Église Saint-Apollinaire de Bolland

L'église Saint-Apollinaire est un édifice religieux catholique sis à Bolland, dans la province de Liège en Belgique. Construite de 1714 à 1717, et classée au patrimoine de Wallonie depuis 1934, l’église est lieu de culte de la communauté catholique locale..

Église Sainte-Apollinaire

L'église Saint-Apollinaire, à Bolland
Présentation
Culte catholique
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Liège
Début de la construction 1714
Fin des travaux 1717
Architecte Antoine de Sarémont
Style dominant baroque-mosan
Protection oui
Géographie
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Province  Province de Liège
Ville Bolland
Coordonnées 50° 39′ 42″ nord, 5° 45′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique

Histoire

Commencée en 1714 la construction de l’église dura trois ans. Le curé de l’époque, Antoine de Sarémont en est lui-même l’architecte[1].

Description extérieure

Excentrée par rapport au village et voisine du château (du côté oriental), l’église est en bordure du ruisseau éponyme. Vaste et bien proportionnée elle est entourée de son cimetière. Sur plan de croix latine l’église est d’une seule nef. Elle est dédiée à saint Apollinaire, premier évêque de Ravenne (Italie).

Le clocher, haut de 42 mètres (avec la flèche) est divisé en quatre étages de moellons séparés par des bandeaux de pierre calcaire, les angles étant également en pierre calcaire. La flèche est légèrement bulbeuse. Dix grandes baies vitrées éclairent l'intérieur de l’église, les deux du sanctuaire étant plus hautes que les huit autres.

Description intérieure

Notes

  1. La pierre tombale du curé Antoine de Sarémont se trouve dans le porche
  2. L’orgue primitif (bourdon 8, flûte 4 et doublette 2) est arrivé à Bolland le 9 décembre 1743 « sur deux charrettes », offert par la baronne Dieudonné Nicolas de Warnant, née comtesse Anne-Florence (1670-1743) de la Maison d'Oultremont, (fille de Jean-Baptiste d'Oultremont et de la comtesse Henriette de Berlaymont), grand-mère et tutrice des enfants de Lannoy. Il fut considérablement augmenté, vraisemblablement au milieu du XVIIIe siècle, mais on n'a aucune trace écrite de ces travaux. Modifié de fond en comble par Comblain en 1856, il était devenu un instrument hybride, mi-classique, mi-romantique. En 1977, l'expert Hubert Schoonbroodt entreprit les travaux de restauration. C'est la manufacture d'orgues allemande de Georg Westenfelder qui les effectua
  3. Tableau acquis par la Fabrique d'église en 2011

Voir aussi

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