Écotay-l'Olme

Écotay-l'Olme est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Écotay-l'Olme

Le donjon d'Écotay.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Carine Gandrey
2020-2026
Code postal 42600
Code commune 42087
Démographie
Gentilé Ecotayiens, Ecotayiennes [1]
Population
municipale
1 214 hab. (2018 )
Densité 186 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 35′ 23″ nord, 4° 02′ 26″ est
Altitude Min. 416 m
Max. 667 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montbrison
(banlieue)
Aire d'attraction Montbrison
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbrison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Écotay-l'Olme
Géolocalisation sur la carte : Loire
Écotay-l'Olme
Géolocalisation sur la carte : France
Écotay-l'Olme
Géolocalisation sur la carte : France
Écotay-l'Olme
Liens
Site web ecotaylolme.fr

    Géographie

    Situé dans le département de la Loire dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Écotay-l'Olme fait partie de l'aire urbaine de Montbrison. La commune est distante de km de sa sous-préfecture[2] et 44 km de sa préfecture, Saint-Étienne[3].

    Communes limitrophes d’Écotay-l'Olme
    Bard Bard, Montbrison Montbrison
    Bard, Verrières-en-Forez Montbrison
    Verrières-en-Forez Lézigneux Lézigneux, Montbrison

    Urbanisme

    Typologie

    Écotay-l'Olme est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbrison, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[7] et 23 271 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (10,9 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    En haut d'un éperon rocheux situé au confluent de deux rivières, le Cotayet et la Chavaran, se trouve le village pittoresque de Vieil Écotay.
    Ce site était le siège d'une des quatre baronnies du Forez[14]. Un de ses premiers seigneur serait un Écossais. Il aurait donné son nom au site, d'abord écrit Escotay puis Écotay. Le château a d'abord appartenu aux comtes de Forez. Le site comprenait le château des barons d'Écotay et une église. On note un Bertrandus d'Escotay entre 1203 et 1215. En 1217, consécration de l'église Saint-Étienne.

    La seigneurie d'Écotay passa au XIIIe siècle à la famille de Lavieu. À la mort de Jean de Lavieu, baron d'Écotay sans héritier direct en 1478, la seigneurie revint à la famille de Talaru-Chalmazel. Les seigneurs suivant ont été les de La Rue, de Rivarol et de Meaux. La seigneurie a été transférée au XVIIIe siècle au château de Quérezieux.

    En 1789, Écotay est dit village annexe de la paroisse de Bard.

    Politique et administration

    Le maire sortant ne s'est pas représenté aux élections municipales de 2014 avec un taux de participation de 69,74 %. 15 sièges sont pourvus mais seul le maire, Pierre Bayle, représente la commune au conseil communautaire[15].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Michel Drutel    
    mars 2014 mai 2020 Pierre Bayle    
    mai 2020 En cours Carine Gandrey    

    Écotay-l'Olme faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2018, la commune comptait 1 214 habitants[Note 3], en diminution de 0,82 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225254252392392404437496468
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    456474456419448488507481466
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    420419389356332308302258284
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2853395988531 0011 1111 1151 1161 190
    2017 2018 - - - - - - -
    1 2121 214-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Donjon

    Il subsiste les vestiges du donjon du château dont la construction a été entreprise dès le XIe siècle. Le château appartenait aux comtes de Forez. La famille Chauderaon d'Écotay était proche des comtes de Forez. Les derniers propriétaires du donjon, la famille de Meaux, en a fait don à la commune en 1982.

    Église

    Une chapelle existait dans l'enceinte du château. Probablement trop petite, les barons d'Écotay décidèrent d'en reconstruire une plus grande à l'extérieur. Elle était dédiée à saint Étienne et a été consacrée en 1217 par l'archevêque d'Embrun, Bernard Ier Chabert. Avant la Révolution, la paroisse d'Écotay avait été déplacée à l'église de Bard[20].
    En 1841, une paroisse est rétablie à Écotay. Le nouveau curé, Jean-Marie Georges Rival (1809-1879)[21] décide d'agrandir l'église d'Écotay en lui ajoutant un transept et un chœur à l'ouest. Le chœur est couvert d'une coupole octogonale sous un haut clocher crénelé. En 1845, le cardinal Bonald, archevêque de Lyon, vient visiter le chantier. En 1856, l'église est pratiquement terminée grâce à un don de l'impératrice Eugénie. Le portail a été fait suivant les plans de Lassus. Mais pour assurer la stabilité de la voûte de la chapelle, il faut la buter. Pour ce faire, l'architecte du département Favrot construisit en 1860 un porche devant le portail.

    Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1949[22].

    Château de Quérézieux

    Il est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1990[23].

    Personnalités liées à la commune

    • Alfred de Meaux (1830-1907), député et sénateur de la Loire, ministre du commerce et de l'agriculture, est mort au château d'Écotay-l'Olme.
    • Le groupe de rock Mickey 3D a débuté dans l'ancienne école d'Écotay-l'Olme reconvertie en salle de répétition, avec l'accord de la mairie[24].
    • Yannick Rolland, Gagnant du championnat 2011 de karting dans la catégorie 125 cm3 à Los Angeles, et 2019 le championnat X30 Senior de Miami aux USA[réf. nécessaire][25].
    • Benjamin Roffet, sommelier qui a grandi à Écotay-l'Olme.

    Héraldique

    Blason
    De gueules au dauphin d'or entortillé sur une croix latine du même; chaperonné crénelé à plomb d'argent.; à la bordure d'azur chargée de onze grains de blé d'or ordonnés 5, 2, 2 et 2 et d'une jumelle ondée d'argent en pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Écotay-l'Olme
    Parti:au 1er de sable semé d’étoiles d’or, au lion du même brochant sur le tout, au 2e de gueules au chef de vair de deux tires.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Écotay-l'Olme et Montbrison », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Écotay-l'Olme et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Montbrison », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Édouard Perroy, Les familles nobles du Forez au XIIIe siècle: essais de filiation, volume 1, Centre d'études foréziennes, Saint-Étienne, 1976 (ISBN 2-85145-021-2) Google Livres : Extraits
    15. Résultats des élections municipales de 2014
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. Histoire du Forez : Église d'Écotay
    21. Histoire du Forez : Abbé Rival
    22. « Église », notice no PA00117481, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. Notice no PA00117685, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château de Quérezieux
    24. Mickey 3D, Forez Gump , Libération, 5 mai 2016
    25. « AMR Motorplex :: Race Roundup: 2019 Karting Challenge Rd 2 », sur amrmotorplex.com (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • J-E Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, 299, Publications de l'Université de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2003 (ISBN 2-86272-412-2)

    Articles connexes

    Liens externes

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