Église Saint-Joseph d'Enghien-les-Bains

L'église Saint-Joseph est l'église paroissiale catholique d'Enghien-les-Bains au nord de Paris dans le Val-d'Oise. Elle dépend du doyenné d'Enghien du diocèse de Pontoise. Elle est consacrée à saint Joseph. Elle est sise place du Cardinal-Mercier.

Histoire

L'église Saint-Joseph date de 1860, une dizaine d'années après l'érection d'Enghien-les-Bains en commune[1]. Elle est construite grâce à la générosité de Mme Moreno de Mora[2]. C'est l'œuvre des architectes Delaport et Guérinot. Elle est agrandie en 1866 avec deux bas-côtés et le clocher est modifié. En 1927, deux travées sont ajoutées[2]. L'architecte Bottin refait le portail et la façade, sous l'impulsion du chanoine Simonin [3] curé de 1886 à 1932[1]. Le nouveau clocher de style romano-byzantin est érigé avec deux clochetons de chaque côté de la façade. L'église est surnommée à cause de son style « le petit Sacré-Cœur », rappelant le style de la basilique de Montmartre[2].

L'église appartient aujourd'hui à un regroupement de paroisses comprenant également l'église Saint-Ferdinand d'Argenteuil et la chapelle Saint-Paul de la cité des Raguenets, ainsi que l'église de Saint-Gratien[4]. La paroisse est desservie par les prêtres de la Fraternité missionnaire pour la ville[5].

Description

La façade de style romano-byzantin présente trois tympans dans sa partie basse et au milieu des arcades enserrant des statues de dix saints et saintes. L'intérieur est marqué quant à lui par le style néo-gothique[2].

Les vitraux sont particulièrement remarquables. Un premier vitrail double montre Jeanne d'Arc assistant au couronnement de Charles VII. Dans le bas-côté droit, quatre vitraux représentent une série dédiée aux apparitions de Lourdes, le dernier sainte Catherine Labouré. Le chœur présente trois vitraux figurant l'Enfance de Jésus, la Nativité et la Fuite en Égypte, flanqués des vitraux du roi David, de Salomon, d'Élie et de Malachie. Le bas-côté gauche montre des guérisons à Lourdes. Au-dessus du monument aux morts, se trouvent deux vitraux représentant l'un l'archange saint Michel devant le mont Saint-Michel avec des soldats à ses pieds (dont l'un est enveloppé dans le drapeau français), et l'autre, sainte Jeanne d'Arc devant la cathédrale de Reims en flammes avec des blessés de la guerre de 1914-1918 à ses pieds[1].

La grande croix moderne en bois de tilleul au-dessus de l'autel moderne en granite est des mains de Jacques de Romance dans les années 1980.

Le grand orgue de tribune date de 1901; il est issu des ateliers de Gutschenritter et Merklin[1]. Il a été restauré et augmenté dans les années 1980.

Notes et références

  1. Présentation de la paroisse
  2. Tourisme à Enghien, description de l'église
  3. Il est inhumé devant le troisième pilier à droite et un monument funéraire lui est dédié en 1934.
  4. Équipes paroissiales
  5. Institut fondé en 1990 par le cardinal Lustiger pour l'apostolat dans les grands milieux urbains.

Liens externes

  • Portail du Val-d'Oise
  • Portail du catholicisme
  • Portail de l’architecture chrétienne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.