Église Saint-Martin de Palaiseau

L'église Saint-Martin de Palaiseau est une église paroissiale catholique, dédiée à l'apôtre des Gaules saint Martin, située dans la commune française de Palaiseau et le département de l'Essonne.

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Église Saint-Martin
Présentation
Culte Catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XVe siècle
Style dominant Roman
Protection  Classé MH (1930)
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Ville Palaiseau
Coordonnées 48° 42′ 45″ nord, 2° 14′ 25″ est
Géolocalisation sur la carte : France

Situation

Localisation de l'église Saint-Martin dans l'Essonne.

L'église Saint-Martin est implantée sur les hauteurs du centre-ville de Palaiseau, à proximité de l'ancien château féodal, sur la rive gauche de la rivière l'Yvette.

Historique

Une abbaye fut fondée sur le site de l'église par la reine Bathilde au VIIe siècle. Mais il ne subsiste plus de traces de cette construction.

L'église actuelle fut construite au XIIe siècle dans un style roman. Au XVe siècle, la nef fut agrandie et deux collatéraux ajoutés.

En 1711, les dépouilles de la famille Arnauld furent transférées de Port-Royal des Champs détruit, à la crypte de l'église.

Le , le futur révolutionnaire Joseph Bara (1779-1793) est baptisé dans cette église.

En 1866 furent érigés le clocher, la flèche de vingt-six mètres et refaits les vitraux.

Depuis le , l'église est classée aux monuments historiques[1].

Description

L'église se compose d'une nef et deux collatéraux couverts en charpente, qui donnent trois pignons à la façade ouest, celui du centre percé d'un portail roman du XIIe siècle, surmonté d'une sculpture de Vierge à l'Enfant du XIVe siècle, classée monument historique depuis le [2]. Dans la crypte se trouvent les dépouilles de la famille Arnauld transférées après la destruction de Port-Royal des Champs.

Le maître-autel en bois sculpté du XVIIIe siècle est classé depuis le [3]. Une peinture sur bois de l'école flamande du XVIe siècle représentant la Vierge à l'Enfant est classée depuis le [4], une autre sur toile du XVIIe siècle de Giovanni Lanfranco représentant Agar et l'ange est classée depuis le [5].

Curés

  • 1800-1804  : Jean-Baptiste Marc Mireur, ancien curé de l'église Saint-Médard de Clichy prit possession de sa nouvelle cure de l'église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine le . Il y mourut le . Prêtre du diocèse de Digne, né le en l'ancienne ville épiscopale de Riez (Basses-Alpes), fut auparavant curé de l'église Saint-Martin de Palaiseau. En 1801 il avait rouvert la chapelle de l'abbaye-aux-Bois et l'avait restaurée à ses frais et s'attendait à y être nommé curé. Ses prédications d'alors ne furent pas sans quelques retentissement, mais leur caractère politique ne fut pas universellement goûté. Là sans doute , faut il chercher la cause de sa déception. On reconnut pourtant son mérite et on lui donna l'importante cure de l'église Saint-Ambroise de Paris où il fut installé officiellement le , bien qu'il eut commencé depuis le précédent. Le , il était autorisé à permuter avec le curé de l'église Saint-Médard de Clichy, ce qui n'était pas une promotion puisque cette paroisse était la paroisse la plus misérable du diocèse. En 1814 lors de l'invasion, Clichy fut occupé et pillé par les troupes alliées. En 1816 il reçut à titre de dédommagement de l'invasion étrangère la somme de 150 francs. A Saint-Ambroise, il eut pour vicaire l'ancien vicaire constitutionnel de Bourg-la-Reine: Bernard Coste[6]. Il est nommé à l'église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine le et y mourut le

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Sources

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