Jacques Deshayes Mothiron, Jacques Blanchard, Jean Lejeune, Jacques Mothiron, ?-? Rouilly, Jean Lejeune et ?-? Deshayes, archives départementales du Loiret.
  11. Reine-M. Mothiron, « L'administration communale », Bulletin annuel du GHL chapellois, no 6, 1989.
  12. Les deux instrumentistes qui jouaient le serpent furent Claude Girard de 1821 à 1831 et Joseph Blanchard de 1827 à 1830.
  13. Archives municipales, série 1 p2 et archives paroissiales.
  14. cf. L'Orléanais, .
  15. cf. Délibération du conseil municipal du , archives municipales.
  16. Monique Veillon, Bulletin du GHL chapellois, no 4, .
  17. Archives départementales et registre des délibérations de la Fabrique.
  18. Abbé Patron (préf. Mgr Dupanloup), Recherches historiques sur l'Orléanais : où Essai sur l'histoire, l'archéologie, la statistique des villes, villages, hameaux, églises, chapelles, châteaux forts abbayes, hôpitaux et institutions de l'Orléanais proprement dit: depuis l'époque celtique jusqu'à nos jours, t. 1 (lire p.368) & 2, Blanchard, 1870 et 1871, 511 et 621 p. (lire en ligne)
  19. Les sources qui ont permis d'établir la liste des curés connus de la paroisse pour cette période proviennent des divers bulletins annuels du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin.
  20. La Chapelle Saint-Mesmin : Les différentes municipalités de la Révolution à L'Empire sur loirebeauce-encyclopedia.fr.
  21. « L'église Saint-Mesmin », notice no PA00098732, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Julien Courtois, Clément Alix, « Chapelle-Saint-Mesmin (La) (Loiret). Parvis de l'église » [notice archéologique], Archéologie médiévale En ligne, 48 | 2018, mis en ligne le 01 mars 2019, consulté le 09 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/16978 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.16978
  23. La plupart des vitraux d'origine ont été détruits le par l'explosion d'une bombe lâchée par une formation alliée de bombardiers sur la rive opposée de la Loire (cf. « Je me souviens 1939-1945 2de Guerre Mondiale à La Chapelle-Saint-Mesmin », Groupe d'histoire locale, édition spéciale hors série no 2, 2011.
  24. Pour la somme de 80 000 francs (cf. délibération du conseil municipal du , archives municipales).
  25. Le montant total de la restauration à l'identique s'élève à la somme de 123 480 francs.
  26. Bulletin du groupe d'histoire locale de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 29, 2012.
  27. Monique Veillon, dépliant de présentation de l'église de La Chapelle-Saint-Mesmin.
  28. François-Henri Houbart, Histoire de l'Orgue en Orléanais et dans le Loiret, Éditions Delatour, 2016.
  29. « Le parvis de l'église de la Chapelle-Saint-Mesmin - Pôle d'archéologie d'Orléans Métropole », sur archeologie.orleans-metropole.fr (consulté le ). En , lors des travaux de restauration, on découvre enterrés au pied du portail de l'église, deux sarcophages superposés datant des VIe et VIIIe siècles. Le socle géologique, composé d’un calcaire aquitanien, se situe à environ 1,40 m de profondeur sous le sol actuel. Il n’est recouvert par aucun niveau antique, mais la présence de nombreux fragments de tuiles de cette période remployés dans l’élévation de l’église actuelle incite à envisager la présence d’un édifice antique ou tardo-antique (probablement la Villa Berarii remplacée plus tard par basilique funéraire de Saint-Ay) dans l’environnement proche. Les murs de l'église sont constitués de petits moellons de calcaire disposés en assises régulières et de briques utilisées en remploi, probablement datées de l’Antiquité tardive.
  30. « Terres de Loire - Inauguration de l’église Saint-Mesmin restaurée », sur www.terresdeloire.com (consulté le ).
  31. Voir la liste des travaux de restauration sur le site Internet de la commune.

Annexes

Bibliographie

  • Abbé Eugène Jarossay, Histoire de l'Abbaye de Micy-Saint-Mesmin Lez-Orléans (502-1790), son influence religieuse et sociale : d'après les archives et les documents originaux, pièces justificatives et gravures, avec une lettre de Mgr Touchet, Orléans, M. Marron, , 543 p. (lire en ligne). Réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 978-1167713569). Disponible sur le site de University of Toronto Libraries (lire en ligne).
  • Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, , 91 p. (ISBN 978-2-9529017-0-3).
  • Collectif, Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, depuis 1984 (ISSN 0981-0706).
  • François-Henri Houbart, Histoire de l'Orgue en Orléanais et dans le Loiret : Inventaire des orgues, facteurs, organistes, compositeurs, Sampzon, Delatour France, , 482 p. (ISBN 978-2-7521-0302-4).
  • Berthold de Micy, Vie de Saint-Mesmin : Vita Sancti Maximini, dédiée à Jonas, évêque d’Orléans, Abbaye de Micy, . Édité en 1668 par Dom Jean Mabillon, ASOB saec1, Paris, 1668, pp. 580-597. Bibliotheca hagiographica latina, Vol. 2, Vita BHL 5817, page 851, Bruxelles, 1898-1899 [lire en ligne].

Articles connexes

Liens externes

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